5 cambriolages en une nuit. Des bandits armés comme allant en guerre écument depuis quelques jours les domiciles et certaines agences de micro finances de la cité des antilopes. La nuit de mercredi à jeudi dernier le record d’attaques à main armée a atteint un pic jamais égalé. Apres la série de 13 motos volées ou arrachée à leur propriétaires la semaine dernière, ce sont, les agences de micro finances de ‘’ Bromala’’ au quartier commerce, de money gram, non loin du 3e arrondissement de police, au quartier marrais, les bureaux de la mairie Technique et ceux du directeur de cabinet du maire et enfin le domicile du président du conseil général de Mankono et conseiller du président Alassane Ouattara. Maître Fofana Issouf, qui ont été pris pour cible. Plus que leur nombre, c’est la simultanéité de ces cambriolages qui inquiète les populations. Dans les agences de money gram et de la micro finance ‘‘Bromala’’, les braqueurs ont fait main basse sur les coffres forts contenant respectivement, selon leur gérants, les sommes de plus de 1 00 000 et 366 000 de francs après avoir ligoté les gardiens et défoncés portes et fenêtres. Selon les informations recueillies au près de témoins, à ‘‘Bromala’’ tout comme à l’agence money gram, les gangsters, armés de pistolets et de Kalachnikovs ont opérés à bord d’un véhicule ‘‘ personnel’’ de couleur grise dans la quelle il ont embarqués leur butin. Dans la même nuit, les bureaux des services techniques de la mairie sis au quartier ‘‘ Lobia’’ et celui du directeur de cabinet du maire ont, eux aussi, été visitées. A la mairie technique, les braqueurs ont emportés, après avoir fracturés les portes du secrétariat du directeur technique de la mairie, un ordinateur. Quant au domicile du président du conseil général de Mankono, maître Fofana Issouf, il a été littéralement mis à sac. Son épouse et ses enfants ont été ligotés et les chambres, fouillées de fond en comble. Un commando de six hommes armés de fusils de guerre a fait irruption aux environs de 3 heures dans la même nuit du mercredi à jeudi. Les quidams, de vrais professionnels, ont tenus pendant plus d’une heure, en respect la maisonnée du conseiller du président, en mission. Bijoux, ordinateurs, portables et une forte somme d’argent ont constitués leur butin. Ce sont des enfants et une femme encore sous le choc que nous avons rencontré dans la matinée, hier. En somme un regains de braquages e d’attaques qui fait ressurgir la question de la réouverture de la prison civile, fermée depuis le début de la crise post électorale. Cet édifice, rénové par les soins de l’ONUCI, attend encore ses premiers pensionnaires. Les cachots de la seule brigade de gendarmerie qui fonctionne en ce moment à plein temps, la brigade ville, sont littéralement débordés selon son commandant l’adjudant Coulibaly. De ce fait, plusieurs anciens prisonniers sont encore en liberté. En tout cas, Il est peu, aujourd’hui, d’affirmer que les populations, vivent dans une totale psychose. Le système judiciaire, encore dormant, doit incessamment fonctionner correctement pour faire baisser le taux d’insécurité devenu insoutenable.ces derniers temps, il ne fait pas bon vivre dans la cité des antilopes du fait de ces nombreux braquages. Vivement que les FRCI entrent en scène.
DK
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