M. le Premier ministre,
Messieurs et mesdames les ministres d’Etat,
Mesdames et messieurs,
Je reviens de Nice où, avec une forte délégation, nous avons participé à la cérémonie de lancement des jeux de la Francophonie, la 7ème édition. Comme vous le savez, notre pays était fortement représenté. Nous avons d’ailleurs laissé trois ministres là-bas : le ministre de la jeunesse et des sports Alain Lobognon, le ministre Maurice Bandama, chargé de la Culture et le ministre Allah Kouadio Rémi, chargé du développement durable. La délégation comprend également le gouverneur du District d’Abidjan ainsi que plusieurs maires des communes d’Abidjan. Ce fût une très belle cérémonie. Vous avez vu les images à la télévision. En marge de cet évènement, nous avons eu plusieurs rencontres, le président français à sa demande, le président Abdou Diouf, secrétaire général de la francophonie, le président du Liban. Avec le président de la République française, nous avons fait un tour d’horizon sur l’activité politique, économique et sociale en Côte d’Ivoire. Nous nous sommes félicités de l’évolution positive et les progrès remarquables qui ont été selon ses propres termes et bien évidemment nous nous sommes engagés à renforcer les efforts dans tous les domaines. J’ai beaucoup insisté sur la question du traitement de la dette extérieure, la dette de la Côte d’Ivoire à l’endroit de la France est la plus importante. Il y a un effort qui est fait déjà. J’ai demandé un effort additionnel, ce que nous appelons en finances, des questions d’annulation sèche. C’est-à-dire d’abandon pur et simple. Nous avons beaucoup parlé de la place de l’investissement privé français en Côte d’Ivoire. J’ai encouragé les autorités à indiquer aux investisseurs français que l’environnement a changé dans nos pays et les critères de bonne gouvernance, une nouvelle classe de gestionnaires doit amener les occidentaux à s’adapter au contexte dans nos pays. Nous partageons la même vision. Avec le secrétaire général de la francophonie, je l’ai remercié de bien voulu accepter que la Côte d’Ivoire puisse abriter la 8e édition des jeux de la Francophonie en 2017.
C’est un grand honneur qui est fait à la Côte d’Ivoire et c’est un grand évènement qui reçoit 56 pays. Ce sera important pour notre pays. Avec le président du Liban, nous sommes convenus que la visite officielle pour laquelle il m’a convié puisse se dérouler au printemps de 2014, au plus tard en avril, mai 2014. Je lui ai dit que mon souhait c’est de faire cette visite en début de 2014. Nous avons de nombreux athlètes présents. Plus d’une centaine avec les représentants des différents secteurs : le port, le Conseil café cacao, le tourisme. Nice est devenu un village francophone mais également un village ivoirien. Nous avons été très bien reçus, avec une hospitalité chaleureuse. Je voudrais réitérer au président français mes remerciements pour toutes les dispositions prises pour nous permettre d’avoir un séjour particulièrement agréable dans cette terre libre de la Côte d’Azur.
Recueillis par COULIBALY Zoumana
Messieurs et mesdames les ministres d’Etat,
Mesdames et messieurs,
Je reviens de Nice où, avec une forte délégation, nous avons participé à la cérémonie de lancement des jeux de la Francophonie, la 7ème édition. Comme vous le savez, notre pays était fortement représenté. Nous avons d’ailleurs laissé trois ministres là-bas : le ministre de la jeunesse et des sports Alain Lobognon, le ministre Maurice Bandama, chargé de la Culture et le ministre Allah Kouadio Rémi, chargé du développement durable. La délégation comprend également le gouverneur du District d’Abidjan ainsi que plusieurs maires des communes d’Abidjan. Ce fût une très belle cérémonie. Vous avez vu les images à la télévision. En marge de cet évènement, nous avons eu plusieurs rencontres, le président français à sa demande, le président Abdou Diouf, secrétaire général de la francophonie, le président du Liban. Avec le président de la République française, nous avons fait un tour d’horizon sur l’activité politique, économique et sociale en Côte d’Ivoire. Nous nous sommes félicités de l’évolution positive et les progrès remarquables qui ont été selon ses propres termes et bien évidemment nous nous sommes engagés à renforcer les efforts dans tous les domaines. J’ai beaucoup insisté sur la question du traitement de la dette extérieure, la dette de la Côte d’Ivoire à l’endroit de la France est la plus importante. Il y a un effort qui est fait déjà. J’ai demandé un effort additionnel, ce que nous appelons en finances, des questions d’annulation sèche. C’est-à-dire d’abandon pur et simple. Nous avons beaucoup parlé de la place de l’investissement privé français en Côte d’Ivoire. J’ai encouragé les autorités à indiquer aux investisseurs français que l’environnement a changé dans nos pays et les critères de bonne gouvernance, une nouvelle classe de gestionnaires doit amener les occidentaux à s’adapter au contexte dans nos pays. Nous partageons la même vision. Avec le secrétaire général de la francophonie, je l’ai remercié de bien voulu accepter que la Côte d’Ivoire puisse abriter la 8e édition des jeux de la Francophonie en 2017.
C’est un grand honneur qui est fait à la Côte d’Ivoire et c’est un grand évènement qui reçoit 56 pays. Ce sera important pour notre pays. Avec le président du Liban, nous sommes convenus que la visite officielle pour laquelle il m’a convié puisse se dérouler au printemps de 2014, au plus tard en avril, mai 2014. Je lui ai dit que mon souhait c’est de faire cette visite en début de 2014. Nous avons de nombreux athlètes présents. Plus d’une centaine avec les représentants des différents secteurs : le port, le Conseil café cacao, le tourisme. Nice est devenu un village francophone mais également un village ivoirien. Nous avons été très bien reçus, avec une hospitalité chaleureuse. Je voudrais réitérer au président français mes remerciements pour toutes les dispositions prises pour nous permettre d’avoir un séjour particulièrement agréable dans cette terre libre de la Côte d’Azur.
Recueillis par COULIBALY Zoumana