Dans ce bref entretien qu’il a accordé, hier, à la radio onusienne, Onuci-fm, le ministre Konaté Sidiki, porte-parole des Forces Nouvelles, marque l’indignation de l’ex-rébellion sur la décision de l’Union africaine de retarder l’intervention militaire en Côte d’Ivoire.
Comment réagissez-vous à la décision de l’Ua d’envoyer ‘’un panel‘’ de chefs d’Etat en Côte d’Ivoire ?
Mais ça ne s’impose plus, on a reconnu que M. Alassane Dramane Ouattara est le président que les Ivoiriens ont élu, il faut tout simplement donner un délai très court à M. Gbagbo Laurent. Et cela peut se faire même en cinq jours. Il n’a rien à faire là où il est.
Concrètement, vous, Forces nouvelles, que voulez-vous aujourd’hui ?
Nous ne voulons plus qu’on joue avec les nerfs du peuple de Côte d’Ivoire. Soit alors, on reconnaît que M. Alassane Ouattara a été élu président de la République de Côte d’Ivoire et l’Union africaine demande à M. Gbagbo Laurent de quitter le pouvoir. Et comme M. Gbagbo Laurent se maintient au pouvoir grâce à la force, en ce moment précis, on utilise aussi l’équation de la force contre lui.
Mais il y a une fissure en ce qui concerne cette thèse ?
Non, soyez rassuré il n’y a pas de fissure. Je vais vous donner un exemple. Sachez que depuis le début de la crise, c’est la Cedeao qui a géré la crise ivoirienne avant que les Nations Unies n’arrivent. Donc pour faire une force pour venir en Côte d’Ivoire, on n’a pas besoin d’avoir le consentement de toute l’Afrique. Les missions qui se sont passées au Libéria, en Sierra-Leone, vous avez vu qu’on n’a pas réuni toute l’Afrique pour les régler militairement. Aucune opération militaire dans le monde ne requiert l’adhésion de tout le monde. Donc, on est d’accord que M. Gbagbo se maintienne aujourd’hui au pouvoir pas parce qu’il a gagné les élections mais parce qu’il se sert de la force, avec des mercenaires pour tuer les Ivoiriens et confisquer le pouvoir. Alors à partir de ce moment, l’Afrique a le devoir de constituer une force cette fois-ci légitime pour venir mettre fin à la comédie électorale en Côte d’Ivoire.
Propos retranscrits par Bidi IgnaceI
Comment réagissez-vous à la décision de l’Ua d’envoyer ‘’un panel‘’ de chefs d’Etat en Côte d’Ivoire ?
Mais ça ne s’impose plus, on a reconnu que M. Alassane Dramane Ouattara est le président que les Ivoiriens ont élu, il faut tout simplement donner un délai très court à M. Gbagbo Laurent. Et cela peut se faire même en cinq jours. Il n’a rien à faire là où il est.
Concrètement, vous, Forces nouvelles, que voulez-vous aujourd’hui ?
Nous ne voulons plus qu’on joue avec les nerfs du peuple de Côte d’Ivoire. Soit alors, on reconnaît que M. Alassane Ouattara a été élu président de la République de Côte d’Ivoire et l’Union africaine demande à M. Gbagbo Laurent de quitter le pouvoir. Et comme M. Gbagbo Laurent se maintient au pouvoir grâce à la force, en ce moment précis, on utilise aussi l’équation de la force contre lui.
Mais il y a une fissure en ce qui concerne cette thèse ?
Non, soyez rassuré il n’y a pas de fissure. Je vais vous donner un exemple. Sachez que depuis le début de la crise, c’est la Cedeao qui a géré la crise ivoirienne avant que les Nations Unies n’arrivent. Donc pour faire une force pour venir en Côte d’Ivoire, on n’a pas besoin d’avoir le consentement de toute l’Afrique. Les missions qui se sont passées au Libéria, en Sierra-Leone, vous avez vu qu’on n’a pas réuni toute l’Afrique pour les régler militairement. Aucune opération militaire dans le monde ne requiert l’adhésion de tout le monde. Donc, on est d’accord que M. Gbagbo se maintienne aujourd’hui au pouvoir pas parce qu’il a gagné les élections mais parce qu’il se sert de la force, avec des mercenaires pour tuer les Ivoiriens et confisquer le pouvoir. Alors à partir de ce moment, l’Afrique a le devoir de constituer une force cette fois-ci légitime pour venir mettre fin à la comédie électorale en Côte d’Ivoire.
Propos retranscrits par Bidi IgnaceI