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Société Publié le vendredi 8 juillet 2011 | Le Temps

Insécurité à Abidjan : Des domiciles braqués en plein jour

Les braquages sont devenus monnaie courante à Abidjan. Même les quartiers huppés, longtemps épargnés, sont désormais des cibles de choix pour les gangsters. Les Abidjanais vivent en ces temps-ci, des moments de peur panique. Les attaques à mains armées et autres agressions connaissent une forte résurgescence. En effet, depuis quelques semaines, on assiste à une recrudescence des agressions à mains armées dans la commune autrefois paisible de Cocody, plus précisément à la Riviera Bounoumin. Le traumatisme est tel que la population de ce quartier vit à présent des moments d’intense frayeur. Selon les témoignages, alors que des femmes vaquaient à leurs occupations, des inconnus armés ont fait irruption au domicile d’un de leur voisin à Cocody, le mardi 5 juillet 2011, dans la matinée. Tétanisées par la peur, ces femmes ont assisté impuissantes à l’agression de la victime. Les bandits se sont ensuite retirés sans être inquiétés, avec leur butin. C’est dire que la situation devient insupportable pour les habitants de ce quartier. A la Riviera Bounoumin, un braquage a été perpétré non loin du domicile de l’ex-ministre Jean-Jacques Béchio, en pleine journée. Un cadre du ministère de l’Economie et des Finances qui a requit l’anonymat a été dévalisé sous la menace d’armes de guerre, en présence de sa famille. Tout ayant été emporté chez lui, c’est la désolation dans cette famille qui se remet à peine de sortir de la crise postélectorale. Dans le quartier, les habitants se barricadent désormais. Si bien qu’il devient difficile pour les uns et les autres de rendre, à l’improviste, des visites de courtoisie à leurs amis et connaissances. Et même à leurs proches parents. La peur ayant traumatisé les habitants de ce quartier. La nuit tombée, c’est l’angoisse et la psychose dans tout le District d’Abidjan. Alors que les autorités actuelles ont promis aux Ivoiriens de veiller sur les personnes et les biens. En attendant que la sérénité revienne dans le pays, le calvaire de la population continue et tout le monde vit la peur au ventre.
Jean-Baptiste Essis
Jean.essis@gmail.com
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