La prise en compte du concept du genre dans la mise en œuvre du Projet d’appui au Secteur Agricole en Côte d’Ivoire (PSAC) se renforce davantage. Et pour cause, les acteurs des filières coton et anacarde, ainsi que les autorités administratives, politiques et coutumières des régions productrices de ces deux spéculations ont bénéficié d’une formation du 12 au 15 janvier 2016 à Korhogo.
Le Projet d’Appui au Secteur Agricole en Côte d’Ivoire (PSAC) veut amener les femmes à occuper une place prépondérante dans la chaine de production du coton et de l’anacarde, deux produits qui jusque là, considérés comme étant l’apanage des hommes. Pour ce faire, l’Unité de Coordination du Projet a organisé un atelier de renforcement des capacités des acteurs des filières coton et anacarde provenant des régions du Poro,Tchologo, Bagoué, Gkêkê, Hambol et Gontougo.
En effet, le diagnostic posé de manière participative par les séminaristes, établit clairement que les femmes des régions productrices de ces cultures ont toujours été reléguées au second plan de la chaine de production. Cette situation s’explique principalement par l’impossibilité pour elles, d’avoir accès à la terre, en vertu des us et coutumes locales. « La culture du coton est majoritairement pratiquée par les hommes. Cela est dû aux préjugés et à notre culture. Ce sont des choses sur lesquelles il faut qu’on travaille en sensibilisant nos parents pour qu’ils comprennent et admettent que les femmes peuvent être propriétaires de terre. » a reconnu M. SILUE Kassoum, Directeur Général de la Fédération des Producteurs de Coton de Côte d’Ivoire.
« Des aprioris amènent les gens à penser que les cinq filières encadrées par le PSAC sont réservées exclusivement aux hommes. Dans les documents du Projet, il a été inscrit que les aspects du genre soient pris en compte de sorte que les femmes puissent tirer profit des opportunités offertes par le Projet.», a ajouté M. Souleymane TOURE, Spécialiste en Genre et Inclusion Sociale au PSAC.
C’est pour tenter de lever les obstacles liés à l’accès à la terre par la gente féminine, et lui permettre d’être productrice au même titre que les hommes que les acteurs du secteur agricole se sont retrouvés dans la capitale de la Région du Poro pour réfléchir sur la question.
Ce ‘’melting-pot’’ composé des Producteurs, Responsables des organisations agricoles des filières coton et anacarde, Directeurs Généraux, Directeurs Régionaux, et plusieurs autres cadres de l’administration publique, est la manifestation d’une bonne collaboration entre les instances publiques et privées, dans la mise en œuvre du Projet.
Après deux jours de travaux, plusieurs recommandations ont été formulées pour favoriser la prise en compte du genre dans les filières coton et anacarde, à savoir, combattre les préjugés à travers les méthodes d’informations, de formation et de communication, renforcer le degré de conscience des femmes et le sentiment de confiance en elles-mêmes, éduquer et former les hommes dans les communautés à la base sur la question du genre, mettre en application les textes et lois en faveur des femmes par les autorités coutumières et politiques, organiser des sessions d’information et de formation sur la question du genre, promouvoir les notions de meilleure gestion des revenus dans les ménages, octroyer des fonds aux femmes et les former à la gestion des projets rentables et durables, créer une source de motivation pour encourager les hommes à céder une portion de terre à leurs femmes, renforcer la composante communication et sensibilisation et mettre l’accent sur l’alphabétisation.
Les participants sont sortis édifiés et satisfaits de cette séance de formation offerte par le PSAC. ‘’ Je suis vraiment ravi qu’on parle du genre dans cet atelier. Le PSAC nous a donnés beaucoup d’idées pour introduire la notion du genre dans la filière coton. Au départ d’ici, nous allons faire la sensibilisation pour intéresser les femmes et aussi encourager les hommes à intégrer leurs femmes dans la filière’’. s’est exclamé M. SORO Penatibi, Producteur de coton et d’anacarde à Diembala S/P de Togoniéré, Korhogo.
