Les produits vivriers rares sur le marché de Bondoukou (Reportage)
Bondoukou, 15 fév (AIP) - Une randonnée dans le marché de Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo), lundi, a permis de constater un manque criant de certains produits vivriers avec pour conséquence la flambée des prix, décriée par les ménagères.
Ces produits vivriers notamment le gombo frais, l’aubergine, le piment frais et la tomate sont déficitaires sur le marché de Bondoukou, à cause du prolongement de la sécheresse et du manque de pluie selon les vendeuses.
« La sécheresse et le manque de pluie font qu’il est difficile de produire des vivriers actuellement dans notre zone. L’aubergine et le piment frais que vous trouvez sur le marché proviennent d’Abidjan. Les producteurs de tomate qui ont des retenues d’eau, préfèrent aller vendre leur produit à Abidjan pour gagner plus » a indiqué une vendeuse, Mme Kamagaté Alima.
«Avant on achetait le sac de 50Kg d’aubergine ou de piment frais avec les grossistes à 15 000 F CFA. Aujourd’hui, on l’achète à 18 000 voire 21 000 F CFA. Cette situation fait que nous sommes obligées d’augmenter les prix pour pouvoir nous en sortir. Nous revendons l’aubergine, le piment et la tomate en détail. Le tas de 50F CFA est passé 100 F CFA et celui de 100 F CFA à 200 F CFA », a ajouté Mme Kamagaté.
La banane plantain et le manioc sont aussi rares sur le marché de Bondoukou excepter les ignames Bêtê Bêtê, Kleklein, florido et Kponan qui sont en quantité moyenne.
« Je vais en brousse à Koun-Fao pour acheter de la banane et du manioc. Des femmes me les livrent aussi sur le marché. Aujourd’hui, il est difficile de m’en procurer à cause du manque de pluie. Les tubercules de manioc sont difficiles à déterrer disent les producteurs» a souligné une vendeuse, Mme Kouakou Akou.
« Avant, je pouvais faire un achat de 200 000 FCFA de manioc et de banane. Aujourd’hui, il est difficile de faire un achat de 30 000 F CFA parce qu’on ne trouve pas de produits. On n’arrive pas donc à ravitailler le marché. Avant je vendais quatre tubercules de manioc à 200 F CFA. Aujourd’hui, je vends trois tubercules à 500 F CFA. Le régime de Banane que je vendais à 500 F CFA, est vendu aujourd’hui à 1000 F CFA et celui de 1000 F CFA à 2000 F CFA », a-t-elle poursuivi.
Selon le responsable de l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV) à Bondoukou, Bamba Tato Hamed la situation telle que décrite par les commerçantes est une réalité.
« La rareté des produits sur le marché de Bondoukou est une réalité et cela date depuis la fin de la saison pluvieuse. Les prix ont augmenté parce que c’est la loi de l’offre de la demande. Quand l’offre baisse, la demande augmente. D’où l’augmentation des prix des produits », a souligné M. Bamba.
« Les prix sont facteurs des circuits de commercialisation, à savoir le circuit direct, court et long. Ici, le circuit pratiqué est le circuit long. Dans ce circuit, il y a plusieurs intermédiaires qui agissent et cela renchérit les prix. Le taux de périssabilité est aussi l’une des raisons » a-t-il ajouté.
Bamba Hamed a exhorté les producteurs à mettre en place des systèmes de productions en place, notamment des retenues d’eau, des puits et des barrages pour avoir une bonne agriculture.
ns/kam
Bondoukou, 15 fév (AIP) - Une randonnée dans le marché de Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo), lundi, a permis de constater un manque criant de certains produits vivriers avec pour conséquence la flambée des prix, décriée par les ménagères.
Ces produits vivriers notamment le gombo frais, l’aubergine, le piment frais et la tomate sont déficitaires sur le marché de Bondoukou, à cause du prolongement de la sécheresse et du manque de pluie selon les vendeuses.
« La sécheresse et le manque de pluie font qu’il est difficile de produire des vivriers actuellement dans notre zone. L’aubergine et le piment frais que vous trouvez sur le marché proviennent d’Abidjan. Les producteurs de tomate qui ont des retenues d’eau, préfèrent aller vendre leur produit à Abidjan pour gagner plus » a indiqué une vendeuse, Mme Kamagaté Alima.
«Avant on achetait le sac de 50Kg d’aubergine ou de piment frais avec les grossistes à 15 000 F CFA. Aujourd’hui, on l’achète à 18 000 voire 21 000 F CFA. Cette situation fait que nous sommes obligées d’augmenter les prix pour pouvoir nous en sortir. Nous revendons l’aubergine, le piment et la tomate en détail. Le tas de 50F CFA est passé 100 F CFA et celui de 100 F CFA à 200 F CFA », a ajouté Mme Kamagaté.
La banane plantain et le manioc sont aussi rares sur le marché de Bondoukou excepter les ignames Bêtê Bêtê, Kleklein, florido et Kponan qui sont en quantité moyenne.
« Je vais en brousse à Koun-Fao pour acheter de la banane et du manioc. Des femmes me les livrent aussi sur le marché. Aujourd’hui, il est difficile de m’en procurer à cause du manque de pluie. Les tubercules de manioc sont difficiles à déterrer disent les producteurs» a souligné une vendeuse, Mme Kouakou Akou.
« Avant, je pouvais faire un achat de 200 000 FCFA de manioc et de banane. Aujourd’hui, il est difficile de faire un achat de 30 000 F CFA parce qu’on ne trouve pas de produits. On n’arrive pas donc à ravitailler le marché. Avant je vendais quatre tubercules de manioc à 200 F CFA. Aujourd’hui, je vends trois tubercules à 500 F CFA. Le régime de Banane que je vendais à 500 F CFA, est vendu aujourd’hui à 1000 F CFA et celui de 1000 F CFA à 2000 F CFA », a-t-elle poursuivi.
Selon le responsable de l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV) à Bondoukou, Bamba Tato Hamed la situation telle que décrite par les commerçantes est une réalité.
« La rareté des produits sur le marché de Bondoukou est une réalité et cela date depuis la fin de la saison pluvieuse. Les prix ont augmenté parce que c’est la loi de l’offre de la demande. Quand l’offre baisse, la demande augmente. D’où l’augmentation des prix des produits », a souligné M. Bamba.
« Les prix sont facteurs des circuits de commercialisation, à savoir le circuit direct, court et long. Ici, le circuit pratiqué est le circuit long. Dans ce circuit, il y a plusieurs intermédiaires qui agissent et cela renchérit les prix. Le taux de périssabilité est aussi l’une des raisons » a-t-il ajouté.
Bamba Hamed a exhorté les producteurs à mettre en place des systèmes de productions en place, notamment des retenues d’eau, des puits et des barrages pour avoir une bonne agriculture.
ns/kam