Hier à Yamoussoukro, le président Alassane Ouattara, ouvrant la 5ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, a fait remarquer qu’en la matière, beaucoup reste à faire malgré les progrès.
«Aujourd’hui si l’on reconnaît de façon unanime, une nette amélioration de la situation des droits de l’Homme en Afrique, force est de constater qu’il reste encore du chemin à parcourir pour consacrer la vie humaine. En vérité les droits de l’Homme, c`est-à-dire le droit de chacun d’être un homme, sont encore loin d’être garantis», a déclaré Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat constate la dégradation de l’environnement, les violences liées au genre, la prolifération des armes de destruction massive et des armes légères de petits calibres, le nombre important de conflits prolongés, le taux élevé d’illettrés et de pauvreté, le fléau du Vih/Sida et la corruption. Tous, des obstacles à la réalité des droits de l’Homme en Afrique.
S’agissant de la Côte d’Ivoire, il soutient que «l’état catastrophique des droits de l’Homme et des libertés publiques, constaté ces dernières années, tirait son origine de l’absence de véritable politique de protection des droits humains et d’une culture généralisée de l’impunité durant la décennie 2000- 2010 ». Ce qui explique que dès sa prise de fonction, il a engagé le pays à travers diverses dispositions institutionnelles et juridiques sur la voie d’un Etat de droit, avec une lutte sans merci contre l’impunité et «la réalisation d’une ligne politique apaisée et de la promotion d’une culture des droits humains». Sans compter l’introduction de l’enseignement aux droits humains et aux droits de l’Homme et à la citoyenneté dans les écoles dès le primaire pour que les enfants en soient imprégnés. Idem pour la mise en œuvre effective des instruments juridiques internationaux relatifs à la promotion et la protection des droits de l’Homme auxquels l’Etat a souscrit. Par exemple, rendre la Commission nationale des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire en conformité avec les principes de Paris ou encore la ratification des conventions relatives à la réduction des cas d’apatridie. Pour rendre la Commission plus efficace dans «les 25 prochaines années, il est impératif qu’en tant que principale institution chargée de promouvoir et protéger les droits humains sur le continent, l`Union africaine l’appuie pleinement, afin de s`assurer qu`elle continue à garantir le droit des peuples africains», a plaidé Mme Catherine Dupe Atoki, la présidente. De même invite-t-elle les Etats-parties à la Charte à respecter leurs engagements et obligations. « Je lance un appel aux organes délibérants de l`Union africaine à traiter d`urgence la situation où les États-membres ont ouvertement refusé de mettre en œuvre nos décisions», a-t-elle dit.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
«Aujourd’hui si l’on reconnaît de façon unanime, une nette amélioration de la situation des droits de l’Homme en Afrique, force est de constater qu’il reste encore du chemin à parcourir pour consacrer la vie humaine. En vérité les droits de l’Homme, c`est-à-dire le droit de chacun d’être un homme, sont encore loin d’être garantis», a déclaré Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat constate la dégradation de l’environnement, les violences liées au genre, la prolifération des armes de destruction massive et des armes légères de petits calibres, le nombre important de conflits prolongés, le taux élevé d’illettrés et de pauvreté, le fléau du Vih/Sida et la corruption. Tous, des obstacles à la réalité des droits de l’Homme en Afrique.
S’agissant de la Côte d’Ivoire, il soutient que «l’état catastrophique des droits de l’Homme et des libertés publiques, constaté ces dernières années, tirait son origine de l’absence de véritable politique de protection des droits humains et d’une culture généralisée de l’impunité durant la décennie 2000- 2010 ». Ce qui explique que dès sa prise de fonction, il a engagé le pays à travers diverses dispositions institutionnelles et juridiques sur la voie d’un Etat de droit, avec une lutte sans merci contre l’impunité et «la réalisation d’une ligne politique apaisée et de la promotion d’une culture des droits humains». Sans compter l’introduction de l’enseignement aux droits humains et aux droits de l’Homme et à la citoyenneté dans les écoles dès le primaire pour que les enfants en soient imprégnés. Idem pour la mise en œuvre effective des instruments juridiques internationaux relatifs à la promotion et la protection des droits de l’Homme auxquels l’Etat a souscrit. Par exemple, rendre la Commission nationale des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire en conformité avec les principes de Paris ou encore la ratification des conventions relatives à la réduction des cas d’apatridie. Pour rendre la Commission plus efficace dans «les 25 prochaines années, il est impératif qu’en tant que principale institution chargée de promouvoir et protéger les droits humains sur le continent, l`Union africaine l’appuie pleinement, afin de s`assurer qu`elle continue à garantir le droit des peuples africains», a plaidé Mme Catherine Dupe Atoki, la présidente. De même invite-t-elle les Etats-parties à la Charte à respecter leurs engagements et obligations. « Je lance un appel aux organes délibérants de l`Union africaine à traiter d`urgence la situation où les États-membres ont ouvertement refusé de mettre en œuvre nos décisions», a-t-elle dit.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
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