Tonton Bouba organise le 04 juin prochain la fête des mères dénommée" Bonne fête maman". Avant cette date, il situe les enjeux de cette cérémonie.
Vous organisez le 04 juin prochain, l'édition "Bonne fête maman". Pensez-vous que cette édition est opportune ?
Oui, cette édition est opportune parce que les mamans, nos épouses, sont des personnes qui ont souffert pendant cette période de crise. Un exemple, si vous êtes marié, votre femme, quand elle se lève le matin, se pose une question. Comment mon époux et mes enfants vont manger ce midi. Comment elle va faire la cuisine ? Les mamans ont beaucoup souffert pendant la crise. Je pense qu'elles ont besoin de se déstresser un moment. Surtout que parmi elles, certaines sont tombées sous les balles. Nous avons vu ce qui s'est passé à Abobo, à Treichville. Il faut faire en sorte que ces femmes puissent sourire un peu. C'est ce que je veux faire en organisant cette édition.
Est-ce que vous allez penser particulièrement à certaines femmes ?
J'aurai bien voulu, mais, je n'ai pas les moyens. Par le passé, on offrait de l'huile, de la farine, du savon. Mais, J'ai pensé à un journal "Mousso d'Afrique". Pourquoi ? J'y étais pour une interview, j'ai constaté que leur rédaction a été saccagée. Pour un journal qui ne parle que de la femme dans son ensemble, j'ai eu mal au cœur. Pendant cette fête, j'ai bien envie d'aider "Mousso d'Afrique".
Quelle sera la place des femmes d'Abobo dans cette cérémonie ?
J'ai une folle envie de rendre hommage à ces femmes avec mon micro.
Pourquoi vous tenez tant à organiser cette édition au Palais de la culture qui est hors d'usage après les bombardements ?
Le directeur technique qui est M. Ehounou nous a confirmé que la salle de spectacle n'a pas été atteinte. En plus, à Abidjan, je ne vois pas où on pourrait avoir une salle de 4.000 places où les gens pourraient faire la fête dans la sécurité. Parce que si la première dame doit venir, il faut qu'il y ait la sécurité. Nous sommes à notre 10e édition. Et nous avons des mémés qui viennent. Quand je parle de mamans, il s'agit de celles qui sont âgées de 18 à 81 ans.
Pourquoi forcément la Première dame comme marraine ?
Je l'ai déjà fait avec Mme Simone Gbagbo à l'époque. Mme Dominique Ouattara, en dehors de son statut de première dame, c'est une femme qui m'a beaucoup sollicité pour ses arbres de Noël dans le cadre de son Ong Children of Africa. Et, je me rappelle, une fois, je faisais Retro Wozo un lundi, il y a 6 ans environ, elle remettait des dons d'une valeur de 3 millions à Adjouffou aux enfants de bas quartiers. Elle m'a appelé elle-même. Elle était avec Mme Dagri Diabaté. J'ai dit ,Mme Dominique Ouattara, je suis en train de faire Retro Wozo. Elle a dit "faites votre travail, quand vous finirez, je vous attends" .C'était un trop grand respect pour ma petite personne. Et de deux, sachant que c'est une femme au grand cœur, je pense qu'elle pourrait apporter une réponse concernant ce qu'on pourra faire pour les femmes d'Abobo.
Vous aussi, vous avez choisi comme thème, la réconciliation nationale. Pourquoi ?
Les raisons sont simples. Le président de la République nous demande de nous pardonner et de nous réconcilier. Vous en tant que journaliste, moi en tant qu'animateur, nous devons être le relais. Moi, je pense humblement que comme la femme donne naissance, son message porte mieux. Ensemble donc, nous allons lancer des messages de réconciliation dans les langues de la Côte d'Ivoire. Je pense que quand une maman dit :" pardonnons-nous ", ce message est plus agréable à entendre et les gens prennent cela avec beaucoup plus de cœur. Voici pourquoi j'ai adhéré à ce thème. Je pense aussi que l'occasion s'y prête. A l'époque, j'ai fait Wozo de la réconciliation, de la paix. j'ai fait aussi la promotion des femmes du vivrier. La promotion des femmes vendeuses de poissons à Siporex, les femmes commerçantes de pagnes. Donc, je me dis que c'est un plateau intéressant.
Combien de femmes attendez-vous le 4 juin ?
4000 femmes parce que la salle ne peut contenir que 4000 places. Sinon on peut doubler. Mais pour une question de sécurité, on va se limiter à ce nombre. Habituellement, nous fixons le ticket d'entrée à 5000 francs. Mais cette année, on le fera à 3000, c'est ma contribution. Je le fais parce que les gens n'ont pas assez de moyens. Je ferai en sorte que les 25 premières présidentes d'associations qui prendront les tickets, pour au moins 25 femmes, soient installées aux côtés de la marraine.
Pouvez-vous nous donner les différentes articulations de cette fête ?
La fête est basée sous le bal poussière. En dehors de cela, j’organise des jeux et les femmes repartent avec des cadeaux. En fait, elles viennent pour oublier, se défouler et danser dansent. C'est une grande boîte de nuit que je fais pour les mamans et les "mémés".
