Les premiers El Hadj et Adja de l’année 2013 ont foulé, hier, le sol ivoirien. Arrivés autour de 13 heures, dans le Boeing de Nas Air, ce sont 450 pèlerins, sourire aux lèvres, qui ont été accueillis chaleureusement par Gouassou Touré, le ministre du Transport et Bamba Cheick Daniel, le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la sécurité. Interrogés sur le déroulement du rituel, les voyageurs ont plutôt félicité l’organisation cette année. Aucun incident en Terre Sainte.
Et les autorités espèrent de tout cœur que c’en sera de même à l’arrivée. Car, en alerte depuis l’annonce de l’atterrissage du vol, plusieurs agents de l’Institut national d’hygiène publique (Inhp) ont été dépêchés sur les lieux. Raison : le coronavirus. Mission : distribuer des cache-nez blancs aux personnes présentes pour accueillir les voyageurs. L’objectif est d’empêcher toute contagion. Même si aucun cas n’a encore été signalé, selon les agents interrogés, certains pèlerins peuvent avoir chopé le virus sur le sol saoudien sans s’en rendre compte. La voie respiratoire étant le meilleur moyen de transmission de cette forme de grippe, le personnel de l’aéroport et les parents qui le désiraient, ont tous reçu des protections. L’Inhp a aussi fait distribuer des brochures aux 450 pèlerins. Sur chacune d’elle, étaient mentionnées les manifestations du coronavirus. Fièvre, toux, essoufflement, difficultés respiratoires. Si un pèlerin constate l’un des symptômes, « signalez-le au service médical de l’aéroport ou rendez-vous au centre de santé le plus proche », note la brochure. Au dire d’un agent de l’Inhp, il faut observer 14 jours avant d’exclure la menace. La fièvre et la toux sont surtout à surveiller de très près.
Cette opération sera répétée jusqu’à ce que les 5.600 pèlerins en charge par l’Etat soient de retour au pays. A ce jour, l’Arabie Saoudite reste le pays le plus touché par le coronavirus, avec 89 cas confirmés et 42 décès.
Raphaël Tanoh
Et les autorités espèrent de tout cœur que c’en sera de même à l’arrivée. Car, en alerte depuis l’annonce de l’atterrissage du vol, plusieurs agents de l’Institut national d’hygiène publique (Inhp) ont été dépêchés sur les lieux. Raison : le coronavirus. Mission : distribuer des cache-nez blancs aux personnes présentes pour accueillir les voyageurs. L’objectif est d’empêcher toute contagion. Même si aucun cas n’a encore été signalé, selon les agents interrogés, certains pèlerins peuvent avoir chopé le virus sur le sol saoudien sans s’en rendre compte. La voie respiratoire étant le meilleur moyen de transmission de cette forme de grippe, le personnel de l’aéroport et les parents qui le désiraient, ont tous reçu des protections. L’Inhp a aussi fait distribuer des brochures aux 450 pèlerins. Sur chacune d’elle, étaient mentionnées les manifestations du coronavirus. Fièvre, toux, essoufflement, difficultés respiratoires. Si un pèlerin constate l’un des symptômes, « signalez-le au service médical de l’aéroport ou rendez-vous au centre de santé le plus proche », note la brochure. Au dire d’un agent de l’Inhp, il faut observer 14 jours avant d’exclure la menace. La fièvre et la toux sont surtout à surveiller de très près.
Cette opération sera répétée jusqu’à ce que les 5.600 pèlerins en charge par l’Etat soient de retour au pays. A ce jour, l’Arabie Saoudite reste le pays le plus touché par le coronavirus, avec 89 cas confirmés et 42 décès.
Raphaël Tanoh