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Kéita Sanodo (père de Kéita Yacouba, assassiné le 4 février 2011) : « Enfin une sépulture… »
« Je suis très content qu’aujourd’hui mon fils ait trouvé une sépulture, grâce au président de la République. Je le remercie infiniment, parce que, depuis 6 mois, le corps de l’enfant était à la morgue et on ne savait pas comment faire la levée du corps. Aujourd’hui, c’est chose faite et je l’en remercie».
Rokya Sylla (mère de Sékou Sylla) : «Je prie pour les morts»
Je n’ai que des bénédictions à faire pour les disparus. Que Dieu leur accorde sa miséricorde, qu’il accorde le repos à leurs âmes et qu’il illumine leurs tombes. Je prie Dieu de faire du pouvoir d’Alassane Ouattara un moment de grande joie pour tous les habitants de ce pays ».
Taoua Miminan Ouattara (belle-fille de Médou Ibrahim Ouattara) : « Le président ne nous a pas oubliés »
Ils ont été honorés par le président de la République. Je suis vraiment contente parce que le président ne nous a pas oubliés. Tout ne se limite pas au matériel ; le fait qu’il se soit déplacé jusqu’ici, est un grand honneur ».
Doumbia Fanta (secrétaire générale de la Voix de la jeunesse active d’Abobo) : « J’ai ramassé des corps »
« Pendant la crise, notre organisation s’est engagée dans le ramassage des corps. Je revois encore les crimes qui ont été perpétrés pendant la période post-électorale ; tout ce que je peux demander aux uns et aux autres, c’est de pardonner pour revivre ensemble. Je veux vraiment une Côte d’Ivoire réunifiée. Qu’on vive en parfaite harmonie comme dans le temps de notre feu grand-père, Houphouet-Boigny. Je demande sincèrement à tous de pardonner sincèrement, du fond du cœur. J’ai moi-même perdu mon mari en 2007, pendant la crise. Mais je demande qu’on se pardonne. Il faut que nos enfants grandissent dans la paix et dans l’harmonie retrouvée, pour une Côte d’Ivoire parfaite ».
Aboudramane Dembélé (père d’Alassane) : « Nous sommes soulagés»
Tout le monde était sorti de la maison ; mon fils était devant la porte ; dès qu’il a mis le nez dehors, on l’a abattu parce qu’il a chanté « Ado la solution ». II a été tué devant la porte de la cour. Après cette cérémonie, on ne peut que remercier le président. Même si on doit faire quelque chose après, mais l’effort qu’il a déjà fait nous soulage. On lui dit merci ».
Propos recueillis par B.K.I.
Le film
10 h 24 : le chef d’état-major général des Frci, le général de division Soumaïla Bakayoko, arrive au lieu de la cérémonie. Il est accueilli par des officiers dont des généraux. Il procède à la revue des troupes avant de regagner sa place.
10 h 31 : le Premier ministre, Guillaume Soro se signale. Après lui, d’autres ministres dont Rémy Allah Kouadio et Alain Lobognon. S’en est fallu de peu pour que ce dernier dispute l’arrivée avec le chef de l’Etat : 10 h 57.
10 h 58 : la voiture de commandement du président de la République, Alassane Ouattara, s’immobilise. Il est devancé par son épouse. La cérémonie est prévue à 11h. L’assistance s’exclame devant cette ponctualité. Mais, prochainement, nous, nous n’en parlerons pas. Pour ne pas faire injure au président de la République qui nous montre, à chaque occasion, que la ponctualité est naturelle chez lui. Et, que nous devrions tous suivre.
11 h 30 : le président de la République fait son discours en présence d’illustres invités dont les chefs d’institutions et les ministres. Il dit sa compassion aux parents des victimes pour le deuil qui les frappe. Et, les invite au pardon. Phrase-choc, pleine de sens : « le pardon le plus fort est celui accordé par la victime ». A sa suite, à 11h 38, l’imam Traoré Mamadou de la grande mosquée de la Riviera golf et le vicaire général de l’archidiocèse d’Abidjan, Pascal Séka Tadet, prie pour les morts.
11 h 49 : le chef de l’Etat, accompagné de la première Dame, dépose une gerbe de fleurs sur le cercueil de Yéo Yaramissa. Cet acte symbolique est suivi par la sonnerie aux morts. A 11h 58, le corbillard N° 1 vient chercher le corps du jeune Yaramissa pour le conduire à sa dernière demeure.
12 h 04 : l’hommage de la Nation aux martyrs prend fin avec le départ du drapeau.
Une sélection de B.K.I.
