Ils étaient visiblement très remontés, hier, au siège de l'Union régionale des vendeurs de bétail, près de l’abattoir de Port-Bouêt. Ils ont crié leur désarroi et leur déception d’être venus en Côte d’Ivoire alimenter le marché en bétail pour la fête de la Tabaski. Les commerçants venus des pays limitrophe, de la Mauritanie, du Niger n’ont pas apprécié la manière dont ont été gérés les convois cette année. « Les enclos étaient en nombre insuffisant, pas spacieux et trop chers, entre 120.000 FCFA et 180.000 FCFA. Toutes les bêtes ne pouvaient pas contenir dans un seul enclos. Il fallait donc en acquérir un autre pour ceux qui avaient de l’argent pour le faire. Ceux qui n’avaient pas assez d’argent ont dû laisser une partie de leurs bêtes à l’air libre. Et des bêtes ont été volées», soutiennent tous ceux qui sont intervenus au micro. Au bilan, on dénombre près de 3000 bêtes disparues « malgré la présence des Frci à qui nous avons pourtant remis de l‘argent à leur demande ».
Il y a aussi, dénoncent-ils, qu’il fallait s’acquitter des frais de déchargement avant que les bêtes ne soient sorties des camions. Et chaque tête a un prix. « On nous dit de payer d’abord avant de décharger les camions, alors qu’on n’a pas encore fini de discuter du problème des enclos. Pendant ce temps, le camionneur nous presse parce qu’il doit retourner. Ça faisait trop de pression sur nous, surtout qu’il fallait sortir les bêtes une à une pour les compter », indiquent-ils.
Pour exprimer leurs mécontentements aux autorités, ils ont annoncé vouloir rencontrer le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur pour évoquer avec lui le problème du racket, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion du secteur privé. Mais, ils souhaitent ardemment rencontrer le gouverneur du district. Ils comptent aborder avec Beugré Mambé la question des enclos et de la disparition des bêtes. Car, comme l’a souligné le président de la Fédération des consommateurs actifs, Marius Comoé, la société en charge de la gestion des enclos passe pour être une société fictive : pas de factures normalisées, pas de compte contribuable. « Nous n’accusons personne. Les coupables se connaissent. Nous allons demander à être remboursés de l’argent qu’on nous a injustement pris », ont-ils crié. « Nous sommes là pour vous défendre. Dans cette lutte, vous n’êtes pas seuls. Gardez votre calme. L’année prochaine, nous serons avec vous à chaque étape du processus de livraison, depuis la frontière jusqu’à l’abattoir », a calmé et rassuré Marius Comoé.
Cette assurance a-t-elle la chance d’aboutir ? Les commerçants avaient menacé de ne plus revenir en Côte d’Ivoire après tout ce qu’ils viennent de vivre. « Beaucoup vont retourner avec leurs bêtes. Or, ils ont pris des engagements avec leurs banques. Ce sont des problèmes qui pèsent sur eux actuellement. Tout ça à cause d’une mauvaise organisation », s’inquiète le président de l'Union régionale des vendeurs et éleveurs de bétail, Hassan Dramera, initiateur de cette rencontre.
J-S Lia
Il y a aussi, dénoncent-ils, qu’il fallait s’acquitter des frais de déchargement avant que les bêtes ne soient sorties des camions. Et chaque tête a un prix. « On nous dit de payer d’abord avant de décharger les camions, alors qu’on n’a pas encore fini de discuter du problème des enclos. Pendant ce temps, le camionneur nous presse parce qu’il doit retourner. Ça faisait trop de pression sur nous, surtout qu’il fallait sortir les bêtes une à une pour les compter », indiquent-ils.
Pour exprimer leurs mécontentements aux autorités, ils ont annoncé vouloir rencontrer le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur pour évoquer avec lui le problème du racket, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion du secteur privé. Mais, ils souhaitent ardemment rencontrer le gouverneur du district. Ils comptent aborder avec Beugré Mambé la question des enclos et de la disparition des bêtes. Car, comme l’a souligné le président de la Fédération des consommateurs actifs, Marius Comoé, la société en charge de la gestion des enclos passe pour être une société fictive : pas de factures normalisées, pas de compte contribuable. « Nous n’accusons personne. Les coupables se connaissent. Nous allons demander à être remboursés de l’argent qu’on nous a injustement pris », ont-ils crié. « Nous sommes là pour vous défendre. Dans cette lutte, vous n’êtes pas seuls. Gardez votre calme. L’année prochaine, nous serons avec vous à chaque étape du processus de livraison, depuis la frontière jusqu’à l’abattoir », a calmé et rassuré Marius Comoé.
Cette assurance a-t-elle la chance d’aboutir ? Les commerçants avaient menacé de ne plus revenir en Côte d’Ivoire après tout ce qu’ils viennent de vivre. « Beaucoup vont retourner avec leurs bêtes. Or, ils ont pris des engagements avec leurs banques. Ce sont des problèmes qui pèsent sur eux actuellement. Tout ça à cause d’une mauvaise organisation », s’inquiète le président de l'Union régionale des vendeurs et éleveurs de bétail, Hassan Dramera, initiateur de cette rencontre.
J-S Lia