A l’occasion de sa visite d’état qu’il a effectuée dans la région du Gbêkê, le chef de l’état a annoncé à l’issue du Conseil des ministres la réouverture des usines de Gonfreville, Trituraf et CIDT. Populations et employés expriment leurs sentiments et leurs attentes suite à cette décision gouvernementale.
Touré Bazoumana (Service paye à l’usine Gonfreville) : « Cela va permettre de créer des milliers d’emplois»
« C'est avec joie que nous avons appris la bonne nouvelle concernant la réouverture annoncée des usines Gonfreville, Trituraf aujourd'hui devenu Olhéol et CIDT. Enfin nos souffrances vont prendre fin avec l'effectivité de cette mesure. Nous avons beaucoup souffert de la fermeture de ces entreprises. A Gonfreville où je travaille, certains de nos collègues n'arrivent même pas à scolariser leurs enfants. D'autres ont perdu leur femme simplement, parce qu'ils ne pouvaient plus subvenir correctement aux besoins de la famille. Et les cas de décès, on n’en parle pas. C'est dur, même très dur. Nous travaillons pour la plupart sans salaire fixe. L'entreprise me doit environ 1 600 000 FCFA comme arriérés de salaire. Cependant, nous espérons que cette mesure prise en Conseil des ministres à Bouaké lors de la visite du chef de l'Etat va donner un coup d'accélérateur pour que la ville retrouve son lustre d'antan. Cela va permettre à coup sûr de créer des milliers d'emplois pour les populations. C'est vraiment une bonne chose certes, mais nous attendons la concrétisation de cette mesure non moins importante. Non seulement pour Bouaké, mais aussi pour toute la Côte d'Ivoire.»
Ouattara Moussa (Secrétaire général du syndicat des travailleurs du textile inter-entreprise):
«Ces usines sont pourvoyeuses d’emplois»
« Nous avons fondé tous nos espoirs en l'arrivée du Président de la République. Aujourd'hui, nous ressortons réconfortés des promesses faites lors de sa visite dans la région. Mais, nous restons un peu sur notre faim. C'est vrai que la décision prise en Conseil des ministres nous a soulagés, au point que nous pensions que notre précarité dans laquelle nous travaillons, prendrait fin. Mais, la réalité est que les travailleurs continuent de souffrir de la situation que traverse l'entreprise. Nous constatons une précarité voire une instabilité au niveau des salaires. Les outils de travail sont défaillants et la matière première aussi nous fait défaut. Ce sont les clients qui nous donnent la matière première et en contrepartie, nous la transformons. Les clients s'imposent à nous et nous qui faisons la manufacture, nous subissons les prix que les clients nous imposent. Car, ce sont eux qui nous livrent la matière première. Nous voyons en notre Président un messie. Nous le prions afin qu'il accélère le processus de relance de ces usines pour que des familles entières connaissent à nouveau la joie de vivre. Ces usines sont pourvoyeuses d’emplois. Si elles marchent à plein temps. Vous comprenez que bon nombre de jeunes pourront trouver de quoi s'occuper. Le Président Ouattara est un homme de parole, nous attendons qu'il joigne l'acte à la parole.»
Kouadio Yao Blaise (Direction des ressources humaines): «Nous attendons la mise en œuvre de cette mesure»
« On a tous salué cette décision prise en Conseil des ministres lors du passage du chef de l’Etat dans le Gbêkê. Mais, jusqu’aujourd’hui, nous ne voyons aucun signe qui puisse nous indiquer que la réouverture est imminente. Donc nos espoirs sont en train de s’amenuiser. Nous lançons un appel pressant au chef de l’Etat pour qu’il nous sauve. C’est vrai qu’il a annoncé les couleurs, mais nous attendons la mise en ?uvre de cette mesure. Certains parmi nous ne sont ni à la retraite ni licenciés, mais ne perçoivent rien. Nous qui travaillons, nous nous contentons du peu qu’on nous donne. Je souhaite que le chef de l’Etat qui est un homme de parole, accélère les choses pour que nous puissions mettre un terme à nos nombreuses souffrances.»
Madame Ouollo née Kouakou Affoua (Employée) : «Cette mesure va permettre de créer des emplois»
« C’est avec satisfaction que nous avons appris la mesure de la réouverture prochaine des usines de Gonfreville, Trituraf et CIDT. Nous ne pouvons que remercier le chef de l’Etat et son gouvernement pour cette initiative. Elle va permettre de créer des emplois pour nos enfants et garantir ceux qui existent déjà même s’ils sont insignifiants. Depuis l’éclatement de la crise, nombreux sont les employés qui ont perdu leurs emplois, ce qui a provoqué la dislocation des familles. La conséquence première est que les enfants étant livrés à eux-mêmes se sont lancés dans une voie sans issue, le vol. Vous voyez que le phénomène de braquages de domicile et de coupeurs de routes avait pris de l’ampleur, surtout dans nos zones. Heureusement que des mesures vigoureuses ont été prises par les autorités compétentes pour enrayer ce fléau. Si les entreprises ouvrent à nouveau, cela va contribuer à coup sûr à la réduction du banditisme, puisque les jeunes auront du boulot. Nous attendons donc que tout rentre vite dans l’ordre afin que les choses aillent pour le mieux. Nous faisons entièrement confiance au chef de l’Etat.»
