Traoré Fatogoma, élément de la police militaire, n’est plus de ce monde. Il a été tué hier matin, par les éléments de Koné Abdoulaye, dit Massa. De sources militaires, ce sont en effet les éléments de ce dernier qui ont ouvert le feu sur un détachement de la police militaire. La scène s’est déroulée au petit matin d’hier dans les environs du centre culturel de la commune d’Abobo, plus précisément à l’immeuble des impôts de ce quartier. Un immeuble qu’occupe, depuis la fin de la crise, des personnes en armes qui se réclament des FRCI. De sources concordantes, ces derniers passeraient leur temps à racketter les pauvres populations de la commune. C’est pour mettre fin à ce désordre qu’une équipe de la police militaire s’est déportée sur les lieux. Un élément de cette expédition qui a requis l’anonymat rapporte que c’est autour de 4 h du matin que le commando a quitté le camp d’Adjamé pour Abobo. « L’opération s’est bien déroulée. Nous avons interpellé une trentaine de personnes, y compris leur chef Abdoulaye Kouyaté dit « Rasta ». Nous sommes remontés dans l’immeuble pour une fouille minutieuse du local à la recherche d’armes qui seraient dissimulées dans l’appartement », indique-t-il. C’est en ce moment que des tirs nourris ont été entendus. Les instructions ont été données pour qu’il n’y ait pas de réplique du côté de la police militaire. C’est au cours de ces tirs que le nommé Traoré Fatogoma a été fauché. Avec méthode, le commando de la police militaire a réussi à mettre la main sur plusieurs éléments des agresseurs. Leur chef, Koné Abdoulaye dit « Massa » a également été arrêté et conduit à la base de la police militaire où il est interné en ce moment. Ces échanges de tirs ont créé une panique générale à Abobo. Autour de 11h, une délégation de l’état-major des FRCI s’est rendue à la base de la police militaire pour y tenir une réunion d’urgence. Rien n’a filtré de cette rencontre. D’autres rencontres au plus haut niveau sont prévues dans les jours à venir pour en finir définitivement avec ces crises à répétition à Abobo.
Arrêter le désordre
A Abobo, le désordre n’a que trop duré. Depuis la fin de la crise, des groupuscules en armes règnent en maître dans certains quartiers d’Abobo, mais aussi sur les différentes artères de la commune. Armes au point, ils n’hésitent pas à racketter les pauvres populations, surtout les transporteurs de la commune. Ils continuent d’occuper des édifices publics au privé, malgré l’appel du chef de l’Etat qui les invite à libérer ces sites et à entrer dans les casernes. A Abobo, on continue de faire la sourde oreille, on vit comme s’il y avait un Etat dans un Etat. Ce qui n’est pas acceptable 14 mois après la fin de la crise postélectorale. Il urge donc que les autorités militaires prennent les taureaux par les cornes pour définitivement résoudre ce problème. Il y va de la sécurité nationale.
TL
Arrêter le désordre
A Abobo, le désordre n’a que trop duré. Depuis la fin de la crise, des groupuscules en armes règnent en maître dans certains quartiers d’Abobo, mais aussi sur les différentes artères de la commune. Armes au point, ils n’hésitent pas à racketter les pauvres populations, surtout les transporteurs de la commune. Ils continuent d’occuper des édifices publics au privé, malgré l’appel du chef de l’Etat qui les invite à libérer ces sites et à entrer dans les casernes. A Abobo, on continue de faire la sourde oreille, on vit comme s’il y avait un Etat dans un Etat. Ce qui n’est pas acceptable 14 mois après la fin de la crise postélectorale. Il urge donc que les autorités militaires prennent les taureaux par les cornes pour définitivement résoudre ce problème. Il y va de la sécurité nationale.
TL