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Société Publié le samedi 12 octobre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

‘’Faux frais’’ sur l’importation du mouton / Souleymane Bakayoko, directeur du Commerce intérieur : ‘‘La meilleure manière d’améliorer le prix du kg de viande, c’est d’être pays producteur’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Atapointe
Tabaski/Taxes sur l’importation du mouton : le directeur général du Commerce intérieur échange avec les acteurs de la filière bétail
Jeudi 10 Octobre 2013. Abidjan. Suite aux interpellations des opérateurs de la filière bétail, dues aux tracasseries de tous ordres à la veille de la Tabaski, le directeur général du Commerce intérieur, Souleymane Bakayoko, a organisé une rencontre d’échanges. Photo : le directeur général du Commerce intérieur, Souleymane Bakayoko
Suite aux interpellations des opérateurs de la filière bétail, dues aux tracasseries de tous ordres à la veille de la Tabaski, le directeur général du Commerce intérieur, Souleymane Bakayoko, a organisé une rencontre d’échanges dans les locaux du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, le jeudi 10 octobre 2013.

A l’ouverture des échanges, Souleymane Bakayoko a situé le but de la rencontre: «Il ressort de nos enquêtes que les marchands de bétail ont constaté de nouvelles taxes qui pourraient éventuellement gâcher la foire du mouton à la veille de la Tabaski. C’est pourquoi, nous organisons cet espace d’échanges pour leur donner la parole, afin qu’ils nous disent tout. », a-t-il expliqué. Il s’agit d’« identifier les ‘’faux frais qui pourraient impacter le prix du mouton», a ajouté le directeur. Répondant aux revendications des syndicalistes du bétail, Souleymane Bakayoko soutient : «Un autre opérateur pour la fabrique d’enclos peut éventuellement entrer sur le marché, mais cela se fait par appel d’offres. Et le District d’Abidjan sera consulté sur le mode opératoire. »Avant de préciser qu’« une taxe légale répond à un objectif donné. Il n’est pas question de supprimer une taxe légale fixée par une administration. Il s’agit plutôt pour nous, d’identifier les ‘’faux frais’’ et les faire supprimer.». Selon Souleymane Bakayoko le prix des bêtes est élevé, parce que le coût de leur production a augmenté. « De l’élevage par divagation où les animaux se nourrissent dans la nature, on passe à l’élevage par engraissage ; d’où l’utilisation de produits chimiques dans leur alimentation. », a-t-il justifié. Pour lui, la meilleure manière d’améliorer le prix du kilogramme de viande, c’est que la Côte d’Ivoire soit pays producteur. Les marchands de mouton, par la voix de leurs représentants syndicaux se sont exprimés pour demander aux autorités de faire disparaître ces ‘’faux frais’’. « Nous nous battons pour que la Côte d’Ivoire soit approvisionnée, que solution soit trouvée pour mettre fin à cette pratique!», a lancé Nandouré Amadou, secrétaire général des vendeurs de bétail de Port-Bouët. Avant d’exposer les raisons de leur ras-le-bol. « Chaque année, les ministères du Commerce, de la Production animale, le District d’Abidjan, en commun accord avec les marchands, fixent le prix des enclos. Cette fois, ce n’est pas le cas ! On nous impose un coût de 120000 F CFA/enclos contre 90000F CFA l’année dernière. Or les enclos fabriqués ne sont pas suffisamment espacés pour contenir un chargement de mouton. Pour y arriver, il faut 2 ou 3 enclos pour un chargement. Ce qui revient à dépenser entre 300.000 à 570.000F CFA pour les enclos. », a argumenté Nandouré Amadou, qui estime que cela joue négativement sur le marché terminal de bétail.
EK
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