Dans une motion préparée en prélude à l’Atelier-Bilan de la réforme des Filières coton et Anacarde, qui a eu lieu du 17 au 21 novembre dernier à Yamoussoukro, des acteurs de la filière ont exprimé leur volonté de rejeter un nouveau cadre juridique et institutionnel de la filière de l’anacarde. Voici l’intégralité de la motion.
En prélude au démarrage effectif des travaux de l’Atelier Bilan de la réforme des Filières coton et Anacarde, les quatre (04) familles professionnelles à travers les représentants de leurs faîtières respectives :
- La Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde de Côte d’Ivoire : FENAPACI
- La Fédération Nationale des Acheteurs de Cajou de Côte d’Ivoire : FENACACI
- Le Groupement des Industriels du Cajou de Côte d’Ivoire : GIC-CI
- L’Association des Exportateurs de Cajou de Côte d’Ivoire : AEC-CI
Se sont réunies à l’effet de :
- D’analyser les Termes de Références (TDR) et les objectifs assignés au présent atelier mais aussi et surtout ;
- De recueillir et harmoniser les différentes préoccupations au mieux des intérêts de chaque famille professionnelle de la filière.
Au terme de cette importante séance de travail et de concertation qui s’est tenue ce Mardi 17 Novembre 2020, à l’ESPACE FANON à YAMOUSSOUKRO, de 21 Heures à 23 H 30 mn, la Plateforme des Acteurs de la Filière Anacarde énumère les constats suivants :
- La transmission tardive des documents de travail d’un aussi important atelier qu’est celui de la réforme de notre filière : A ce titre, la plateforme déplore la réception des Termes de Référence de l’Atelier 72 H avant le démarrage effectif des travaux et pour les documents de travail, 48 H avant.
- Le manque d’information préalable des acteurs avant la programmation de l’atelier bilan de la réforme
- Etc.
En ce qui concerne l’analyse des documents de travail de l’atelier et relativement au cadre juridique et institutionnel de la filière, la Plateforme constate que le Conseil du Coton et de l’Anacarde envisage de s’adjuger le droit d’exercer les activités :
- D’Acheteur local ;
- De Transformateur et,
- D’Exportateur, en plus de son rôle de régulateur.
Pire, de son statut d’Autorité Administrative Indépendante, le Conseil veut s’adjuger, seulement dans notre filière, le droit de créer des sociétés qui viendront concurrencer les acteurs privés déjà existants et qui ont contribué à l’émergence de la filière depuis plusieurs décennies.
Aussi, la plateforme s’insurge contre les prérogatives de l’Organisation Interprofessionnelle de la filière que veut s’accaparer le Conseil du Coton et de l’Anacarde.
Elle rappelle que le CCA qui devrait plutôt contribuer à la création de cet organe, a passé les sept (07) années de son fonctionnement à ignorer cet objectif majeur. Pour couronner la non-atteinte de cet objectif qui lui incombait à fin Décembre 2015, il réclame par la validation du présent atelier, les prérogatives naturellement et exclusivement réservées aux acteurs, comme une récompense de son travail de substitution à eux.
Face à ce passage en force et la méthode cavalière qui l’accompagne, la Plateforme des acteurs dont les activités ont toujours été étouffées par le Conseil, rejette en bloc et avec la dernière énergie le document de travail relatif au cadre juridique et institutionnel qui fait du CCA, l’acteur multifonctionnel de la filière qui exercera en hors taxes et hors douane, en plus de son rôle de régulateur.
En conséquence, elle exige le retrait des TDR et des documents de travail de l’atelier, tout passage relatif à la mutation du CCA en Producteur, Acheteur, Transformateur, Exportateur, Interprofession et Structure Indépendante et Autonome avec capacité de création de sociétés concurrentes de celles des acteurs dont il a en charge la régulation des activités.
En ce qui concerne les présentes assises, la plateforme maintient sa participation aux travaux de l’atelier uniquement dans l’optique de dresser le bilan de la réforme engagée depuis 2013. Ce bilan sera alors enrichi de propositions constructives pour une filière anacarde prospère et durable dans le strict respect du maintien des dispositions déjà prises pour la création et le fonctionnement du CCA en 2013.
Avant de clore sa motion et profitant de la présente occasion, la Plateforme des Acteurs de la filière Anacarde voudrait solennellement exprimer qu’elle est en mesure de se conformer à l’ensemble des dispositions requises pour la mise en place de l’OIA à savoir, l’Organisation Interprofessionnelle Agricole de la filière anacarde.
