Tanda, Le délégué régional du Conseil coton-anacarde (CCA) du Gontougo et de l'Indénié-Djuablin, Koné Atchoumou, a sensibilisé, lundi, les acteurs de la filière anacarde sur les méfaits de l’exportation illicite de la noix de cajou vers les pays limitrophes lors d'une rencontre à la salle des fêtes de la sous-préfecture de Tanda (Nord-est, région du Gontougo).
Selon M. Koné, la production commercialisée de la noix de cajou en 2015 à Tanda était estimée à plus de 17 000 tonnes contre près de 1 600 tonnes en 2019, soit une baisse évolutive de près de 15 000 tonnes. « Chiffre qui présente clairement une fuite massive de la noix de cajou vers les pays limitrophes surtout que les producteurs de la zone ont augmenté depuis lors », a-t-il fait remarquer.
Il a souligné que ce trafic illicite fait perdre à l’Etat de Côte d’Ivoire plusieurs milliards et empêche le gouvernement de mettre en place des plans de développement concourant à améliorer les conditions de vie des populations vivant principalement dans les zones où se cultive l’anacarde.
Le délégué du Conseil coton-anacarde a salué les initiatives de l’Etat visant à juguler ce fléau. Il s’agit, entre autres, du transport de la noix de cajou exclusivement vers les ports et les usines de transformation et l’interdiction des retourner des camions de noix de cajou et des cargaisons refoulées à l’entrée des magasins portuaires ou des usines de transformation vers les zones frontalières.
M. Koné a appelé au civisme et au patriotisme des producteurs pour qu'ils s’érigent contre ce trafic en refusant de vendre leur produit à des acheteurs non agréés et en réclamant le reçu d’achat après chaque vente.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani avait entrepris, fin janvier et début février, une vaste tournée de sensibilisation des acteurs, rappelle-t-on.
(AIP)
si/aaa/fmo
Selon M. Koné, la production commercialisée de la noix de cajou en 2015 à Tanda était estimée à plus de 17 000 tonnes contre près de 1 600 tonnes en 2019, soit une baisse évolutive de près de 15 000 tonnes. « Chiffre qui présente clairement une fuite massive de la noix de cajou vers les pays limitrophes surtout que les producteurs de la zone ont augmenté depuis lors », a-t-il fait remarquer.
Il a souligné que ce trafic illicite fait perdre à l’Etat de Côte d’Ivoire plusieurs milliards et empêche le gouvernement de mettre en place des plans de développement concourant à améliorer les conditions de vie des populations vivant principalement dans les zones où se cultive l’anacarde.
Le délégué du Conseil coton-anacarde a salué les initiatives de l’Etat visant à juguler ce fléau. Il s’agit, entre autres, du transport de la noix de cajou exclusivement vers les ports et les usines de transformation et l’interdiction des retourner des camions de noix de cajou et des cargaisons refoulées à l’entrée des magasins portuaires ou des usines de transformation vers les zones frontalières.
M. Koné a appelé au civisme et au patriotisme des producteurs pour qu'ils s’érigent contre ce trafic en refusant de vendre leur produit à des acheteurs non agréés et en réclamant le reçu d’achat après chaque vente.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani avait entrepris, fin janvier et début février, une vaste tournée de sensibilisation des acteurs, rappelle-t-on.
(AIP)
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