Un atelier de diagnostic de l’association interprofessionnelle de la filière mangue (Inter mangue) s’est déroulé du 02 au 03 Juillet 2019 à Korhogo, nord de la Côte d’Ivoire, zone de production.
Objectif, il s’agit de déceler les maux et difficultés qui minent ce secteur d’activités dont la Côte d’Ivoire occupe la 3e place mondiale après le Brésil et le Pérou. Et booster la filière mangue en 2020 par la création d’emplois, la réduction de la pauvreté , l’ amélioration des conditions de vie des populations vivant dans les zones de productions, a déclaré Odile Sarassoro responsable des projets financés par le fonds international de développement agricoles( F.I.D.A) en Côte d’Ivoire dont le programme d’appui au développement des filières agricoles ( P.A.D.F.A) à hauteur de 71 millions de dollars soit 24 milliards FCFA. « Nous accordons un grand intérêt à la filière mangue qui a beaucoup de potentialités qui peuvent améliorer les conditions de vie des populations dont les femmes qui sont les cibles particulières du F..ID.A. Et de grandes opportunités pour insérer les jeunes ». C’était en présence des autorités préfectorales et ministérielles concernées; des collèges de producteurs, et des acteurs de cette filière.
En effet, la représentante Sarassoro du FIDA a précisé « Etant donné que l’emploi des jeunes est une priorité pour le gouvernement ivoirien et à travers son programme social nous voulons insérer le maximum de jeunes dans la filière mangue. Nous espérons également avoir beaucoup d’impact sur le secteur privé, renforcer notamment les unités de conditionnement et surtout installer une unité de transformation de la mangue dans le nord du pays après le constat que beaucoup de mangues pourrissent dans les vergers, avoir notre jus de mangue au lieu de l’importer ailleurs ». Lors des échanges il a été révélé que la Côte d’Ivoire étant le 3e producteur mondial de la mangue après le Brésil et le Pérou ne transforme que seulement 2% de sa production nationale pour en exporter que 10% sur le marché européen….
Pour le coordonnateur du P.A.D.F.A , Auguste Baimey « La raison de cet atelier est de diagnostiquer et déceler en collaboration avec les acteurs de la filière mangue les problèmes au sein de cette structure afin de sortir un plan d’actions à partir duquel ces problèmes seront traités efficacement en 2020 dont la mouche de fruit. Ensuite une action vigoureuse sera menée au niveau des unités de conditionnement qui n’ont pas de plateau technique suffisant pour détecter les anomalies sur les mangues avant leur exportation sur le marché européen. A cet effet des équipements adéquats seront mis à leur disposition et les vergers traités contre la mouche de fruit pour éviter les interceptions faites à destination. Car le nombre d’interceptions faites sur le marché européen peut emmener la Côte d’Ivoire être mis sous embargo ».
Le président de la filière mangue en Côte d’ Ivoire (INTER MANGUE) Nembelessini Pascal se dit soulagé de la tenue du présent atelier « cet atelier de diagnostics des problèmes qui minent la filière mangue est le bienvenu car non seulement il permettra de déceler les difficultés mais des réponses seront trouvées pour le traitements des vergers, des mouches de fruits et autres maladies auxquelles les producteurs sont confrontés. Nous souhaitons la mise à disposition des financements après les phases de sensibilisation… » .
En outre, le préfet de Sinematiali, Jean Paul Kablan Beugré assumant l’intérim du préfet de la région du poro a rassuré la disponibilité de l’administration pour l’accompagnement de la mise en application des résolutions prises pour le bonheur des acteurs de la filière tout en invitant les producteurs à considérer la mangue comme une culture et non une cueillette ».
Aly OUATTARA
Objectif, il s’agit de déceler les maux et difficultés qui minent ce secteur d’activités dont la Côte d’Ivoire occupe la 3e place mondiale après le Brésil et le Pérou. Et booster la filière mangue en 2020 par la création d’emplois, la réduction de la pauvreté , l’ amélioration des conditions de vie des populations vivant dans les zones de productions, a déclaré Odile Sarassoro responsable des projets financés par le fonds international de développement agricoles( F.I.D.A) en Côte d’Ivoire dont le programme d’appui au développement des filières agricoles ( P.A.D.F.A) à hauteur de 71 millions de dollars soit 24 milliards FCFA. « Nous accordons un grand intérêt à la filière mangue qui a beaucoup de potentialités qui peuvent améliorer les conditions de vie des populations dont les femmes qui sont les cibles particulières du F..ID.A. Et de grandes opportunités pour insérer les jeunes ». C’était en présence des autorités préfectorales et ministérielles concernées; des collèges de producteurs, et des acteurs de cette filière.
En effet, la représentante Sarassoro du FIDA a précisé « Etant donné que l’emploi des jeunes est une priorité pour le gouvernement ivoirien et à travers son programme social nous voulons insérer le maximum de jeunes dans la filière mangue. Nous espérons également avoir beaucoup d’impact sur le secteur privé, renforcer notamment les unités de conditionnement et surtout installer une unité de transformation de la mangue dans le nord du pays après le constat que beaucoup de mangues pourrissent dans les vergers, avoir notre jus de mangue au lieu de l’importer ailleurs ». Lors des échanges il a été révélé que la Côte d’Ivoire étant le 3e producteur mondial de la mangue après le Brésil et le Pérou ne transforme que seulement 2% de sa production nationale pour en exporter que 10% sur le marché européen….
Pour le coordonnateur du P.A.D.F.A , Auguste Baimey « La raison de cet atelier est de diagnostiquer et déceler en collaboration avec les acteurs de la filière mangue les problèmes au sein de cette structure afin de sortir un plan d’actions à partir duquel ces problèmes seront traités efficacement en 2020 dont la mouche de fruit. Ensuite une action vigoureuse sera menée au niveau des unités de conditionnement qui n’ont pas de plateau technique suffisant pour détecter les anomalies sur les mangues avant leur exportation sur le marché européen. A cet effet des équipements adéquats seront mis à leur disposition et les vergers traités contre la mouche de fruit pour éviter les interceptions faites à destination. Car le nombre d’interceptions faites sur le marché européen peut emmener la Côte d’Ivoire être mis sous embargo ».
Le président de la filière mangue en Côte d’ Ivoire (INTER MANGUE) Nembelessini Pascal se dit soulagé de la tenue du présent atelier « cet atelier de diagnostics des problèmes qui minent la filière mangue est le bienvenu car non seulement il permettra de déceler les difficultés mais des réponses seront trouvées pour le traitements des vergers, des mouches de fruits et autres maladies auxquelles les producteurs sont confrontés. Nous souhaitons la mise à disposition des financements après les phases de sensibilisation… » .
En outre, le préfet de Sinematiali, Jean Paul Kablan Beugré assumant l’intérim du préfet de la région du poro a rassuré la disponibilité de l’administration pour l’accompagnement de la mise en application des résolutions prises pour le bonheur des acteurs de la filière tout en invitant les producteurs à considérer la mangue comme une culture et non une cueillette ».
Aly OUATTARA