A cet effet et dans les semaines à venir, elle se réunira afin d’entamer résolument ce processus.
Fait à YAMOUSSOUKRO,
le 17 Novembre 2020
En prélude au démarrage effectif des travaux de l’Atelier Bilan de la réforme des Filières coton et Anacarde, les quatre (04) familles professionnelles à travers les représentants de leurs faîtières respectives :
- La Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde de Côte d’Ivoire : FENAPACI
- La Fédération Nationale des Acheteurs de Cajou de Côte d’Ivoire : FENACACI
- Le Groupement des Industriels du Cajou de Côte d’Ivoire : GIC-CI
- L’Association des Exportateurs de Cajou de Côte d’Ivoire : AEC-CI
Se sont réunies à l’effet de :
- D’analyser les Termes de Références (TDR) et les objectifs assignés au présent atelier mais aussi et surtout ;
- De recueillir et harmoniser les différentes préoccupations au mieux des intérêts de chaque famille professionnelle de la filière.
Au terme de cette importante séance de travail et de concertation qui s’est tenue ce Mardi 17 Novembre 2020, à l’ESPACE FANON à YAMOUSSOUKRO, de 21 Heures à 23 H 30 mn, la Plateforme des Acteurs de la Filière Anacarde énumère les constats suivants :
- La transmission tardive des documents de travail d’un aussi important atelier qu’est celui de la réforme de notre filière : A ce titre, la plateforme déplore la réception des Termes de Référence de l’Atelier 72 H avant le démarrage effectif des travaux et pour les documents de travail, 48 H avant.
- Le manque d’information préalable des acteurs avant la programmation de l’atelier bilan de la réforme
- Etc.
En ce qui concerne l’analyse des documents de travail de l’atelier et relativement au cadre juridique et institutionnel de la filière, la Plateforme constate que le Conseil du Coton et de l’Anacarde envisage de s’adjuger le droit d’exercer les activités :
- D’Acheteur local ;
- De Transformateur et,
- D’Exportateur, en plus de son rôle de régulateur.
Pire, de son statut d’Autorité Administrative Indépendante, le Conseil veut s’adjuger, seulement dans notre filière, le droit de créer des sociétés qui viendront concurrencer les acteurs privés déjà existants et qui ont contribué à l’émergence de la filière depuis plusieurs décennies.
Aussi, la plateforme s’insurge contre les prérogatives de l’Organisation Interprofessionnelle de la filière que veut s’accaparer le Conseil du Coton et de l’Anacarde.
Elle rappelle que le CCA qui devrait plutôt contribuer à la création de cet organe, a passé les sept (07) années de son fonctionnement à ignorer cet objectif majeur. Pour couronner la non-atteinte de cet objectif qui lui incombait à fin Décembre 2015, il réclame par la validation du présent atelier, les prérogatives naturellement et exclusivement réservées aux acteurs, comme une récompense de son travail de substitution à eux.
Face à ce passage en force et la méthode cavalière qui l’accompagne, la Plateforme des acteurs dont les activités ont toujours été étouffées par le Conseil, rejette en bloc et avec la dernière énergie le document de travail relatif au cadre juridique et institutionnel qui fait du CCA, l’acteur multifonctionnel de la filière qui exercera en hors taxes et hors douane, en plus de son rôle de régulateur.
En conséquence, elle exige le retrait des TDR et des documents de travail de l’atelier, tout passage relatif à la mutation du CCA en Producteur, Acheteur, Transformateur, Exportateur, Interprofession et Structure Indépendante et Autonome avec capacité de création de sociétés concurrentes de celles des acteurs dont il a en charge la régulation des activités.
En ce qui concerne les présentes assises, la plateforme maintient sa participation aux travaux de l’atelier uniquement dans l’optique de dresser le bilan de la réforme engagée depuis 2013. Ce bilan sera alors enrichi de propositions constructives pour une filière anacarde prospère et durable dans le strict respect du maintien des dispositions déjà prises pour la création et le fonctionnement du CCA en 2013.
Avant de clore sa motion et profitant de la présente occasion, la Plateforme des Acteurs de la filière Anacarde voudrait solennellement exprimer qu’elle est en mesure de se conformer à l’ensemble des dispositions requises pour la mise en place de l’OIA à savoir, l’Organisation Interprofessionnelle Agricole de la filière anacarde.
A cet effet et dans les semaines à venir, elle se réunira afin d’entamer résolument ce processus.
Fait à YAMOUSSOUKRO,
le 17 Novembre 2020