Abidjan-(Côte d’Ivoire) - La transformation des produits locaux constitue une priorité pour des femmes ivoiriennes dont Rachel Lydie Kambou qui s’est investie dans la promotion et la professionnalisation du beurre de karité, a constaté APA, sur place.
«Le beurre de karité qui est un produit naturel, est la meilleure huile végétale reconnue par tous les experts pour sa qualité naturelle», se convainc Rachel Lydie Kambou, 2ème vice-présidente de la filière karité en Côte d’Ivoire, par ailleurs présidente de la société coopérative des productrices de karité du Boukani dans le Nord-Est ivoirien (Socoops-Prokab).
Membre d’un collectif de cinquante femmes, productrices des produits locaux transformés, elle se bat au quotidien avec ses «sœurs », afin de « proposer des aliments sains à la population ».
«Notre combat, c’est de dire aux Africains que nous avons un produit de qualité qu’on peut utiliser pour l’industrie du cosmétique au lieu de se battre pour d’autres produits importés », a confié à APA Rachel Lydie Kambou, productrice de savons, déodorants…à base de karité.
« Il était important que nous formalisions, professionnalisons le secteur. Nous avons une estimation de 150 000 tonnes d’amendes, ce qui n’est pas négligeable », a-t-elle argumenté en marge d’une exposition au Plateau, quartier administratif de la capitale économique ivoirienne mettant en exergue entre autres des produits locaux tels que les pagnes, le moringa, l’huile de palme, le karité.
La Vice-présidente de la filière karité invite les Ivoiriens à s’approprier les productions locales. De son expérience, Mme Kambou soutient que « la transformation des produits locaux n’est pas facile ».
« Il faut que les Ivoiriens adhèrent aux produits (...) en les consommant vous avez la santé », insiste-t-elle soulignant l’importance de ‘’se mettre en coopératives pour professionnaliser le secteur’’.
SY/hs/ls/APA
«Le beurre de karité qui est un produit naturel, est la meilleure huile végétale reconnue par tous les experts pour sa qualité naturelle», se convainc Rachel Lydie Kambou, 2ème vice-présidente de la filière karité en Côte d’Ivoire, par ailleurs présidente de la société coopérative des productrices de karité du Boukani dans le Nord-Est ivoirien (Socoops-Prokab).
Membre d’un collectif de cinquante femmes, productrices des produits locaux transformés, elle se bat au quotidien avec ses «sœurs », afin de « proposer des aliments sains à la population ».
«Notre combat, c’est de dire aux Africains que nous avons un produit de qualité qu’on peut utiliser pour l’industrie du cosmétique au lieu de se battre pour d’autres produits importés », a confié à APA Rachel Lydie Kambou, productrice de savons, déodorants…à base de karité.
« Il était important que nous formalisions, professionnalisons le secteur. Nous avons une estimation de 150 000 tonnes d’amendes, ce qui n’est pas négligeable », a-t-elle argumenté en marge d’une exposition au Plateau, quartier administratif de la capitale économique ivoirienne mettant en exergue entre autres des produits locaux tels que les pagnes, le moringa, l’huile de palme, le karité.
La Vice-présidente de la filière karité invite les Ivoiriens à s’approprier les productions locales. De son expérience, Mme Kambou soutient que « la transformation des produits locaux n’est pas facile ».
« Il faut que les Ivoiriens adhèrent aux produits (...) en les consommant vous avez la santé », insiste-t-elle soulignant l’importance de ‘’se mettre en coopératives pour professionnaliser le secteur’’.
SY/hs/ls/APA