Ahou Martine (Employée) :
« La réouverture va résorber le chômage qui a atteint des proportions inquiétantes»
« A la faveur de sa visite d’Etat dans la région de Gbêkê, les populations se sont réjouies particulièrement de l’annonce faite par le Président de la République de la réouverture officielle des usines de Gonfreville, Trituraf et CIDT. Cette option fondée sur l’aspect socio-économique permettra de résorber le chômage qui a atteint des proportions inquiétantes, surtout au sein de la jeunesse durement éprouvée qui ne sait à quel saint se vouer. Du coup, les braquages et le phénomène de coupeurs de route sont devenus récurrents dans notre région. Le taux de chômage a aussi évolué chez les adultes. Toute cette situation trouvera solution avec la réouverture annoncée par le Président de la République et son gouvernement. Nous souhaitons que ces mesures soient appliquées rapidement pour le bonheur des populations du centre et partant de tout le pays. En Afrique, quand une personne travaille, vous imaginez le nombre de personnes qu’il prend en charge. Ce sera vraiment une bouffée d’oxygène pour les uns et les autres.»
Amany Kouadio (Délégué du personnel) :
« Ce sera un véritable ouf de soulagement pour les populations »
« Après le passage du Président Ouattara, nous avons beaucoup d'espoir. Comprenez que nous avons commencé à rêver. Pour qui connaît ces entreprises, sait que leur réouverture sera un véritable ouf de soulagement pour les populations de Bouaké en particulier et pour toute la Côte d'Ivoire en général. Point besoin de le dire, elles vont permettre la création des milliers d'emplois. Sans oublier que les employés qui y travaillent seront assurés de ne pas aller un jour ou l'autre en chômage technique. Et cela est à saluer. En plus des milliers d'emplois directs que cela va engendrer, plusieurs secteurs d'activités vont se frotter les mains. Je fais allusion aux prestataires de service, aux transporteurs, aux éleveurs, etc. Nous sommes cependant inquiets, parce qu’environ un mois après cette annonce, il n’y a aucun signe annonciateur de cette réouverture. Le chef de l’Etat a parlé de traitement urgent. Ce qui nous a fait penser à une réouverture rapide. Nous comptons sur lui et son gouvernement pour que Bouaké retrouve sa place de 2ème ville économique de l’UEMOA.»
CS
Touré Bazoumana (Service paye à l’usine Gonfreville) : « Cela va permettre de créer des milliers d’emplois»
« C'est avec joie que nous avons appris la bonne nouvelle concernant la réouverture annoncée des usines Gonfreville, Trituraf aujourd'hui devenu Olhéol et CIDT. Enfin nos souffrances vont prendre fin avec l'effectivité de cette mesure. Nous avons beaucoup souffert de la fermeture de ces entreprises. A Gonfreville où je travaille, certains de nos collègues n'arrivent même pas à scolariser leurs enfants. D'autres ont perdu leur femme simplement, parce qu'ils ne pouvaient plus subvenir correctement aux besoins de la famille. Et les cas de décès, on n’en parle pas. C'est dur, même très dur. Nous travaillons pour la plupart sans salaire fixe. L'entreprise me doit environ 1 600 000 FCFA comme arriérés de salaire. Cependant, nous espérons que cette mesure prise en Conseil des ministres à Bouaké lors de la visite du chef de l'Etat va donner un coup d'accélérateur pour que la ville retrouve son lustre d'antan. Cela va permettre à coup sûr de créer des milliers d'emplois pour les populations. C'est vraiment une bonne chose certes, mais nous attendons la concrétisation de cette mesure non moins importante. Non seulement pour Bouaké, mais aussi pour toute la Côte d'Ivoire.»
Ouattara Moussa (Secrétaire général du syndicat des travailleurs du textile inter-entreprise):
«Ces usines sont pourvoyeuses d’emplois»
« Nous avons fondé tous nos espoirs en l'arrivée du Président de la République. Aujourd'hui, nous ressortons réconfortés des promesses faites lors de sa visite dans la région. Mais, nous restons un peu sur notre faim. C'est vrai que la décision prise en Conseil des ministres nous a soulagés, au point que nous pensions que notre précarité dans laquelle nous travaillons, prendrait fin. Mais, la réalité est que les travailleurs continuent de souffrir de la situation que traverse l'entreprise. Nous constatons une précarité voire une instabilité au niveau des salaires. Les outils de travail sont défaillants et la matière première aussi nous fait défaut. Ce sont les clients qui nous donnent la matière première et en contrepartie, nous la transformons. Les clients s'imposent à nous et nous qui faisons la manufacture, nous subissons les prix que les clients nous imposent. Car, ce sont eux qui nous livrent la matière première. Nous voyons en notre Président un messie. Nous le prions afin qu'il accélère le processus de relance de ces usines pour que des familles entières connaissent à nouveau la joie de vivre. Ces usines sont pourvoyeuses d’emplois. Si elles marchent à plein temps. Vous comprenez que bon nombre de jeunes pourront trouver de quoi s'occuper. Le Président Ouattara est un homme de parole, nous attendons qu'il joigne l'acte à la parole.»
