Invité de la Tribune du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), le jeudi 26 janvier 2017, Lucien Tapé Mambo, le président de la plateforme des organisations de la Société civile de Côte d’Ivoire, s’est prononcé sur les remous sociaux observés en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année ainsi que sur l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 prônée par les autorités ivoiriennes.
Concernant la grève des fonctionnaires et la mutinerie au sein de l’armée à l’origine des remous sociaux, Lucien Tapé Mambo a indiqué que même si elles sont légitimes, elles ne devraient pas justifier que les populations soient prises en otage comme c’est le cas avec ces protestations. « La grève des fonctionnaires est légitime mais elle ne devrait pas être un motif pour empêcher les autres de travailler », s’est plaint Lucien Tapé Mambo. Pour lui même si la constitution garantit le droit à la grève, les fonctionnaires devraient privilégier le dialogue, respectant le droit des populations à bénéficier des services de l’administration. Il a annoncé une rencontre avec les syndicats de fonctionnaires ainsi que les autorités au sommet de l’Etat pour tenter de trouver une issue à ce qu’il considère comme une crise qui n’a que trop duré.
Réagissant sur la mutinerie au sein de l’armée en début d’année, Lucien Tapé Mambo a déploré ce mode de revendication, qui selon lui est contraire à ce que l’on attend de l’armée. Il a estimé que le Gouvernement devrait mettre à contribution l’armée pour la réhabilitation et la construction d’infrastructures majeures ainsi que pour des travaux à hautes intensités de main d’œuvre comme cela se fait dans tous les pays développés en temps de paix. Si l’armée n’y prend garde elle risque de pousser la population à bout qui excédée par son attitude sortira pour se dresser contre elle, comme ce fut le cas récemment à Bouaké. Lucien Tapé Mambo a indiqué que son organisation envisage rencontrer les grands commandements de l’armée, de la gendarmerie et de la Police afin d’évoquer avec elle les problèmes de l’armée et présenter les attentes des populations vis-à-vis de leur armée.
S’agissant du thème pour lequel il a été invité par le GEPCI, à savoir : les organisations de la Société civile face au défi de l’émergence, Lucien Tapé Mambo s’est voulu catégorique. « La Côte d’Ivoire est loin d’être émergente en 2020 », a-t-il dit. Lucien Tapé Mambo justifie son assertion se référant aux critères d’un Etat émergent. Selon le conférencier, un pays est dit émergent quand on y a une classe moyenne importante, la réduction de la pauvreté par des programmes ciblés est une réalité, le développement des infrastructures routières, ferroviaires et aériennes, la Bonne gouvernance de la chose publique, la démocratisation de la vie politique et enfin le respect de la loi fondamentale (la constitution). A en croire Lucien Tapé Mambo, tous ces critères ne sont pas encore une réalité en Côte d’Ivoire. Si certains critères sont observés plusieurs autres restent à remplir. Il a pour finir invité l’ensemble des Ivoiriens à se mettre au travail, à être disciplinés et à respecter la Constitution dont ils se sont librement dotés.
Patrice Yao, le Directeur général des Editions le Réveil et président du GEPCI a dit sa gratitude au Conférencier et expliqué que l’organisation de cette tribune vise à apporter une valeur ajoutée à l’information des populations. C’est en août 2005 que le GEPCI a été porté sur les fonds baptismaux.
Elisée B.
Concernant la grève des fonctionnaires et la mutinerie au sein de l’armée à l’origine des remous sociaux, Lucien Tapé Mambo a indiqué que même si elles sont légitimes, elles ne devraient pas justifier que les populations soient prises en otage comme c’est le cas avec ces protestations. « La grève des fonctionnaires est légitime mais elle ne devrait pas être un motif pour empêcher les autres de travailler », s’est plaint Lucien Tapé Mambo. Pour lui même si la constitution garantit le droit à la grève, les fonctionnaires devraient privilégier le dialogue, respectant le droit des populations à bénéficier des services de l’administration. Il a annoncé une rencontre avec les syndicats de fonctionnaires ainsi que les autorités au sommet de l’Etat pour tenter de trouver une issue à ce qu’il considère comme une crise qui n’a que trop duré.
Réagissant sur la mutinerie au sein de l’armée en début d’année, Lucien Tapé Mambo a déploré ce mode de revendication, qui selon lui est contraire à ce que l’on attend de l’armée. Il a estimé que le Gouvernement devrait mettre à contribution l’armée pour la réhabilitation et la construction d’infrastructures majeures ainsi que pour des travaux à hautes intensités de main d’œuvre comme cela se fait dans tous les pays développés en temps de paix. Si l’armée n’y prend garde elle risque de pousser la population à bout qui excédée par son attitude sortira pour se dresser contre elle, comme ce fut le cas récemment à Bouaké. Lucien Tapé Mambo a indiqué que son organisation envisage rencontrer les grands commandements de l’armée, de la gendarmerie et de la Police afin d’évoquer avec elle les problèmes de l’armée et présenter les attentes des populations vis-à-vis de leur armée.
S’agissant du thème pour lequel il a été invité par le GEPCI, à savoir : les organisations de la Société civile face au défi de l’émergence, Lucien Tapé Mambo s’est voulu catégorique. « La Côte d’Ivoire est loin d’être émergente en 2020 », a-t-il dit. Lucien Tapé Mambo justifie son assertion se référant aux critères d’un Etat émergent. Selon le conférencier, un pays est dit émergent quand on y a une classe moyenne importante, la réduction de la pauvreté par des programmes ciblés est une réalité, le développement des infrastructures routières, ferroviaires et aériennes, la Bonne gouvernance de la chose publique, la démocratisation de la vie politique et enfin le respect de la loi fondamentale (la constitution). A en croire Lucien Tapé Mambo, tous ces critères ne sont pas encore une réalité en Côte d’Ivoire. Si certains critères sont observés plusieurs autres restent à remplir. Il a pour finir invité l’ensemble des Ivoiriens à se mettre au travail, à être disciplinés et à respecter la Constitution dont ils se sont librement dotés.
Patrice Yao, le Directeur général des Editions le Réveil et président du GEPCI a dit sa gratitude au Conférencier et expliqué que l’organisation de cette tribune vise à apporter une valeur ajoutée à l’information des populations. C’est en août 2005 que le GEPCI a été porté sur les fonds baptismaux.
Elisée B.