Présent à la mosquée Fithia d’Abobo le vendredi 13 mai 2011, Karamoko Yayoro n’a pas manqué de témoigner sa compassion à ses frères et sœurs tombés au champ d’honneur. Il entendait emboîter le pas au Président Alassane Ouattara qui a décrété trois jours de deuil national.
«Nous sommes venus apporter notre compassion aux familles éplorées, aux blessés. Nous sommes venus dire aux populations d’Abobo qui ont souffert à l’instar de tous les Ivoiriens qui ont connu les affres de cette guerre, avec l’assassinat de plusieurs personnes dont des femmes, beaucoup de courage et pardon à tous ceux qui ont perdu quelqu’un ou quelque chose. Nous sommes venus leur dire que le sang versé à Abobo soit le ferment de l’unité nationale. Et qu’ils soient les premiers à prôner la réconciliation amorcée par le gouvernement du Président Alassane Ouattara. Notre présence est un élément de cohésion et de réconciliation nationale. Nous sommes venus leur dire que le Président de la République compte sur eux et n’oubliera jamais les victimes de cette barbarie. Et qu’ensemble nous devons penser à la Côte d’Ivoire en gestation avec le Président Ouattara », a déclaré en substance, le Président du Rjr. Pour lui, tout le monde a pris part au combat et la victoire du Rhdp est la victoire de la Côte d’Ivoire ainsi que de toute la Cedeao. C’est pourquoi, il a invité les uns et les autres à aller à la réconciliation parce que nous sommes les enfants d’une même famille. Imam principal de la mosquée Fithia, l’Imam Abdallah Coulibaly a abondé dans le même sens que les nouvelles autorités. « Notre prêche a porté sur la réconciliation, parce que c’est le moment de se réconcilier. Et donc nous avons préparé les cœurs à cela. Je remercie le Président de la République d’avoir initié les trois jours de deuil national. C’est une pratique qui s’accommode aux principes de l’Islam. Cela prouve aussi que le Président a de la considération pour les disparus. C’est une tradition du prophète Mahomet (Saw) qui nous le recommande. Cela va nous amener à la réconciliation, car on ne peut pas se réconcilier entre vivants et oublier les morts. Donc nous avons imploré le bon Dieu d’accepter les prières que nous lui avons adressées à l’endroit de nos morts », a dit l’homme de Dieu. Comme le dit l’autre, si la réconciliation est possible à Duékoué, elle le sera partout en Côte d’Ivoire. Nous disons que si la réconciliation est possible à Abobo et à Yopougon, elle le sera partout à Abidjan.
A Dedi
«Nous sommes venus apporter notre compassion aux familles éplorées, aux blessés. Nous sommes venus dire aux populations d’Abobo qui ont souffert à l’instar de tous les Ivoiriens qui ont connu les affres de cette guerre, avec l’assassinat de plusieurs personnes dont des femmes, beaucoup de courage et pardon à tous ceux qui ont perdu quelqu’un ou quelque chose. Nous sommes venus leur dire que le sang versé à Abobo soit le ferment de l’unité nationale. Et qu’ils soient les premiers à prôner la réconciliation amorcée par le gouvernement du Président Alassane Ouattara. Notre présence est un élément de cohésion et de réconciliation nationale. Nous sommes venus leur dire que le Président de la République compte sur eux et n’oubliera jamais les victimes de cette barbarie. Et qu’ensemble nous devons penser à la Côte d’Ivoire en gestation avec le Président Ouattara », a déclaré en substance, le Président du Rjr. Pour lui, tout le monde a pris part au combat et la victoire du Rhdp est la victoire de la Côte d’Ivoire ainsi que de toute la Cedeao. C’est pourquoi, il a invité les uns et les autres à aller à la réconciliation parce que nous sommes les enfants d’une même famille. Imam principal de la mosquée Fithia, l’Imam Abdallah Coulibaly a abondé dans le même sens que les nouvelles autorités. « Notre prêche a porté sur la réconciliation, parce que c’est le moment de se réconcilier. Et donc nous avons préparé les cœurs à cela. Je remercie le Président de la République d’avoir initié les trois jours de deuil national. C’est une pratique qui s’accommode aux principes de l’Islam. Cela prouve aussi que le Président a de la considération pour les disparus. C’est une tradition du prophète Mahomet (Saw) qui nous le recommande. Cela va nous amener à la réconciliation, car on ne peut pas se réconcilier entre vivants et oublier les morts. Donc nous avons imploré le bon Dieu d’accepter les prières que nous lui avons adressées à l’endroit de nos morts », a dit l’homme de Dieu. Comme le dit l’autre, si la réconciliation est possible à Duékoué, elle le sera partout en Côte d’Ivoire. Nous disons que si la réconciliation est possible à Abobo et à Yopougon, elle le sera partout à Abidjan.
A Dedi