Selon les organisateurs, la même problématique fera l’objet d’un autre atelier à Gd-bassam, au profit des filières Cacao, Palmier à Huile et Hévéa les 19 et 20 janvier 2016.
SOURCE : SCOM PSAC
Le Projet d’Appui au Secteur Agricole en Côte d’Ivoire (PSAC) veut amener les femmes à occuper une place prépondérante dans la chaine de production du coton et de l’anacarde, deux produits qui jusque là, considérés comme étant l’apanage des hommes. Pour ce faire, l’Unité de Coordination du Projet a organisé un atelier de renforcement des capacités des acteurs des filières coton et anacarde provenant des régions du Poro,Tchologo, Bagoué, Gkêkê, Hambol et Gontougo.
En effet, le diagnostic posé de manière participative par les séminaristes, établit clairement que les femmes des régions productrices de ces cultures ont toujours été reléguées au second plan de la chaine de production. Cette situation s’explique principalement par l’impossibilité pour elles, d’avoir accès à la terre, en vertu des us et coutumes locales. « La culture du coton est majoritairement pratiquée par les hommes. Cela est dû aux préjugés et à notre culture. Ce sont des choses sur lesquelles il faut qu’on travaille en sensibilisant nos parents pour qu’ils comprennent et admettent que les femmes peuvent être propriétaires de terre. » a reconnu M. SILUE Kassoum, Directeur Général de la Fédération des Producteurs de Coton de Côte d’Ivoire.
« Des aprioris amènent les gens à penser que les cinq filières encadrées par le PSAC sont réservées exclusivement aux hommes. Dans les documents du Projet, il a été inscrit que les aspects du genre soient pris en compte de sorte que les femmes puissent tirer profit des opportunités offertes par le Projet.», a ajouté M. Souleymane TOURE, Spécialiste en Genre et Inclusion Sociale au PSAC.
C’est pour tenter de lever les obstacles liés à l’accès à la terre par la gente féminine, et lui permettre d’être productrice au même titre que les hommes que les acteurs du secteur agricole se sont retrouvés dans la capitale de la Région du Poro pour réfléchir sur la question.
Ce ‘’melting-pot’’ composé des Producteurs, Responsables des organisations agricoles des filières coton et anacarde, Directeurs Généraux, Directeurs Régionaux, et plusieurs autres cadres de l’administration publique, est la manifestation d’une bonne collaboration entre les instances publiques et privées, dans la mise en œuvre du Projet.
Après deux jours de travaux, plusieurs recommandations ont été formulées pour favoriser la prise en compte du genre dans les filières coton et anacarde, à savoir, combattre les préjugés à travers les méthodes d’informations, de formation et de communication, renforcer le degré de conscience des femmes et le sentiment de confiance en elles-mêmes, éduquer et former les hommes dans les communautés à la base sur la question du genre, mettre en application les textes et lois en faveur des femmes par les autorités coutumières et politiques, organiser des sessions d’information et de formation sur la question du genre, promouvoir les notions de meilleure gestion des revenus dans les ménages, octroyer des fonds aux femmes et les former à la gestion des projets rentables et durables, créer une source de motivation pour encourager les hommes à céder une portion de terre à leurs femmes, renforcer la composante communication et sensibilisation et mettre l’accent sur l’alphabétisation.
Les participants sont sortis édifiés et satisfaits de cette séance de formation offerte par le PSAC. ‘’ Je suis vraiment ravi qu’on parle du genre dans cet atelier. Le PSAC nous a donnés beaucoup d’idées pour introduire la notion du genre dans la filière coton. Au départ d’ici, nous allons faire la sensibilisation pour intéresser les femmes et aussi encourager les hommes à intégrer leurs femmes dans la filière’’. s’est exclamé M. SORO Penatibi, Producteur de coton et d’anacarde à Diembala S/P de Togoniéré, Korhogo.
Selon les organisateurs, la même problématique fera l’objet d’un autre atelier à Gd-bassam, au profit des filières Cacao, Palmier à Huile et Hévéa les 19 et 20 janvier 2016.
SOURCE : SCOM PSAC
