En 2015, plus de 85% des activités prévues par le Conseil du coton et de l’anacarde ont été mises en œuvre. C’est ce qui ressort du rapport du Coraf sur le renforcement des capacités des acteurs de la chaine de valeur anacarde en Afrique de l’Ouest. C’est un projet commissionné et financé par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf/Wecard) regroupant les Systèmes nationaux de recherche agricole (Snra) de 22 pays de l’Afrique de l’ouest et du centre. L’objectif est d’améliorer la génération des emplois et des revenus des acteurs de la chaine de valeur anacarde dans cinq pays de l’Afrique de l’ouest. A savoir le Ghana, le Benin, le Sénégal, le Burkina Faso et la Côte d’ivoire sur une période de trois ans (2015 à 2017). Sa mise en œuvre est assurée par six agences d’exécution issues des pays bénéficiaires et la supervision sous-régionale est assurée par le Conseil du Coton et de l’Anacarde (Côte d’Ivoire).
Selon le rapport du Coraf, pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, au titre des technologies développées, une contribution significative a été apportée au projet d’amélioration variétale conduit par le Cnra afin de lui permettre de réaliser la caractérisation moléculaire de plus de 210 échantillons d’arbres élites pour identifier leurs emprunts génétiques. La détermination de ces emprunts permettra de caractériser les différents phénotypes des arbres et contribuer à la mise à disposition de matériel végétal à haut rendement par l’installation de nouveaux parcs à bois.
Par ailleurs, le prototype d’un calibreur a été amélioré et mis à la disposition des utilisateurs par l’Inphb grâce à l’appui technique et financier apporté à cet institut, qui doit poursuivre ses initiatives de développement en matière technologie de transformation de noix de cajou;
Au niveau du renforcement des capacités humaines et institutionnelles, le projet a permis de former 2271 producteurs sur les bonnes pratiques agricoles. En plus, 10 ménages ont été équipé pour la pratique de l’apiculture en vue d’évaluer l’impact de cette activité sur le rendement des vergers d’anacardiers et le revenu des producteurs.
«L’applicabilité des bonnes pratiques agricoles et leur adoption devrait permettre d’améliorer le rendement et le revenu des producteurs dans le contexte du prix bord champ en hausse», soutient le rapport.
Le rapport signale, pour la sous-région, une avancée significative des processus de mise à disposition de matériel végétal à haut rendement à travers les tests de 15 clones en milieu paysan au Ghana, la diffusion de matériel à haut rendement et l’application des bonnes pratiques agricoles au Bénin et au Burkina. Plus de 200 arbres candidats élites ont été présélectionnés et sont en cours de validation au Sénégal.
C’est pour informer et présenter ces résultats aux acteurs nationaux de la filière que le Conseil du coton et de l’anacarde organise un atelier éclaté du 16 au 20 mars prochain à Yamoussoukro, Korhogo et Boundiali. Il s’agit aussi de recueillir leurs observations pour une meilleure formulation des perspectives pour l’année 2016 et faire le suivi de la gestion du projet.
J-S L.
Selon le rapport du Coraf, pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, au titre des technologies développées, une contribution significative a été apportée au projet d’amélioration variétale conduit par le Cnra afin de lui permettre de réaliser la caractérisation moléculaire de plus de 210 échantillons d’arbres élites pour identifier leurs emprunts génétiques. La détermination de ces emprunts permettra de caractériser les différents phénotypes des arbres et contribuer à la mise à disposition de matériel végétal à haut rendement par l’installation de nouveaux parcs à bois.
Par ailleurs, le prototype d’un calibreur a été amélioré et mis à la disposition des utilisateurs par l’Inphb grâce à l’appui technique et financier apporté à cet institut, qui doit poursuivre ses initiatives de développement en matière technologie de transformation de noix de cajou;
Au niveau du renforcement des capacités humaines et institutionnelles, le projet a permis de former 2271 producteurs sur les bonnes pratiques agricoles. En plus, 10 ménages ont été équipé pour la pratique de l’apiculture en vue d’évaluer l’impact de cette activité sur le rendement des vergers d’anacardiers et le revenu des producteurs.
«L’applicabilité des bonnes pratiques agricoles et leur adoption devrait permettre d’améliorer le rendement et le revenu des producteurs dans le contexte du prix bord champ en hausse», soutient le rapport.
Le rapport signale, pour la sous-région, une avancée significative des processus de mise à disposition de matériel végétal à haut rendement à travers les tests de 15 clones en milieu paysan au Ghana, la diffusion de matériel à haut rendement et l’application des bonnes pratiques agricoles au Bénin et au Burkina. Plus de 200 arbres candidats élites ont été présélectionnés et sont en cours de validation au Sénégal.
C’est pour informer et présenter ces résultats aux acteurs nationaux de la filière que le Conseil du coton et de l’anacarde organise un atelier éclaté du 16 au 20 mars prochain à Yamoussoukro, Korhogo et Boundiali. Il s’agit aussi de recueillir leurs observations pour une meilleure formulation des perspectives pour l’année 2016 et faire le suivi de la gestion du projet.
J-S L.