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Société Publié le lundi 29 avril 2019 | Abidjan.net

Boundiali Modernisation de l’agriculture: Le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural dans le centre de prestation des services agricoles motorisés (CPSAM)

© Abidjan.net Par Aly O.
Boundiali Modernisation de l’agriculture: Le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural dans le centre de prestation des services agricoles motorisés (CPSAM)
Un mois après la remise officielle de l’ensemble des centres de prestation des services agricoles motorisés (CPSAM) à Napié (16 mars 2019).
Un mois après la remise officielle de l’ensemble des centres de prestation des services agricoles motorisés (CPSAM) à Napié (16 mars 2019). Le ministre ivoirien en charge de l’Agriculture et du Développement Rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly s’est rendu dans les locaux du CPSAM de Boundiali avant de tenir une rencontre technique avec l’organisation gérante de ces centres l’INTERCOTON, en vue de s’imprégner du modèle économique régissant la vie de ces centres. . C’était en présence du corps préfectoral, des membres du Cabinet du MINADER, de la hiérarchie de l’ INTERCOTON, des élus locaux, des dirigeants des organisations professionnelles agricoles, des dirigeants des sociétés cotonnières, des chefs de services et des dignitaires coutumiers et religieux.

Pour le premier responsable de l’agriculture et du développement rural «Notre pays est un pays dont le développement repose sur le secteur agricole et le président de la république son excellence Alassane Ouattara a mis un accent particulier d’abord sur la relance du secteur ensuite sur sa modernisation. Le programme national d’investissement de première génération qui nous a conduits de 2012 à 2017avait pour vocation de renouer avec la croissance agricole. Et celui de deuxième génération a pour ambition de passer à la phase de modernisation de notre agriculture. Cela demande qu’on ait une agriculture mécanisée et motorisée. Nous sommes ici a Boundiali pour nous rendre compte que le centre de prestation des services agricoles motorisés est fonctionnel et avoir des échanges avec les acteurs sur le modèle économique. C’est un projet pilote et l’objectif que le chef de l’Etat nous a fixé est de couvrir l’ensemble du terroir national et de toutes les filières agricoles. La filière cotonnière nous sert de filière pilote. D’ici à la fin de culture et de récolte du coton nous allons faire le point et notre objectif est de faire en sorte d’ici la fin de l’année que le président de la république lui -même procède au lancement a échelle nationale de la motorisation des filières agricoles » a déclaré le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly.

Le Secrétaire Exécutif de lINTERCOTON Silué Siontiamma Jean-Baptiste a relevé l’importance des CPSAM dont les avantages sont immenses pour le producteur agricole « ce projet s’inscrit dans le vaste programme qu’a mis en place l’Etat de Côte d’Ivoire du programme d’appui au secteur agricole. C’est le volet de la motorisation que nous abordons, la grande mécanisation dont a son sein la motorisation fait partie de tous les programmes mis en place par le PSAC de la filière cotonnière de Côte d’Ivoire. Nous sommes conscients que les jeunes agriculteurs ne resteront plus longtemps à la culture attelée et ne sont plus motivés à la culture manuelle. Il nous faut donc pour une relance durable penser à la motorisation de cette agriculture ».



Pour le Secrétaire Exécutif de INTERCOTON « Ce sont trois centres de prestation des services agricoles motorisés (CPSAM) pilote qui ont été mis en place à Napié , Mankono et Boundiali pour les cotonculteurs et toutes les cultures assolées. Les paysans vont exprimer des besoins à travers les coopératives, avec les unions de coopératives, les sociétés cotonnières qui les encadres. Ces besoins seront transmis au chef du centre motorisés qui fait à son tour une planification en accord avec les responsables des sociétés coopératives et les sociétés cotonnières pour les prestations des services à l’endroit des producteurs. Des avances seront payées et le recouvrement sera fait à travers les sociétés coopératives et aussi les sociétés cotonnières. Les avantages pour les paysans sont énormes. Avoir une superficie motorisée réduit la pénibilité du travail, le labour bien fait permet de jouer sur la productivité du paysan, un bon rendement et par ricochet l’accroissement du revenu. En tant que filière nous cherchons à garantir la rentabilité du cotonculteur. Ensuite avec le changement climatique les pluies sont mal reparties sur la période culturale. Et cela permet d’emblaver de plus grandes superficies avec une petite quantité de pluies et dans un temps record.

Aly O. à Boundiali
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