Sobre, mais pleine d’émotions. La cérémonie officielle d’hommage aux victimes de la crise postélectorale, qui s’est tenue hier au Palais présidentiel du Plateau, a été chargée de symboles. Vêtu d’un costume noir, porté sur une chemise blanche, c’est à 10h35 que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, accompagné de son épouse, Mme Dominique Ouattara, a foulé le sol de l’esplanade du Palais présidentiel. Il a été accueilli à sa descente de véhicule par le chef du gouvernement, le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume. L’instant était solennel. Les deux hommes ont procédé au traditionnel salut au drapeau, avant d’effectuer un tour d’honneur. Le temps surtout de serrer la main aux différentes personnalités présentes. Présidents d’Institutions, membres du gouvernement, Représentants du corps diplomatique, officiers généraux et officiers supérieurs des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, chefs coutumiers et guides religieux, responsables d’organisations de la Société civile et surtout parents de victimes, tous affichaient des visages chargés d’émotion et de tristesse.
Après une brève introduction du maître de cérémonie, le président de la République, se tenant au pupitre, a fait un discours qui a duré presqu’une dizaine de minutes. Cependant, il s’est agi de mots bien choisis et surtout touchants en ce moment solennel. Pour Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire a beaucoup souffert durant ces cinq derniers mois. « Cinq longs et interminables mois, émaillés d’innombrables pertes en vies humaines. Nous avons tous, sans distinction d’ethnie, de religion, de partis politiques ou même de nationalité, vécu dans la peur, dans l’angoisse, dans la faim, avec la mort », a déploré le président de la République.
Selon lui, nombreux sont, hélas, nos compatriotes qui n’écriront pas avec nous les pages de la Côte d’Ivoire nouvelle. Pour toutes ses personnes donc, le président Ouattara est plus que reconnaissant. « Nous, les rescapés, nous devons nous souvenir de nos martyrs et de toutes les victimes de cette crise », a-t-il souligné. Dans cette logique, le Chef de l’Etat a décidé que la journée du 12 mai soit dorénavant célébrée comme « Journée des martyrs en Côte d’Ivoire ».
« Aucun crime ne restera impuni »
Alassane Ouattara a par ailleurs promis que justice sera faite sur tous les crimes et exactions commis lors de cette crise. « Je donne l’assurance à tous qu’aucun crime ne restera impuni », a insisté le Chef de l’Etat, qui a décrété trois jours de deuil national à compter d’hier jeudi. Pour Alassane Ouattara, ces jours de deuil devront permettre aux Ivoiriens de faire leur examen de conscience et d’aboutir à la même conclusion: « plus jamais ça dans notre pays ! ». Pour le président de la République, cette volonté sera également concrétisée à travers la commission « Dialogue, Vérité et Réconciliation » qu’il a décidée de mettre en place, pour permettre à toute la nation de comprendre, de situer les responsabilités et de pouvoir pardonner. Après ces propos saisissants du président Ouattara, un autre instant d’émotion fut la sonnerie aux morts, exécutée sous les rythmes de l’orchestre de la Gendarmerie nationale. Elle a été suivie de l’exécution de l’hymne national et de la mise en berne du drapeau. Un acte qui, par ailleurs, sera exécuté durant trois jours dans toutes les représentations de l’Etat, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur du pays.
Diawara Samou
Après une brève introduction du maître de cérémonie, le président de la République, se tenant au pupitre, a fait un discours qui a duré presqu’une dizaine de minutes. Cependant, il s’est agi de mots bien choisis et surtout touchants en ce moment solennel. Pour Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire a beaucoup souffert durant ces cinq derniers mois. « Cinq longs et interminables mois, émaillés d’innombrables pertes en vies humaines. Nous avons tous, sans distinction d’ethnie, de religion, de partis politiques ou même de nationalité, vécu dans la peur, dans l’angoisse, dans la faim, avec la mort », a déploré le président de la République.
Selon lui, nombreux sont, hélas, nos compatriotes qui n’écriront pas avec nous les pages de la Côte d’Ivoire nouvelle. Pour toutes ses personnes donc, le président Ouattara est plus que reconnaissant. « Nous, les rescapés, nous devons nous souvenir de nos martyrs et de toutes les victimes de cette crise », a-t-il souligné. Dans cette logique, le Chef de l’Etat a décidé que la journée du 12 mai soit dorénavant célébrée comme « Journée des martyrs en Côte d’Ivoire ».
« Aucun crime ne restera impuni »
Alassane Ouattara a par ailleurs promis que justice sera faite sur tous les crimes et exactions commis lors de cette crise. « Je donne l’assurance à tous qu’aucun crime ne restera impuni », a insisté le Chef de l’Etat, qui a décrété trois jours de deuil national à compter d’hier jeudi. Pour Alassane Ouattara, ces jours de deuil devront permettre aux Ivoiriens de faire leur examen de conscience et d’aboutir à la même conclusion: « plus jamais ça dans notre pays ! ». Pour le président de la République, cette volonté sera également concrétisée à travers la commission « Dialogue, Vérité et Réconciliation » qu’il a décidée de mettre en place, pour permettre à toute la nation de comprendre, de situer les responsabilités et de pouvoir pardonner. Après ces propos saisissants du président Ouattara, un autre instant d’émotion fut la sonnerie aux morts, exécutée sous les rythmes de l’orchestre de la Gendarmerie nationale. Elle a été suivie de l’exécution de l’hymne national et de la mise en berne du drapeau. Un acte qui, par ailleurs, sera exécuté durant trois jours dans toutes les représentations de l’Etat, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur du pays.
Diawara Samou
