Les taxis inter communaux n’ont pas roulé hier, du moins, la majorité. En effet, suite à la décision du gouvernement de régulariser la situation de véhicules de transport, bon nombre de chauffeurs n’ont pas travaillé. Cette décision est diversement appréciée par les concernés. Certains chauffeurs que nous avons rencontrés saluent la décision quand d’autres la désapprouvent. Diallo Soumaïla est le président des chauffeurs de taxis intercommunaux de Koumassi. Il approuve la décision des autorités. Pour lui, un véhicule qui veut faire du transport en commun doit être en règle pour exercer l’activité. Mieux, il pense que cette décision permettra d’assainir le secteur du transport. «Si on veut exercer une activité, il faut se conformer aux règles qui régissent cette activité », estime Diallo Soumaïla.
Il dit ne pas comprendre que des véhicules appartenant à des particuliers et dits ’’personnels’’, qui n’ont pas à faire du transport, viennent leur livrer une concurrence déloyale à ceux qui sont en règle. Kouassi Parfait est du même avis. Il évoque des raisons de sécurité. Pour lui ces véhicules qui font du transport en commun mettent en danger la vie de ceux qu’ils transportent. Car explique-t-il, en cas d’accident, l’assurance ne couvre pas les passagers qu’ils transportent. «S’ils veulent faire du transport, ils n’ont qu’à se mettre en règle c’est tout », lance t-il. Ponou Daniel est responsable syndical sur la ligne Marcory- Plateau. Il n’approuve pas cette décision. Cette mesure selon lui vient accroître le nombre de chômeurs, déjà importants. «Je pense que le gouvernement doit faire doucement. On a 21.000 taxis banalisés en circulation à Abidjan. Avec cette décision, beaucoup de jeunes seront sans travail », analyse-t-il. Autre problème évoqué par Ponou, celui relatif à leur statut. «On veut bien se mettre en règle mais il faut régler le problème de statut. Nous n’avons aucun statut. On demande au gouvernement de nous donner un statut », poursuit-il. Quant aux passagers, ils ont eu d’énormes difficultés à rallier leurs lieux de travail respectifs. Ils étaient nombreux hier matin, à faire le rang dans l’espoir d’avoir des véhicules. «J’ai passé plus de 35 mn pour emprunter le véhicule pour aller au travail », explique Koné Aly, agent de sécurité au Plateau. « On doit vite régler le problème pour qu’on puisse se déplacer facilement », espère pour sa part Aka Elise.
Zana Coulibaly
Il dit ne pas comprendre que des véhicules appartenant à des particuliers et dits ’’personnels’’, qui n’ont pas à faire du transport, viennent leur livrer une concurrence déloyale à ceux qui sont en règle. Kouassi Parfait est du même avis. Il évoque des raisons de sécurité. Pour lui ces véhicules qui font du transport en commun mettent en danger la vie de ceux qu’ils transportent. Car explique-t-il, en cas d’accident, l’assurance ne couvre pas les passagers qu’ils transportent. «S’ils veulent faire du transport, ils n’ont qu’à se mettre en règle c’est tout », lance t-il. Ponou Daniel est responsable syndical sur la ligne Marcory- Plateau. Il n’approuve pas cette décision. Cette mesure selon lui vient accroître le nombre de chômeurs, déjà importants. «Je pense que le gouvernement doit faire doucement. On a 21.000 taxis banalisés en circulation à Abidjan. Avec cette décision, beaucoup de jeunes seront sans travail », analyse-t-il. Autre problème évoqué par Ponou, celui relatif à leur statut. «On veut bien se mettre en règle mais il faut régler le problème de statut. Nous n’avons aucun statut. On demande au gouvernement de nous donner un statut », poursuit-il. Quant aux passagers, ils ont eu d’énormes difficultés à rallier leurs lieux de travail respectifs. Ils étaient nombreux hier matin, à faire le rang dans l’espoir d’avoir des véhicules. «J’ai passé plus de 35 mn pour emprunter le véhicule pour aller au travail », explique Koné Aly, agent de sécurité au Plateau. « On doit vite régler le problème pour qu’on puisse se déplacer facilement », espère pour sa part Aka Elise.
Zana Coulibaly
