L'argent est le nerf de la guerre. Il décante beaucoup de situations. Récemment, un butanier en provenance d'un pays de l'Afrique centrale, a mouillé dans les eaux ivoiriennes. Il attendait que le camp Gbagbo et ses hommes qui disent détenir les cordons de la bourse paient pour le déchargement. Rien ne se fit. Il n'y avait pas d'argent. Après avoir attendu en vain, ce butanier qui transportait du gaz butane devant servir à soulager les populations ivoiriennes est reparti pour une autre destination. Dans les faits, l'on peut s'égosiller, mais ce sont les actes que le consommateur attend. Lui qui est fatigué de payer un lourd tribut à cette crise occasionnée par les refondateurs. La besace est vide du côté de Gbagbo et l'on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
JEA.
JEA.