Kouadio Yao Blaise (Direction des ressources humaines): «Nous attendons la mise en œuvre de cette mesure»
« On a tous salué cette décision prise en Conseil des ministres lors du passage du chef de l’Etat dans le Gbêkê. Mais, jusqu’aujourd’hui, nous ne voyons aucun signe qui puisse nous indiquer que la réouverture est imminente. Donc nos espoirs sont en train de s’amenuiser. Nous lançons un appel pressant au chef de l’Etat pour qu’il nous sauve. C’est vrai qu’il a annoncé les couleurs, mais nous attendons la mise en ?uvre de cette mesure. Certains parmi nous ne sont ni à la retraite ni licenciés, mais ne perçoivent rien. Nous qui travaillons, nous nous contentons du peu qu’on nous donne. Je souhaite que le chef de l’Etat qui est un homme de parole, accélère les choses pour que nous puissions mettre un terme à nos nombreuses souffrances.»
Madame Ouollo née Kouakou Affoua (Employée) : «Cette mesure va permettre de créer des emplois»
« C’est avec satisfaction que nous avons appris la mesure de la réouverture prochaine des usines de Gonfreville, Trituraf et CIDT. Nous ne pouvons que remercier le chef de l’Etat et son gouvernement pour cette initiative. Elle va permettre de créer des emplois pour nos enfants et garantir ceux qui existent déjà même s’ils sont insignifiants. Depuis l’éclatement de la crise, nombreux sont les employés qui ont perdu leurs emplois, ce qui a provoqué la dislocation des familles. La conséquence première est que les enfants étant livrés à eux-mêmes se sont lancés dans une voie sans issue, le vol. Vous voyez que le phénomène de braquages de domicile et de coupeurs de routes avait pris de l’ampleur, surtout dans nos zones. Heureusement que des mesures vigoureuses ont été prises par les autorités compétentes pour enrayer ce fléau. Si les entreprises ouvrent à nouveau, cela va contribuer à coup sûr à la réduction du banditisme, puisque les jeunes auront du boulot. Nous attendons donc que tout rentre vite dans l’ordre afin que les choses aillent pour le mieux. Nous faisons entièrement confiance au chef de l’Etat.»
Ahou Martine (Employée) :
« La réouverture va résorber le chômage qui a atteint des proportions inquiétantes»
« A la faveur de sa visite d’Etat dans la région de Gbêkê, les populations se sont réjouies particulièrement de l’annonce faite par le Président de la République de la réouverture officielle des usines de Gonfreville, Trituraf et CIDT. Cette option fondée sur l’aspect socio-économique permettra de résorber le chômage qui a atteint des proportions inquiétantes, surtout au sein de la jeunesse durement éprouvée qui ne sait à quel saint se vouer. Du coup, les braquages et le phénomène de coupeurs de route sont devenus récurrents dans notre région. Le taux de chômage a aussi évolué chez les adultes. Toute cette situation trouvera solution avec la réouverture annoncée par le Président de la République et son gouvernement. Nous souhaitons que ces mesures soient appliquées rapidement pour le bonheur des populations du centre et partant de tout le pays. En Afrique, quand une personne travaille, vous imaginez le nombre de personnes qu’il prend en charge. Ce sera vraiment une bouffée d’oxygène pour les uns et les autres.»
Amany Kouadio (Délégué du personnel) :
« Ce sera un véritable ouf de soulagement pour les populations »
« Après le passage du Président Ouattara, nous avons beaucoup d'espoir. Comprenez que nous avons commencé à rêver. Pour qui connaît ces entreprises, sait que leur réouverture sera un véritable ouf de soulagement pour les populations de Bouaké en particulier et pour toute la Côte d'Ivoire en général. Point besoin de le dire, elles vont permettre la création des milliers d'emplois. Sans oublier que les employés qui y travaillent seront assurés de ne pas aller un jour ou l'autre en chômage technique. Et cela est à saluer. En plus des milliers d'emplois directs que cela va engendrer, plusieurs secteurs d'activités vont se frotter les mains. Je fais allusion aux prestataires de service, aux transporteurs, aux éleveurs, etc. Nous sommes cependant inquiets, parce qu’environ un mois après cette annonce, il n’y a aucun signe annonciateur de cette réouverture. Le chef de l’Etat a parlé de traitement urgent. Ce qui nous a fait penser à une réouverture rapide. Nous comptons sur lui et son gouvernement pour que Bouaké retrouve sa place de 2ème ville économique de l’UEMOA.»
CS