Kéita Sanodo (père de Kéita Yacouba, assassiné le 4 février 2011) : « Enfin une sépulture… »
« Je suis très content qu’aujourd’hui mon fils ait trouvé une sépulture, grâce au président de la République. Je le remercie infiniment, parce que, depuis 6 mois, le corps de l’enfant était à la morgue et on ne savait pas comment faire la levée du corps. Aujourd’hui, c’est chose faite et je l’en remercie».
Rokya Sylla (mère de Sékou Sylla) : «Je prie pour les morts»
Je n’ai que des bénédictions à faire pour les disparus. Que Dieu leur accorde sa miséricorde, qu’il accorde le repos à leurs âmes et qu’il illumine leurs tombes. Je prie Dieu de faire du pouvoir d’Alassane Ouattara un moment de grande joie pour tous les habitants de ce pays ».
Taoua Miminan Ouattara (belle-fille de Médou Ibrahim Ouattara) : « Le président ne nous a pas oubliés »
Ils ont été honorés par le président de la République. Je suis vraiment contente parce que le président ne nous a pas oubliés. Tout ne se limite pas au matériel ; le fait qu’il se soit déplacé jusqu’ici, est un grand honneur ».
Doumbia Fanta (secrétaire générale de la Voix de la jeunesse active d’Abobo) : « J’ai ramassé des corps »
« Pendant la crise, notre organisation s’est engagée dans le ramassage des corps. Je revois encore les crimes qui ont été perpétrés pendant la période post-électorale ; tout ce que je peux demander aux uns et aux autres, c’est de pardonner pour revivre ensemble. Je veux vraiment une Côte d’Ivoire réunifiée. Qu’on vive en parfaite harmonie comme dans le temps de notre feu grand-père, Houphouet-Boigny. Je demande sincèrement à tous de pardonner sincèrement, du fond du cœur. J’ai moi-même perdu mon mari en 2007, pendant la crise. Mais je demande qu’on se pardonne. Il faut que nos enfants grandissent dans la paix et dans l’harmonie retrouvée, pour une Côte d’Ivoire parfaite ».
Aboudramane Dembélé (père d’Alassane) : « Nous sommes soulagés»
Tout le monde était sorti de la maison ; mon fils était devant la porte ; dès qu’il a mis le nez dehors, on l’a abattu parce qu’il a chanté « Ado la solution ». II a été tué devant la porte de la cour. Après cette cérémonie, on ne peut que remercier le président. Même si on doit faire quelque chose après, mais l’effort qu’il a déjà fait nous soulage. On lui dit merci ».
Propos recueillis par B.K.I.
Le film
10 h 24 : le chef d’état-major général des Frci, le général de division Soumaïla Bakayoko, arrive au lieu de la cérémonie. Il est accueilli par des officiers dont des généraux. Il procède à la revue des troupes avant de regagner sa place.
10 h 31 : le Premier ministre, Guillaume Soro se signale. Après lui, d’autres ministres dont Rémy Allah Kouadio et Alain Lobognon. S’en est fallu de peu pour que ce dernier dispute l’arrivée avec le chef de l’Etat : 10 h 57.
10 h 58 : la voiture de commandement du président de la République, Alassane Ouattara, s’immobilise. Il est devancé par son épouse. La cérémonie est prévue à 11h. L’assistance s’exclame devant cette ponctualité. Mais, prochainement, nous, nous n’en parlerons pas. Pour ne pas faire injure au président de la République qui nous montre, à chaque occasion, que la ponctualité est naturelle chez lui. Et, que nous devrions tous suivre.
11 h 30 : le président de la République fait son discours en présence d’illustres invités dont les chefs d’institutions et les ministres. Il dit sa compassion aux parents des victimes pour le deuil qui les frappe. Et, les invite au pardon. Phrase-choc, pleine de sens : « le pardon le plus fort est celui accordé par la victime ». A sa suite, à 11h 38, l’imam Traoré Mamadou de la grande mosquée de la Riviera golf et le vicaire général de l’archidiocèse d’Abidjan, Pascal Séka Tadet, prie pour les morts.
11 h 49 : le chef de l’Etat, accompagné de la première Dame, dépose une gerbe de fleurs sur le cercueil de Yéo Yaramissa. Cet acte symbolique est suivi par la sonnerie aux morts. A 11h 58, le corbillard N° 1 vient chercher le corps du jeune Yaramissa pour le conduire à sa dernière demeure.
12 h 04 : l’hommage de la Nation aux martyrs prend fin avec le départ du drapeau.
Une sélection de B.K.I.