Abidjan, 13 oct 2011 (AFP) - Un hommage national a été rendu jeudi aux quelque 3.000 personnes tuées lors de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011 en Côte d`Ivoire, lors d`une cérémonie à Abidjan marquée par un appel du président Alassane Ouattara au "pardon", a constaté l`AFP.
Dans le quartier d`Abobo (nord), fief de M. Ouattara, plusieurs milliers de personnes, dont de nombreuses familles de victimes, ont assisté à la cérémonie sur un terrain jouxtant le cimetière municipal, où avaient été installés une centaine de cerceuils recouverts du drapeau ivoirien.
En présence de membres du gouvernement, de chefs religieux et coutumiers, M. Ouattara a lancé un nouvel appel au "pardon", dans une atmosphère empreinte d`émotion.
"Le pardon le plus fort est celui qui est accordé par la victime. C`est sur vous que repose le succès de notre oeuvre de réconciliation", a-t-il déclaré à l`adresse des familles.
"Le plus grand hommage que nous puissions rendre à nos disparus, c`est de bâtir une Côte d`Ivoire unie, forte et rassemblée", a-t-il ajouté. Après des prières musulmane et chrétienne, l`hommage s`est achevé symboliquement avec l`inhumation d`un jeune homme de 21 ans tué à la machette, et la remise de la centaine d`autres cercueils aux familles.
Une première cérémonie d`hommage avait eu lieu le 12 mai au palais présidentiel, dans le cadre d`un deuil national de trois jours dédié aux victimes.
Une Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a été installée fin septembre pour tourner la page de la crise née du refus du président déchu Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010, et conclue en avril par deux semaines de guerre.
Fief de M. Ouattara à Abidjan, Abobo est un quartier symbole, théâtre de plusieurs tueries commises par les forces armées pro-Gbagbo. Le camp Gbagbo, lui, met en avant les exactions attribuées notamment aux pro-Ouattara dans son bastion de Yopougon (ouest d`Abidjan) et dans l`ouest du pays.
tmo/sba
Dans le quartier d`Abobo (nord), fief de M. Ouattara, plusieurs milliers de personnes, dont de nombreuses familles de victimes, ont assisté à la cérémonie sur un terrain jouxtant le cimetière municipal, où avaient été installés une centaine de cerceuils recouverts du drapeau ivoirien.
En présence de membres du gouvernement, de chefs religieux et coutumiers, M. Ouattara a lancé un nouvel appel au "pardon", dans une atmosphère empreinte d`émotion.
"Le pardon le plus fort est celui qui est accordé par la victime. C`est sur vous que repose le succès de notre oeuvre de réconciliation", a-t-il déclaré à l`adresse des familles.
"Le plus grand hommage que nous puissions rendre à nos disparus, c`est de bâtir une Côte d`Ivoire unie, forte et rassemblée", a-t-il ajouté. Après des prières musulmane et chrétienne, l`hommage s`est achevé symboliquement avec l`inhumation d`un jeune homme de 21 ans tué à la machette, et la remise de la centaine d`autres cercueils aux familles.
Une première cérémonie d`hommage avait eu lieu le 12 mai au palais présidentiel, dans le cadre d`un deuil national de trois jours dédié aux victimes.
Une Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a été installée fin septembre pour tourner la page de la crise née du refus du président déchu Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010, et conclue en avril par deux semaines de guerre.
Fief de M. Ouattara à Abidjan, Abobo est un quartier symbole, théâtre de plusieurs tueries commises par les forces armées pro-Gbagbo. Le camp Gbagbo, lui, met en avant les exactions attribuées notamment aux pro-Ouattara dans son bastion de Yopougon (ouest d`Abidjan) et dans l`ouest du pays.
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