L’Imam Moussa Dramé de la mosquée Fatima Zaharaa de Grand-Bassam a appelé hier au cours d’un entretien téléphonique, à un changement de mentalité des Ivoiriens dans la manifestation de leur solidarité pendant le mois du jeûne musulman.
Interrogé sur le sens du don de sucre, l’Imam Dramé a indiqué que le mois du jeûne est un moment de pénitence et de partage. Citant un hadiths (paroles saintes) du Prophète Mohamed (Psl) qui dit que « Quiconque donne à un jeûneur de quoi rompre le jeûne aura la même récompense que celui-ci sans que cela ne diminue en rien la récompense du jeûneur », l’Imam Moussa Dramé a expliqué que c’est dans cet esprit qu’il faut inscrire les dons aux jeûneurs pendant ce mois de purification. Toutefois, il trouve que le don de sucre, même s’il est une bonne chose, ne reflète plus le besoin des gens de nos jours. « On a plus besoin de liquidité que du sucre. Le sucre est d’ailleurs déconseillé à l’hôpital », a-t-il soutenu. Selon lui, le don doit pouvoir prendre en compte les besoins de celui à qui il est destiné. « Il est préférable de donner de l’argent à un pauvre pour qu’il achète ce dont il a besoin pour se nourrir que de lui donner du sucre qui ne lui servira à rien », a conseillé l’Imam Dramé qui reconnaît que le don de sucre est inculqué dans la mentalité des Ivoiriens. « Avant, le sucre était destiné aux nantis. Tout le monde n’y avait pas accès. Or, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Il faut donc changer de mentalité. Même la zakât où c’est le riz, le maïs… que nous donnons aux pauvres ici dans notre pays doit être revu. On peut donner de l’argent au lieu du riz », a-t-il ajouté.
Coulibaly Zié Oumar
Interrogé sur le sens du don de sucre, l’Imam Dramé a indiqué que le mois du jeûne est un moment de pénitence et de partage. Citant un hadiths (paroles saintes) du Prophète Mohamed (Psl) qui dit que « Quiconque donne à un jeûneur de quoi rompre le jeûne aura la même récompense que celui-ci sans que cela ne diminue en rien la récompense du jeûneur », l’Imam Moussa Dramé a expliqué que c’est dans cet esprit qu’il faut inscrire les dons aux jeûneurs pendant ce mois de purification. Toutefois, il trouve que le don de sucre, même s’il est une bonne chose, ne reflète plus le besoin des gens de nos jours. « On a plus besoin de liquidité que du sucre. Le sucre est d’ailleurs déconseillé à l’hôpital », a-t-il soutenu. Selon lui, le don doit pouvoir prendre en compte les besoins de celui à qui il est destiné. « Il est préférable de donner de l’argent à un pauvre pour qu’il achète ce dont il a besoin pour se nourrir que de lui donner du sucre qui ne lui servira à rien », a conseillé l’Imam Dramé qui reconnaît que le don de sucre est inculqué dans la mentalité des Ivoiriens. « Avant, le sucre était destiné aux nantis. Tout le monde n’y avait pas accès. Or, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Il faut donc changer de mentalité. Même la zakât où c’est le riz, le maïs… que nous donnons aux pauvres ici dans notre pays doit être revu. On peut donner de l’argent au lieu du riz », a-t-il ajouté.
Coulibaly Zié Oumar