La lutte contre l’exportation illicite du fond de taxe, la suppression de la taxe sur le chiffre d’affaires, l’assainissement de la filière, etc. Telles sont les propositions des dirigeants de la Tropical rubber Côte d’Ivoire (Trci) pour contribuer au développement de la filière hévéa. Ces suggestions ont été faites lors de la visite guidée du complexe agro industriel de l’entreprise, les 9 et 10 septembre dernier, à Anguédédou, au nord-ouest d’Abidjan, dans la localité de Songon. C’était à l’occasion des 1ères journées de découverte du Réseau de journalistes pour le management et le développement des entreprises (Rj-Mde).
Le directeur général adjoint de la Trci, Wang Ryan, au terme de la visite a annoncé que la filière hévéa connait des difficultés à cause de la chute drastique des prix du kilogramme du caoutchouc. Cependant, il a promis que le produit des planteurs sera toujours acheté pour honorer les engagements pris avec les clients extérieurs qui sont très exigeants. « Le prix du marché est bas mais les planteurs de la Côte d’Ivoire ont toujours tiré leur épingle du jeu », s’est-t-il réjoui. Il est convaincu que la Côte d’Ivoire est une référence en matière d’hévéa. Selon lui, les investisseurs s’intéressent au marché africain dont ivoirien parce que la main d’œuvre en Asie devient de plus en plus chère.
Le directeur des usines de la Trci, Christophe Azo, pour sa part recommande à l’Etat ivoirien de supprimer la taxe sur le chiffre d’affaires (qui est actuellement de 2% et qui est suspendue) des entreprises de la filière parce que cette politique va contribuer à rendre celles-ci compétitives. Ce en leur permettant d’investir. Il a annoncé que son entreprise envisage de se doter d’outil (dry prebreaker) pour développer davantage la transformation du fond de taxe.
Quant au directeur des plantations de l’entreprise, Justin Yao Boué, il a déclaré que son entreprise est citoyenne car elle fait beaucoup de sociale et tient compte de la préservation de l’environnement. Il a pris l’exemple du village d’Abadjin Kouté qui perçoit 20 millions FCFA par an.
La Trci emploie environ 1500 agents avec un chiffre d’affaires de 26,4 milliards FCFA en 2015. L’entreprise a produit 28500 tonnes de caoutchouc en 2015.
GOMON Edmond
Le directeur général adjoint de la Trci, Wang Ryan, au terme de la visite a annoncé que la filière hévéa connait des difficultés à cause de la chute drastique des prix du kilogramme du caoutchouc. Cependant, il a promis que le produit des planteurs sera toujours acheté pour honorer les engagements pris avec les clients extérieurs qui sont très exigeants. « Le prix du marché est bas mais les planteurs de la Côte d’Ivoire ont toujours tiré leur épingle du jeu », s’est-t-il réjoui. Il est convaincu que la Côte d’Ivoire est une référence en matière d’hévéa. Selon lui, les investisseurs s’intéressent au marché africain dont ivoirien parce que la main d’œuvre en Asie devient de plus en plus chère.
Le directeur des usines de la Trci, Christophe Azo, pour sa part recommande à l’Etat ivoirien de supprimer la taxe sur le chiffre d’affaires (qui est actuellement de 2% et qui est suspendue) des entreprises de la filière parce que cette politique va contribuer à rendre celles-ci compétitives. Ce en leur permettant d’investir. Il a annoncé que son entreprise envisage de se doter d’outil (dry prebreaker) pour développer davantage la transformation du fond de taxe.
Quant au directeur des plantations de l’entreprise, Justin Yao Boué, il a déclaré que son entreprise est citoyenne car elle fait beaucoup de sociale et tient compte de la préservation de l’environnement. Il a pris l’exemple du village d’Abadjin Kouté qui perçoit 20 millions FCFA par an.
La Trci emploie environ 1500 agents avec un chiffre d’affaires de 26,4 milliards FCFA en 2015. L’entreprise a produit 28500 tonnes de caoutchouc en 2015.
GOMON Edmond