PARIS - Les troupes de l`ONU ainsi que les troupes françaises en Côte d`Ivoire ont engagé lundi des actions à Abidjan pour neutraliser les armes lourdes utilisées par le camp Gbagbo contre les
populations civiles, a annoncé l`Elysée.
Ces actions ont été engagées après que le président Nicolas Sarkozy a
autorisé les soldats français de la force Licorne présents sur le sol ivoirien
"à participer aux opérations conduites par l`Onuci (l`opération des nations
Unies en Côte d`Ivoire) en vue de la protection des civils", a ajouté l`Elysée
dans un communiqué.
Il répondait ainsi à la demande du secrétaire général des Nations Unies,
Ban Ki-moon, d`autoriser, "de façon urgente", la force Licorne à exécuter des
opérations "conjointement avec l`Onuci".
Selon l`état-major des armées à Paris, les hélicoptères des forces
françaises engagés lundi soir à Abidjan visent des armes lourdes et des
détachements de blindés "utilisés contre la population civile".
Conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l`ONU, l`Onuci
"vient d`engager des actions visant à neutraliser les armes lourdes utilisées
contre les populations civiles et les personnels des Nations unies à Abidjan",
a annoncé la présidence dans un communiqué.
Les objectifs des actions militaires n`ont pas été précisés.
"Le secrétaire général des Nations unies (Ban Ki-moon) a demandé le soutien
des forces françaises à ces opérations. Le président de la République (Nicolas
Sarkozy) a répondu positivement à cette demande", ajoute le texte.
"La France appelle à la cessation immédiate de toutes les violences contre
les civils. Les auteurs de ces crimes devront en répondre devant la justice",
a conclu la présidence de la République.
Ban Ki-moon avait demandé l`aide de la France dans une lettre datée du 3
avril, dont une copie a été transmise par l`Elysée à la presse.
Le secrétaire général de l`Onu justifie la requête par la situation
sécuritaire à Abidjan qui s`est "gravement détériorée ces trois derniers
jours".
"Des éléments de la garde républicaine et des forces spéciales toujours
loyaux à Gbagbo ont intensifié l`usage d`armes lourdes contre la population
civile" et "ont également pris pour cible le quartier général de l`Onuci",
ajoute-t-il.
M. Ban précise également que "des patrouilles de l`Onuci dépêchées pour
protéger les civils et les convois transportant des blessés ont également fait
l`objet d`attaques similaires".
"Je considère, comme vous, que la protection des civils menacés en Côte
d`ivoire est une urgente nécessité, parallèlement aux efforts politiques de
l`ensemble de la communauté internationale visant à résoudre la crise actuelle
dans le respect du choix souverain du peuple ivoirien", écrit M. Sarkozy dans
sa réponse à M. Ban.
Des hélicoptères de la force française Licorne et de l`Onu ont tiré lundi à
Abidjan sur des camps militaires, le palais présidentiel et la résidence de
Laurent Gbagbo à Abidjan.
Ces frappes ont été qualifiées d`"actes illégaux" et de "tentative
d`assassinat" par un proche du président sortant.
pa-npk/rh/DS
populations civiles, a annoncé l`Elysée.
Ces actions ont été engagées après que le président Nicolas Sarkozy a
autorisé les soldats français de la force Licorne présents sur le sol ivoirien
"à participer aux opérations conduites par l`Onuci (l`opération des nations
Unies en Côte d`Ivoire) en vue de la protection des civils", a ajouté l`Elysée
dans un communiqué.
Il répondait ainsi à la demande du secrétaire général des Nations Unies,
Ban Ki-moon, d`autoriser, "de façon urgente", la force Licorne à exécuter des
opérations "conjointement avec l`Onuci".
Selon l`état-major des armées à Paris, les hélicoptères des forces
françaises engagés lundi soir à Abidjan visent des armes lourdes et des
détachements de blindés "utilisés contre la population civile".
Conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l`ONU, l`Onuci
"vient d`engager des actions visant à neutraliser les armes lourdes utilisées
contre les populations civiles et les personnels des Nations unies à Abidjan",
a annoncé la présidence dans un communiqué.
Les objectifs des actions militaires n`ont pas été précisés.
"Le secrétaire général des Nations unies (Ban Ki-moon) a demandé le soutien
des forces françaises à ces opérations. Le président de la République (Nicolas
Sarkozy) a répondu positivement à cette demande", ajoute le texte.
"La France appelle à la cessation immédiate de toutes les violences contre
les civils. Les auteurs de ces crimes devront en répondre devant la justice",
a conclu la présidence de la République.
Ban Ki-moon avait demandé l`aide de la France dans une lettre datée du 3
avril, dont une copie a été transmise par l`Elysée à la presse.
Le secrétaire général de l`Onu justifie la requête par la situation
sécuritaire à Abidjan qui s`est "gravement détériorée ces trois derniers
jours".
"Des éléments de la garde républicaine et des forces spéciales toujours
loyaux à Gbagbo ont intensifié l`usage d`armes lourdes contre la population
civile" et "ont également pris pour cible le quartier général de l`Onuci",
ajoute-t-il.
M. Ban précise également que "des patrouilles de l`Onuci dépêchées pour
protéger les civils et les convois transportant des blessés ont également fait
l`objet d`attaques similaires".
"Je considère, comme vous, que la protection des civils menacés en Côte
d`ivoire est une urgente nécessité, parallèlement aux efforts politiques de
l`ensemble de la communauté internationale visant à résoudre la crise actuelle
dans le respect du choix souverain du peuple ivoirien", écrit M. Sarkozy dans
sa réponse à M. Ban.
Des hélicoptères de la force française Licorne et de l`Onu ont tiré lundi à
Abidjan sur des camps militaires, le palais présidentiel et la résidence de
Laurent Gbagbo à Abidjan.
Ces frappes ont été qualifiées d`"actes illégaux" et de "tentative
d`assassinat" par un proche du président sortant.
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