Prikro, Des populations du département de Prikro sont inquiètes du fait de la mévente de la noix de cajou à quelques jours de la fête de Pâques, un moment de retrouvailles familiales qu'elles ont coutume de célébrer avec faste.
Dans le village de Linguezan (12km), l'un des villages les plus touchés par les feux de brousse cette année, les quelques rares planteurs qui ont récolté la noix de cajou éprouvent des difficultés d'écoulement en raison d'un manque d'acheteur.
''Voici mes quatre sacs récoltés depuis le mois dernier et depuis cet instant, aucun acheteur n'est venu ne serait-ce que me proposer un prix'', fait remarquer Kouakou Sinan, un sexagénaire du village qui feint d'ignorer la fête de Pâques.
''De quelle fête de Pâques parlez-vous dans ces conditions?'', s'interroge -t-il.
Cette mévente de la noix de cajou se ressent aussi bien à Bétié (4Km) qu'à Boffoimbo (2km) où certains planteurs préfèrent garder leurs produits par devers eux, au lieu de les ''livrer'' à moindre coût au premier venu.
''Je préfère les garder en attendant de les écouler que de les livrer moins cher'', dit Komenan Solo, qui fait savoir son incapacité d'accueillir ses enfants pour cette fête de Pâques comme il en a l'habitude.
''Il n'y aura pas de fête ici car je n'en aurai pas les moyens'', ajoute-t-il en précisant que tous les planteurs du village sont touchés par cette mévente.
Moment de véritables rassemblements, la fête de Pâques est habituellement célébrée avec faste dans les villages du département de Prikro.
(AIP)
ge/fmo
Dans le village de Linguezan (12km), l'un des villages les plus touchés par les feux de brousse cette année, les quelques rares planteurs qui ont récolté la noix de cajou éprouvent des difficultés d'écoulement en raison d'un manque d'acheteur.
''Voici mes quatre sacs récoltés depuis le mois dernier et depuis cet instant, aucun acheteur n'est venu ne serait-ce que me proposer un prix'', fait remarquer Kouakou Sinan, un sexagénaire du village qui feint d'ignorer la fête de Pâques.
''De quelle fête de Pâques parlez-vous dans ces conditions?'', s'interroge -t-il.
Cette mévente de la noix de cajou se ressent aussi bien à Bétié (4Km) qu'à Boffoimbo (2km) où certains planteurs préfèrent garder leurs produits par devers eux, au lieu de les ''livrer'' à moindre coût au premier venu.
''Je préfère les garder en attendant de les écouler que de les livrer moins cher'', dit Komenan Solo, qui fait savoir son incapacité d'accueillir ses enfants pour cette fête de Pâques comme il en a l'habitude.
''Il n'y aura pas de fête ici car je n'en aurai pas les moyens'', ajoute-t-il en précisant que tous les planteurs du village sont touchés par cette mévente.
Moment de véritables rassemblements, la fête de Pâques est habituellement célébrée avec faste dans les villages du département de Prikro.
(AIP)
ge/fmo