La nuit du vendredi 2 mars a été mouvementée pour les habitants de Bonoua. Commerces fermés, gare routière déserte, population terrée chez elle. A l’origine de ‘’ce couvre-feu’’, un échange de tirs entre éléments des forces républicaines et des malfrats. Des individus mal intentionnés avaient investi les anciens locaux de la sous-préfecture de la ville, qu’ils ont érigés en un coupe-gorge pour les habitants qui étaient rançonnés et agressés sans oublier les opérateurs économiques qui subissaient le même sort. La sous-préfecture était devenue un fumoir où tous les délinquants de la ville se retrouvaient pour mettre à exécution leur sale besogne. C’est à cet état de fait que les forces républicaines aidées de la police et de la gendarmerie ont décidé de mettre un terme le vendredi 2 mars. Dès 18 heures, les forces régulières investissent donc le nid des bandits pour une attaque surprise. A l’issue de l’opération qui aura conduit à la déroute de tous les malfrats qui malheureusement ont pris la fuite, on dénombre un mort parmi les forces républicaines et deux malfrats emprisonnés qui sous le coup des substances ingurgitées n’ont pu s’échapper. Un ratissage alimenté par des coups de feu a donc eu lieu à travers les différentes artères de la ville pour débusquer ces indélicats individus. Ce qui a fait penser à un couvre-feu pour les habitants qui ont préféré rester chez eux afin d’éviter toutes représailles. Malgré la perte d’un élément dans leur camp, les hommes du général Soumaïla Bakayoko ont rempli leur mission. C’est encore l’occasion d’appeler à la collaboration entre population et forces régulières afin d’extirper ce genre d’individus de la société. Hier dimanche, une réunion s’est tenue entre autorités administratives et responsables des forces républicaines dans la région pour coordonner les efforts en matière de sécurité pour les populations.
Franck O.
Franck O.
