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Société Publié le vendredi 28 septembre 2018 | APA

Lutte contre la déforestation : les hévéaculteurs engagés à préserver les forêts classées

© APA Par Atapointe
Ouverture du Séminaire de restitution du Projet d`Appui aux coopératives d`Hévéa ayant bénéficié de l`appui financier du PSAC
Mardi 26 juin 2018. Abidjan. A l`initiative du Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA), le séminaire de restitution du Projet d`Appui aux coopératives d`Hévéa ayant bénéficié de l`appui financier du Projet d’appui au Secteur Agricole de Côte d’Ivoire (PSAC) s`est ouvert ce mardi à Abidjan. Photo: Akpangni Attobra, secrétaire général de l`Association des producteurs de caoutchouc naturel (Apromac)
L’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC), une organisation qui regroupe des acteurs de la filière hévéa dans le pays, s’est engagée jeudi à Abidjan, à œuvrer pour la préservation des forêts classées et des aires protégées.


« Nous sommes très préoccupés de savoir l’ampleur de la situation de la déforestation en Côte d’Ivoire. Il s’agit pour nous d’envisager des dispositions à prendre pour inverser cette tendance», a confié à APA, Albert Konan, le secrétaire exécutif de l’APROMAC.

Il s’exprimait à la faveur d’un atelier destiné à renforcer la connaissance des acteurs de la filière hévéa sur la stratégie nationale du mécanisme international de Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+).

« En tant que filière hévéa, nous voulons nous imprégner des dispositions de la politique ivoirienne en matière de zéro déforestation», a-t-il ajouté, expliquant que cet atelier entend exhorter les planteurs d’hévéa « à faire l’hévéaculture sur des jachères et non dans des forêts classées et aires protégées ».

Poursuivant, M. Konan a égrené une série d’actions en perspective ou déjà engagées par son organisation dans la lutte contre la déforestation en Côte d’Ivoire.

« Nous avons un programme informatique et quand un planteur veut bénéficier de notre programme de subvention par exemple, nos agents vont localiser ses parcelles via GPS. Et quand les coordonnées de ces planteurs sont mises dans les cartes des forêts classées que nous disposons, et qu’elles se trouvent en dehors de ces forêts, en ce moment, on les autorise à bénéficier de nos plants», a-t-il fait savoir, soulignant cependant que « si les parcelles de ces planteurs sont localisées dans des forêts classées, nous interdisons la possibilité de bénéficier de nos plants ».

Pour lui, ces actions de préservation de la forêt mises en œuvre par l’APROMAC doivent s’étendre à l’ensemble des activités de la filière hévéicole.

Dans la foulée, M. Konan a fait remarquer qu’il est reproché aux hévéaculteurs « d’affamer les ivoiriens parce qu’ils font des plantations et non des vivriers ». Il a assuré, à cet effet, qu’on « peut faire le développement des vivriers pendant qu’on fait l’hévéa ».

Selon une étude, la couverture forestière ivoirienne est passée de 16 millions d’hectares dans les années 1960 à 3,4 millions d’hectares en 2015.

Plusieurs mécanismes dont le mécanisme international de Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts ( REDD+) né en 2005 pour l’atténuation des changements climatiques sont en cours dans le pays pour restaurer le couvert forestier.

La Côte d’Ivoire a adhéré à ce mécanisme international en juin 2011 en vue de contribuer aux efforts internationaux et de restaurer son couvert forestier fortement dégradé.

LB/ls/APA
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