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Société Publié le mercredi 7 mars 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Bouaké / Horreur à la Sari : Un ex-élément des FAFN tue deux personnes avant d’être lui-même tué par les populations

© L’intelligent d’Abidjan Par Aristide
Contestation du résultat des urnes par Laurent Gbagbo : Soldats des Forces nouvelles et de la Garde républicaine se sont affrontés à la Riviera
Jeudi 16 décembre 2010. Abidjan. Riviera Golf. Photo: soldats des FAFN en route pour le front
Il y a une recrudescence de la violence à Bouaké depuis quelque temps. Le dernier rapport de Human Rights Watch du lundi 5 mars 2012 en dit long sur l’insécurité qui y règne. Hier mardi 6 mars 2012, un ancien démobilisé des FAFN a abattu deux personnes à coup de sabre avant d’être lui-même tué et calciné par les commerçants de la gare routière, non loin du feu de la Sari.

Horrible a été la journée du mardi 6 mars. Un élément démobilisé des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) surnommé Commando-couteau, armé de sabre, s’est transformé en boucher humain. Ses cibles ont été une femme et un homme qui ne savaient pas qu’ils avaient rendez-vous avec la mort. Dans tous ses apparats de dozo aux dires d’un témoin oculaire, «il a tailladé un homme qui a rendu l’âme. Il a aussi découpé en morceaux, une jeune dame». Et de préciser que la femme serait d’origine nigériane et avait à ses côtés, son enfant d’à peine trois (03) ans. Sa troisième victime est un jeune garçon qui a été grièvement blessé. C’est à la suite de cette boucherie que les commerçants de la gare routière ont pris le taureau par les cornes. La suite sera fatale pour le bourreau. Après son forfait, ‘’Commando-couteau est’’ pourchassé, maîtrisé et calciné. Mais auparavant, selon des témoignages, la police militaire qui avait été appelée est arrivée quelques heures plus tard. Les Ivoiriens et particulièrement les habitants de Bouaké ont été éprouvés par de longues années de troubles et de terreur. Par la faute de certains bandits de grand chemin qui ont pu s’accaparer des armes de guerre suite aux casses des différentes prisons et au départ des com’zones vers le Sud, l’insécurité s’est petit à petit installée à Bouaké. A quand la fin de ces actes criminels en Côte d’Ivoire ? C’est la préoccupation aujourd’hui de bon nombre de Bouakéens.

Bosco de Paré
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