Mankono - A quelques jours de la fête de la Tabaski, prévue pour mardi, la ville de Mankono, chef-lieu de la région du Béré, est envahie par des bergers vendeurs de béliers tandis que dans plusieurs foyers, l’on constate la présence de béliers en train de brouter ou même des bêtes qu’accompagnent des adolescents en prairie.
A la grande esplanade de la gare routière, les vendeurs et acheteurs négocient les prix du bétail, a constaté l’AIP.
Un vendeur de mouton, Diallo Alpha, a répondu au correspondant de l’AIP que les prix varient selon l’âge et la taille de la bête. Quant à Mamadou Ba, président des commerçants de Mankono, rencontré sur les lieux, il a confirmé que ces animaux (sains, ndlr) indiqués pour le sacrifice de la Tabaski sont excessivement chers.
« Je suis en train de lutter pour que les vendeurs revoient les prix à la baisse car tout le monde n’a pas les moyens pour accéder à ces prix qui varient de 90.000 à 150.000 FCFA », a-t-il ajouté.
Pourtant, selon Karim Koné, un vendeur, il y a une ruée vers ces moutons qui peuvent ne pas suffire à la clientèle, au point même où certains clients en cherchent vainement.
Quant à Koné Drissa, secrétaire général des commerçants de Mankono, il a précisé que le mouton est incontournable pendant la fête de la Tabaski car c’est cet animal qui a remplacé l’unique fils d’Abraham qu’il devait sacrifier. Il a souligné que malgré les prix exorbitants, le musulman qui en a les moyens est obligé de s’acheter un mouton pour avoir le Salut, la viande doit être partagée à tous les voisins, notamment à ceux qui n’ont pas les moyens de s’en procurer.
Au dire de Tangara Mamadou, coordonnateur des vendeurs de moutons de Mankono, les prix des bêtes sont élevés parce qu’elles viennent de Tomboutou (Mali) qui est « actuellement en difficulté conflictuelle ».
A cela s’ajoutent les tracasseries policières et douanières qui les obligent à augmenter la valeur d’une bête pour rattraper un tant soit peu ce qu’ils ont investi depuis l’achat jusqu’au transport, a-t-il dit. « L’achat du mouton pour la fête de la Tabaski n’est pas un signe de richesse, mais un devoir pour un musulman averti », a-t-il conclu.
ilo/kkp/cmas
A la grande esplanade de la gare routière, les vendeurs et acheteurs négocient les prix du bétail, a constaté l’AIP.
Un vendeur de mouton, Diallo Alpha, a répondu au correspondant de l’AIP que les prix varient selon l’âge et la taille de la bête. Quant à Mamadou Ba, président des commerçants de Mankono, rencontré sur les lieux, il a confirmé que ces animaux (sains, ndlr) indiqués pour le sacrifice de la Tabaski sont excessivement chers.
« Je suis en train de lutter pour que les vendeurs revoient les prix à la baisse car tout le monde n’a pas les moyens pour accéder à ces prix qui varient de 90.000 à 150.000 FCFA », a-t-il ajouté.
Pourtant, selon Karim Koné, un vendeur, il y a une ruée vers ces moutons qui peuvent ne pas suffire à la clientèle, au point même où certains clients en cherchent vainement.
Quant à Koné Drissa, secrétaire général des commerçants de Mankono, il a précisé que le mouton est incontournable pendant la fête de la Tabaski car c’est cet animal qui a remplacé l’unique fils d’Abraham qu’il devait sacrifier. Il a souligné que malgré les prix exorbitants, le musulman qui en a les moyens est obligé de s’acheter un mouton pour avoir le Salut, la viande doit être partagée à tous les voisins, notamment à ceux qui n’ont pas les moyens de s’en procurer.
Au dire de Tangara Mamadou, coordonnateur des vendeurs de moutons de Mankono, les prix des bêtes sont élevés parce qu’elles viennent de Tomboutou (Mali) qui est « actuellement en difficulté conflictuelle ».
A cela s’ajoutent les tracasseries policières et douanières qui les obligent à augmenter la valeur d’une bête pour rattraper un tant soit peu ce qu’ils ont investi depuis l’achat jusqu’au transport, a-t-il dit. « L’achat du mouton pour la fête de la Tabaski n’est pas un signe de richesse, mais un devoir pour un musulman averti », a-t-il conclu.
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