Mesdames et messieurs les journalistes,
Chers Amis de la société civile ivoirienne.
Bienvenu à cette conférence de presse au lendemain du séminaire-atelier tenu les 23 et 24 mars 2016 à Yamoussoukro organisé par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture de Côte d’Ivoire (ACAT CI) et la Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) portant sur le thème : renforcement des capacités des acteurs de la chaine pénale et de la société civile sur les droits fondamentaux du détenu. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de lutte contre la Détention Préventive Abusive (DPA) qui bénéficie du financement de la fondation OSIWA à qui nous marquons notre profonde reconnaissance.
Cet atelier a réuni 45 participants dont 23 acteurs de la chaine pénale : magistrats, greffiers, régisseurs de prisons, travailleurs sociaux et 12 membres de la société civile. Il s’est déroulé en présence du représentant de madame le ministre des Droits de l’homme et des Libertés publiques à travers le Directeur de la protection M. Bakayoko IBOUREHIMA. Il a permis à travers les différentes communications de donner d’abord des informations sur la torture et les mauvais traitements, les lignes directrices de Luanda relatives aux conditions d’arrestation, de garde à vue et de détention provisoire et sur les mécanismes internationaux de prévention de la torture et des mauvais traitements. Ensuite, la présentation du code pénal et de procédure pénale en matière de détention préventive et les droits fondamentaux du détenu en prévention. Enfin, un partage d’expérience sur le projet déjà mené.
Les participants ont par la suite été repartis en trois ateliers autour des thèmes suivants :
1- les obstacles au respect des délais légaux de détention préventive et proposer des solutions
2- La situation des personnes vulnérables en détention (mineurs, femmes, handicapés, détenus vivant avec le VIH…) constats et propositions
3- Scénario en vue de la réalisation d’un film documentaire sur le parcours du détenu
Les deux (2) jours ont permis d’avoirs des débats de très hauts niveaux et permis d’identifier plusieurs obstacles entre autre les insuffisances du droit positif ivoirien en matière pénale, du personnel judiciaire et des moyens logistiques. La situation des personnes vulnérables restent une grande préoccupation sur des mineurs qu’ils faudra sortir des lieux de détention vers des cadres appropriés de resocialisation. Le scénario il a été adopté à partir du guide sur les garanties judiciaires de l’inculpé détenu pour tenir compte des nombreux analphabètes dans nos prisons. Il sera d’ailleurs traduits dans les langues des grandes aires cultuelles de notre pays y compris le Nouchi pour des questions de pragmatisme.
Mesdames et messieurs les journalistes voici, ce que la FIACAT et l’ACAT Côte d’Ivoire avait comme message à partager avec vous ce matin, message qui pourrait être relayé à la population si vous le trouvez pertinent. Nous le pensons profondément. Rappelons- nous de cette phrase de Martin Luther King, « ce n’est pas la répression du méchant qui fait mal mais le silence de bon ». Et je crois que c’est l’essence même du travail des journalistes ; et pour nous chrétien, Jésus Christ n’a cesse de nous dire « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits, c’est à mois que l’avez fait ».
Je vous remercie.
KONE Francis (Coordinateur du projet de lutte Contre la Détention Préventive Abusive (DPA))
Chers Amis de la société civile ivoirienne.
Bienvenu à cette conférence de presse au lendemain du séminaire-atelier tenu les 23 et 24 mars 2016 à Yamoussoukro organisé par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture de Côte d’Ivoire (ACAT CI) et la Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) portant sur le thème : renforcement des capacités des acteurs de la chaine pénale et de la société civile sur les droits fondamentaux du détenu. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de lutte contre la Détention Préventive Abusive (DPA) qui bénéficie du financement de la fondation OSIWA à qui nous marquons notre profonde reconnaissance.
Cet atelier a réuni 45 participants dont 23 acteurs de la chaine pénale : magistrats, greffiers, régisseurs de prisons, travailleurs sociaux et 12 membres de la société civile. Il s’est déroulé en présence du représentant de madame le ministre des Droits de l’homme et des Libertés publiques à travers le Directeur de la protection M. Bakayoko IBOUREHIMA. Il a permis à travers les différentes communications de donner d’abord des informations sur la torture et les mauvais traitements, les lignes directrices de Luanda relatives aux conditions d’arrestation, de garde à vue et de détention provisoire et sur les mécanismes internationaux de prévention de la torture et des mauvais traitements. Ensuite, la présentation du code pénal et de procédure pénale en matière de détention préventive et les droits fondamentaux du détenu en prévention. Enfin, un partage d’expérience sur le projet déjà mené.
Les participants ont par la suite été repartis en trois ateliers autour des thèmes suivants :
1- les obstacles au respect des délais légaux de détention préventive et proposer des solutions
2- La situation des personnes vulnérables en détention (mineurs, femmes, handicapés, détenus vivant avec le VIH…) constats et propositions
3- Scénario en vue de la réalisation d’un film documentaire sur le parcours du détenu
Les deux (2) jours ont permis d’avoirs des débats de très hauts niveaux et permis d’identifier plusieurs obstacles entre autre les insuffisances du droit positif ivoirien en matière pénale, du personnel judiciaire et des moyens logistiques. La situation des personnes vulnérables restent une grande préoccupation sur des mineurs qu’ils faudra sortir des lieux de détention vers des cadres appropriés de resocialisation. Le scénario il a été adopté à partir du guide sur les garanties judiciaires de l’inculpé détenu pour tenir compte des nombreux analphabètes dans nos prisons. Il sera d’ailleurs traduits dans les langues des grandes aires cultuelles de notre pays y compris le Nouchi pour des questions de pragmatisme.
Mesdames et messieurs les journalistes voici, ce que la FIACAT et l’ACAT Côte d’Ivoire avait comme message à partager avec vous ce matin, message qui pourrait être relayé à la population si vous le trouvez pertinent. Nous le pensons profondément. Rappelons- nous de cette phrase de Martin Luther King, « ce n’est pas la répression du méchant qui fait mal mais le silence de bon ». Et je crois que c’est l’essence même du travail des journalistes ; et pour nous chrétien, Jésus Christ n’a cesse de nous dire « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits, c’est à mois que l’avez fait ».
Je vous remercie.
KONE Francis (Coordinateur du projet de lutte Contre la Détention Préventive Abusive (DPA))