Abidjan - L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture en Côte d’Ivoire (ACAT-CI) veut, à travers la mise en œuvre de son projet détention préventive abusive (DPA), mettre un terme à cet état de fait qui, selon elle, est une atteinte à la dignité et aux droits fondamentaux de tout détenu.
Lors d’une conférence de presse, vendredi à son siège à Abidjan, son président, Paul Angaman, le représentant de la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT), Lionel Grassy, et le coordonnateur du projet DPA, Koné Francis, ont décliné leurs attentes quant à ce phénomène qui se heurte à la mission de leur organisation.
Selon M. Koné, l’ONG a mis en œuvre, depuis le 1er décembre 2015, ce projet de lutte contre la détention préventive abusive, dans six prisons, notamment Abengourou, Adzopé, Agboville, Bouaké, Daloa et Grand-Bassam.
« Ce projet vise à renforcer les capacités des détenus sur leurs droits fondamentaux et la promotion de la réduction de la surpopulation carcérale », a-t-il indiqué.
Pour le représentant de la FIACAT, Lionel Grassy, il est impérieux pour les Etats, notamment la Côte d’Ivoire, d’œuvrer, en dépit des efforts qu’elle fait, pour que la détention préventive des personnes incarcérées prenne fin.
« Nous travaillons pour que le droit des prisonniers soit respectés », a fait savoir M. Grassy, expliquant que l’action de l’ACAT qui, au départ, était focalisée sur trois prisons, a permis à 62 prisonniers d’obtenir une mise en liberté provisoire ou de droit.
Pour le président de l’ACAT-CI, Paul Angaman, il y a des efforts à faire pour faire changer le mode de gestion des prisons qui, malgré des réhabilitations opérées, demeure en l’état.
« Le mode de gestion des prisons n’a pas changé, nous travaillons sur cette question de prévention, car il vaut mieux agir à priori que d’agir à postériori », a-t-il signifié.
L’ACAT CI a organisé, mercredi et jeudi à Yamoussoukro, un atelier sur le thème « Renforcement des capacités des acteurs de la chaîne pénale et de la société civile sur les droits fondamentaux du détenu », réunissant des magistrats, des greffiers, des régisseurs de prison et des membres de la société civile, précise-t-on.
Gak/kp
Lors d’une conférence de presse, vendredi à son siège à Abidjan, son président, Paul Angaman, le représentant de la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT), Lionel Grassy, et le coordonnateur du projet DPA, Koné Francis, ont décliné leurs attentes quant à ce phénomène qui se heurte à la mission de leur organisation.
Selon M. Koné, l’ONG a mis en œuvre, depuis le 1er décembre 2015, ce projet de lutte contre la détention préventive abusive, dans six prisons, notamment Abengourou, Adzopé, Agboville, Bouaké, Daloa et Grand-Bassam.
« Ce projet vise à renforcer les capacités des détenus sur leurs droits fondamentaux et la promotion de la réduction de la surpopulation carcérale », a-t-il indiqué.
Pour le représentant de la FIACAT, Lionel Grassy, il est impérieux pour les Etats, notamment la Côte d’Ivoire, d’œuvrer, en dépit des efforts qu’elle fait, pour que la détention préventive des personnes incarcérées prenne fin.
« Nous travaillons pour que le droit des prisonniers soit respectés », a fait savoir M. Grassy, expliquant que l’action de l’ACAT qui, au départ, était focalisée sur trois prisons, a permis à 62 prisonniers d’obtenir une mise en liberté provisoire ou de droit.
Pour le président de l’ACAT-CI, Paul Angaman, il y a des efforts à faire pour faire changer le mode de gestion des prisons qui, malgré des réhabilitations opérées, demeure en l’état.
« Le mode de gestion des prisons n’a pas changé, nous travaillons sur cette question de prévention, car il vaut mieux agir à priori que d’agir à postériori », a-t-il signifié.
L’ACAT CI a organisé, mercredi et jeudi à Yamoussoukro, un atelier sur le thème « Renforcement des capacités des acteurs de la chaîne pénale et de la société civile sur les droits fondamentaux du détenu », réunissant des magistrats, des greffiers, des régisseurs de prison et des membres de la société civile, précise-t-on.
Gak/kp