Abidjan (Côte d’Ivoire) - Une centaine de ressortissants ivoiriens vivant en République Centrafricaine (RCA) sont arrivés lundi en début de soirée à Abidjan où ils ont été accueillis à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny par le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, Charles Diby Koffi et son homologue de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly.
Ils sont au total 123 personnes dont 20 familles et plus d’une vingtaine d’enfants ramenés au bercail à bord du vol spécial affrété par le gouvernement ivoirien sur instruction du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Plus de la moitié de ces « réfugiés » interrogés par APA sont nés en République Centrafricaine (RCA). « Nous ne connaissons personne ici en Côte d’Ivoire », renchérit Mme Bah, mère de sept enfants dont un adopté.« Nous avons tout perdu. Là-bas, on ne trie pas musulmans, chrétiens, nationaux et étrangers », a-t-elle poursuivi en déplorant la « terrible » situation.
Un autre convoi d’une centaine de personnes est également prévu, mardi, selon le Ministre d’Etat, Charles Diby Koffi qui a par ailleurs remercié la France pour avoir accepté de «sécuriser» cette opération à travers ses soldats.
Le transport est assuré par la compagnie nationale aérienne, Air Côte d’Ivoire. C’est le vendredi dernier que le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a décidé de rapatrier ses compatriotes vivant en RCA.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), s’est déclaré alarmé face à la détérioration de la sécurité en République centrafricaine et a fait part de ses préoccupations sur la sécurité des civils pris au piège dans les derniers combats.
Selon la Croix-Rouge, les tueries intercommunautaires ont fait un millier de morts à Bangui, la capitale centrafricaine depuis le 5 décembre, date du début de l’intervention française à travers l’opération « Sangaris ».
Ces violences meurtrières sont liées aux représailles entre miliciens anti-balaka (à majorité chrétienne) et ex-rebelles de la Seleka (à majorité musulmane).
Ils sont au total 123 personnes dont 20 familles et plus d’une vingtaine d’enfants ramenés au bercail à bord du vol spécial affrété par le gouvernement ivoirien sur instruction du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Plus de la moitié de ces « réfugiés » interrogés par APA sont nés en République Centrafricaine (RCA). « Nous ne connaissons personne ici en Côte d’Ivoire », renchérit Mme Bah, mère de sept enfants dont un adopté.« Nous avons tout perdu. Là-bas, on ne trie pas musulmans, chrétiens, nationaux et étrangers », a-t-elle poursuivi en déplorant la « terrible » situation.
Un autre convoi d’une centaine de personnes est également prévu, mardi, selon le Ministre d’Etat, Charles Diby Koffi qui a par ailleurs remercié la France pour avoir accepté de «sécuriser» cette opération à travers ses soldats.
Le transport est assuré par la compagnie nationale aérienne, Air Côte d’Ivoire. C’est le vendredi dernier que le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a décidé de rapatrier ses compatriotes vivant en RCA.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), s’est déclaré alarmé face à la détérioration de la sécurité en République centrafricaine et a fait part de ses préoccupations sur la sécurité des civils pris au piège dans les derniers combats.
Selon la Croix-Rouge, les tueries intercommunautaires ont fait un millier de morts à Bangui, la capitale centrafricaine depuis le 5 décembre, date du début de l’intervention française à travers l’opération « Sangaris ».
Ces violences meurtrières sont liées aux représailles entre miliciens anti-balaka (à majorité chrétienne) et ex-rebelles de la Seleka (à majorité musulmane).
