L'imam de la grande mosquée de Ferkessédougou, Aboubacar Bah, a dénoncé dans son sermon, lors de la prière de la fête du ramadan qu'il officiait à la place Alassane Ouattara, jeudi, la consommation de liqueur vendue en sachet, estimant que cela est la source des dérives constatées, ces derniers temps, au sein de la jeunesse, mais aussi chez certaines personnes âgées.
A la place du monument aux morts, baptisée depuis le 07 juillet, "Place Alassane Ouattara", l'imam Aboubacar Bah a fustigé certains vices et péchés dont le musulman devrait se défaire après le jeûne, afin qu'Allah puisse lui accorder l'absolution.
Il s'est longuement appesanti sur la consommation d'alcool, notamment de sachets de liqueur vendus à tous les coins de rue et à portée de toutes les bourses.
Baptisés "Tchêfari" (garçon sévère ou viril en langue Malinké), ces "types d'alcool sont à la base des dérives que nous constatons depuis un certain temps de la part, surtout de la jeunesse, mais aussi de certaines veilles personnes", a-t-il affirmé.
Selon le guide religieux, ces sachets d'alcool frelaté, facilement accessible, facilement dissimulable et de consommation discrète, sont aujourd'hui monnaie courante à Ferkessédougou où la plupart des jeunes en consomment pour, affirment-ils, "se détendre".
"Ils doivent se ressaisir. Ils n'ont pas conscience qu'ils commettent beaucoup de péchés, par leur inconduite. Les vitesses folles causant des accidents à motos, le manque d'égard pour les aînés, les vols, le banditisme et bien d'autres maux", a fait remarquer l'imam, conseillant à ses ouailles l'abandon de ces pratiques pour qu'après le mois de pénitence, Allah puisse accorder à tous le pardon et la rémission.
"Après le ramadan, il faut s'éloigner des mauvaises œuvres et poursuivre les bonnes. Demandez pardon à ceux que vous avez offensés et pardonnez à ceux qui vous ont offensés", a-t-il terminé.
L'Aïd El Fitr est célébré à Ferké dans la piété et dans la joie.
Ti/kp
A la place du monument aux morts, baptisée depuis le 07 juillet, "Place Alassane Ouattara", l'imam Aboubacar Bah a fustigé certains vices et péchés dont le musulman devrait se défaire après le jeûne, afin qu'Allah puisse lui accorder l'absolution.
Il s'est longuement appesanti sur la consommation d'alcool, notamment de sachets de liqueur vendus à tous les coins de rue et à portée de toutes les bourses.
Baptisés "Tchêfari" (garçon sévère ou viril en langue Malinké), ces "types d'alcool sont à la base des dérives que nous constatons depuis un certain temps de la part, surtout de la jeunesse, mais aussi de certaines veilles personnes", a-t-il affirmé.
Selon le guide religieux, ces sachets d'alcool frelaté, facilement accessible, facilement dissimulable et de consommation discrète, sont aujourd'hui monnaie courante à Ferkessédougou où la plupart des jeunes en consomment pour, affirment-ils, "se détendre".
"Ils doivent se ressaisir. Ils n'ont pas conscience qu'ils commettent beaucoup de péchés, par leur inconduite. Les vitesses folles causant des accidents à motos, le manque d'égard pour les aînés, les vols, le banditisme et bien d'autres maux", a fait remarquer l'imam, conseillant à ses ouailles l'abandon de ces pratiques pour qu'après le mois de pénitence, Allah puisse accorder à tous le pardon et la rémission.
"Après le ramadan, il faut s'éloigner des mauvaises œuvres et poursuivre les bonnes. Demandez pardon à ceux que vous avez offensés et pardonnez à ceux qui vous ont offensés", a-t-il terminé.
L'Aïd El Fitr est célébré à Ferké dans la piété et dans la joie.
Ti/kp
