Abidjan - Le président ivoirien, Alassane Ouattara, sollicite l’ "abandon pur et simple" de la dette ivoirienne due à la France.
Lors d’une rencontre samedi à Nice avec le président français François Hollande, "j’ai beaucoup insisté sur la question du traitement de la dette, à nouveau. (…) Il y a eu déjà un effort très important, j’ai demandé un effort additionnel, ce que nous appelons en finance l’annulation sèche, c’est-à-dire d’abandon pur et simple", déclaré, dimanche, M. Ouattara face à la presse, à son retour à Abidjan d’un séjour à Nice (France) où il a pris part à l’ouverture de la 8ème édition des jeux de la Francophonie.
A la faveur de l’admission de la Côte d’Ivoire au Programme d’allègement de la dette au profit des Pays pauvre très endettés (PPTE) en 2012, la France a annulé la quasi-totalité de sa dette due par la Côte d’ivoire, à hauteur de quelque 655 milliards de FCFA, à travers un contrat de désendettement.
Cet accord entre Paris et Abidjan conditionne l’utilisation, par le gouvernement ivoirien, de cette manne dans des secteurs bien définis, entre autres, la lutte contre la pauvreté, l’Etat de droit, le développement durable.
"La dette extérieure de la Côte d’Ivoire en l’endroit de la France est la plus importante", a souligné le chef de l’Etat ivoirien, qui s’être félicité avec son homologue français "de l’évolution positive et des progrès remarquables" constaté ces dernières années en Côte d’ivoire, "aux plans politique, économique et social".
L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE a permis notamment une réduction du stock de la dette extérieure de la Côte d’ivoire à hauteur de 4.090 milliards de CFA par les bailleurs de fonds.
(AIP)
tm
Lors d’une rencontre samedi à Nice avec le président français François Hollande, "j’ai beaucoup insisté sur la question du traitement de la dette, à nouveau. (…) Il y a eu déjà un effort très important, j’ai demandé un effort additionnel, ce que nous appelons en finance l’annulation sèche, c’est-à-dire d’abandon pur et simple", déclaré, dimanche, M. Ouattara face à la presse, à son retour à Abidjan d’un séjour à Nice (France) où il a pris part à l’ouverture de la 8ème édition des jeux de la Francophonie.
A la faveur de l’admission de la Côte d’Ivoire au Programme d’allègement de la dette au profit des Pays pauvre très endettés (PPTE) en 2012, la France a annulé la quasi-totalité de sa dette due par la Côte d’ivoire, à hauteur de quelque 655 milliards de FCFA, à travers un contrat de désendettement.
Cet accord entre Paris et Abidjan conditionne l’utilisation, par le gouvernement ivoirien, de cette manne dans des secteurs bien définis, entre autres, la lutte contre la pauvreté, l’Etat de droit, le développement durable.
"La dette extérieure de la Côte d’Ivoire en l’endroit de la France est la plus importante", a souligné le chef de l’Etat ivoirien, qui s’être félicité avec son homologue français "de l’évolution positive et des progrès remarquables" constaté ces dernières années en Côte d’ivoire, "aux plans politique, économique et social".
L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE a permis notamment une réduction du stock de la dette extérieure de la Côte d’ivoire à hauteur de 4.090 milliards de CFA par les bailleurs de fonds.
(AIP)
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