Le mouvement révolutionnaire visant à déloger Laurent Gbagbo et son régime a commencé à prendre forme, notamment à Bouaké où les populations ont manifesté, hier.
Pendant toute la journée d'hier, la ville de Bouaké était paralysée. Des barricades ont envahi plusieurs artères et les grands axes de la capitale de la paix. Des pneus incendiés brûlaient de partout dans le quartier Commerce. Sortis massivement, des milliers de manifestants banderoles oranges attachées à la main, au cou ou à la tête entendaient ainsi répondre à l'appel du Premier ministre Guillaume Soro. Qui demande au peuple ivoirien, dans son ensemble, de mener une révolution pour faire partir de force le président sortant, Laurent Gbagbo, qui refuse, après son échec au scrutin présidentiel du 28 novembre dernier, de céder le pouvoir au président élu Alassane Ouattara. Assemblés en plusieurs groupes, les manifestants ont barricadé les principales artères et les grands axes de la ville. A chaque barrage, ils intimaient l'ordre aux motocyclistes et aux automobilistes de rebrousser chemin. Ne voulant pas rester en marge de cette révolution, certains commerçants après avoir baissé pavillon, ont aussitôt rejoint les manifestants présents au niveau du quartier Commerce. Un tour effectué au grand marché de la ville a permis de constater l'arrêt de toutes les activités économiques et commerciales. Idem au niveau du quartier Commerce. Egalement les transports urbain et interurbain se sont arrêtés. A en croire Koné Maméry, l'un des meneurs de la manifestation et président du réseau pour la démocratie et le développement en Afrique (Redda) leur objectif c'est de rester dans la rue jusqu'au départ de Laurent Gbagbo du pouvoir. « Nous sommes-là pour lancer la révolution et mener des actions vigoureuses jusqu'au départ de Laurent Gbagbo. Et les jours à venir seront décisifs», a-t-il prévenu.
Denis Koné à Bouaké
Pendant toute la journée d'hier, la ville de Bouaké était paralysée. Des barricades ont envahi plusieurs artères et les grands axes de la capitale de la paix. Des pneus incendiés brûlaient de partout dans le quartier Commerce. Sortis massivement, des milliers de manifestants banderoles oranges attachées à la main, au cou ou à la tête entendaient ainsi répondre à l'appel du Premier ministre Guillaume Soro. Qui demande au peuple ivoirien, dans son ensemble, de mener une révolution pour faire partir de force le président sortant, Laurent Gbagbo, qui refuse, après son échec au scrutin présidentiel du 28 novembre dernier, de céder le pouvoir au président élu Alassane Ouattara. Assemblés en plusieurs groupes, les manifestants ont barricadé les principales artères et les grands axes de la ville. A chaque barrage, ils intimaient l'ordre aux motocyclistes et aux automobilistes de rebrousser chemin. Ne voulant pas rester en marge de cette révolution, certains commerçants après avoir baissé pavillon, ont aussitôt rejoint les manifestants présents au niveau du quartier Commerce. Un tour effectué au grand marché de la ville a permis de constater l'arrêt de toutes les activités économiques et commerciales. Idem au niveau du quartier Commerce. Egalement les transports urbain et interurbain se sont arrêtés. A en croire Koné Maméry, l'un des meneurs de la manifestation et président du réseau pour la démocratie et le développement en Afrique (Redda) leur objectif c'est de rester dans la rue jusqu'au départ de Laurent Gbagbo du pouvoir. « Nous sommes-là pour lancer la révolution et mener des actions vigoureuses jusqu'au départ de Laurent Gbagbo. Et les jours à venir seront décisifs», a-t-il prévenu.
Denis Koné à Bouaké