Dabakala, 08 mai (AIP) - Des producteurs de noix de cajou du département de Dabakala éprouvent des difficultés à écouler leurs produits, faute de financement, a constaté l'AIP sur place.
Selon des pisteurs interrogés sur cette situation, les sociétés spécialisées dans l'achat des noix refusent de nouveaux financements prétextant que les noix ramassées ces temps-ci ne sont pas de bonne qualité.
Les prix ont même chuté, passant de 600 francs le kilogramme à 500 francs, ont-ils soutenu. "Actuellement, nous pratiquons l'achat ou la vente directe", a expliqué Kassoum Ouattara, travaillant au compte d'une société d'achat de noix.
Selon lui, la vente directe consiste à acheter directement avec le producteur si son produit est de bonne qualité, plus de pisteur. "Cette méthode permet à l'acheteur de vérifier lui-même la qualité des noix avant leur mise dans les sacs", a-t-il fait savoir, ajoutant que "les entreprises d'achats sont de plus en plus exigeantes car la campagne tire à sa fin".
Les années passées, des pisteurs disparaissaient avec des fonds à la fin des campagnes, causant parfois des préjudices énormes à ces sociétés d'achat de produits, signale-t-on.
(AIP)
sy/kkf/fmo
Selon des pisteurs interrogés sur cette situation, les sociétés spécialisées dans l'achat des noix refusent de nouveaux financements prétextant que les noix ramassées ces temps-ci ne sont pas de bonne qualité.
Les prix ont même chuté, passant de 600 francs le kilogramme à 500 francs, ont-ils soutenu. "Actuellement, nous pratiquons l'achat ou la vente directe", a expliqué Kassoum Ouattara, travaillant au compte d'une société d'achat de noix.
Selon lui, la vente directe consiste à acheter directement avec le producteur si son produit est de bonne qualité, plus de pisteur. "Cette méthode permet à l'acheteur de vérifier lui-même la qualité des noix avant leur mise dans les sacs", a-t-il fait savoir, ajoutant que "les entreprises d'achats sont de plus en plus exigeantes car la campagne tire à sa fin".
Les années passées, des pisteurs disparaissaient avec des fonds à la fin des campagnes, causant parfois des préjudices énormes à ces sociétés d'achat de produits, signale-t-on.
(AIP)
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