Interview réalisée par Djè KM
Coll : Ekra Morgane
Vous organisez le 04 juin prochain, l'édition "Bonne fête maman". Pensez-vous que cette édition est opportune ?
Oui, cette édition est opportune parce que les mamans, nos épouses, sont des personnes qui ont souffert pendant cette période de crise. Un exemple, si vous êtes marié, votre femme, quand elle se lève le matin, se pose une question. Comment mon époux et mes enfants vont manger ce midi. Comment elle va faire la cuisine ? Les mamans ont beaucoup souffert pendant la crise. Je pense qu'elles ont besoin de se déstresser un moment. Surtout que parmi elles, certaines sont tombées sous les balles. Nous avons vu ce qui s'est passé à Abobo, à Treichville. Il faut faire en sorte que ces femmes puissent sourire un peu. C'est ce que je veux faire en organisant cette édition.
Est-ce que vous allez penser particulièrement à certaines femmes ?
J'aurai bien voulu, mais, je n'ai pas les moyens. Par le passé, on offrait de l'huile, de la farine, du savon. Mais, J'ai pensé à un journal "Mousso d'Afrique". Pourquoi ? J'y étais pour une interview, j'ai constaté que leur rédaction a été saccagée. Pour un journal qui ne parle que de la femme dans son ensemble, j'ai eu mal au cœur. Pendant cette fête, j'ai bien envie d'aider "Mousso d'Afrique".
Quelle sera la place des femmes d'Abobo dans cette cérémonie ?
J'ai une folle envie de rendre hommage à ces femmes avec mon micro.
Pourquoi vous tenez tant à organiser cette édition au Palais de la culture qui est hors d'usage après les bombardements ?
Le directeur technique qui est M. Ehounou nous a confirmé que la salle de spectacle n'a pas été atteinte. En plus, à Abidjan, je ne vois pas où on pourrait avoir une salle de 4.000 places où les gens pourraient faire la fête dans la sécurité. Parce que si la première dame doit venir, il faut qu'il y ait la sécurité. Nous sommes à notre 10e édition. Et nous avons des mémés qui viennent. Quand je parle de mamans, il s'agit de celles qui sont âgées de 18 à 81 ans.
Pourquoi forcément la Première dame comme marraine ?
Je l'ai déjà fait avec Mme Simone Gbagbo à l'époque. Mme Dominique Ouattara, en dehors de son statut de première dame, c'est une femme qui m'a beaucoup sollicité pour ses arbres de Noël dans le cadre de son Ong Children of Africa. Et, je me rappelle, une fois, je faisais Retro Wozo un lundi, il y a 6 ans environ, elle remettait des dons d'une valeur de 3 millions à Adjouffou aux enfants de bas quartiers. Elle m'a appelé elle-même. Elle était avec Mme Dagri Diabaté. J'ai dit ,Mme Dominique Ouattara, je suis en train de faire Retro Wozo. Elle a dit "faites votre travail, quand vous finirez, je vous attends" .C'était un trop grand respect pour ma petite personne. Et de deux, sachant que c'est une femme au grand cœur, je pense qu'elle pourrait apporter une réponse concernant ce qu'on pourra faire pour les femmes d'Abobo.
Vous aussi, vous avez choisi comme thème, la réconciliation nationale. Pourquoi ?
Les raisons sont simples. Le président de la République nous demande de nous pardonner et de nous réconcilier. Vous en tant que journaliste, moi en tant qu'animateur, nous devons être le relais. Moi, je pense humblement que comme la femme donne naissance, son message porte mieux. Ensemble donc, nous allons lancer des messages de réconciliation dans les langues de la Côte d'Ivoire. Je pense que quand une maman dit :" pardonnons-nous ", ce message est plus agréable à entendre et les gens prennent cela avec beaucoup plus de cœur. Voici pourquoi j'ai adhéré à ce thème. Je pense aussi que l'occasion s'y prête. A l'époque, j'ai fait Wozo de la réconciliation, de la paix. j'ai fait aussi la promotion des femmes du vivrier. La promotion des femmes vendeuses de poissons à Siporex, les femmes commerçantes de pagnes. Donc, je me dis que c'est un plateau intéressant.
Combien de femmes attendez-vous le 4 juin ?
4000 femmes parce que la salle ne peut contenir que 4000 places. Sinon on peut doubler. Mais pour une question de sécurité, on va se limiter à ce nombre. Habituellement, nous fixons le ticket d'entrée à 5000 francs. Mais cette année, on le fera à 3000, c'est ma contribution. Je le fais parce que les gens n'ont pas assez de moyens. Je ferai en sorte que les 25 premières présidentes d'associations qui prendront les tickets, pour au moins 25 femmes, soient installées aux côtés de la marraine.
Pouvez-vous nous donner les différentes articulations de cette fête ?
La fête est basée sous le bal poussière. En dehors de cela, j’organise des jeux et les femmes repartent avec des cadeaux. En fait, elles viennent pour oublier, se défouler et danser dansent. C'est une grande boîte de nuit que je fais pour les mamans et les "mémés".
Interview réalisée par Djè KM
Coll : Ekra Morgane