Situation politique à Bouaké - Un responsable de base PDCI : "Faut-il rééditer la bêtise humaine de 2001 ?"

Bouaké est malade de certains de ses hommes politiques. Voilà une ville où l'on cultive la ruse, l'hypocrisie, la haine et la méfiance comme arme de conquête d'un poste électif.


Voilà des gens qui ont sièges au conseil municipal de :

- Feu Konan Bledou

- Feu Konan Antoine

- Du Député Maire Konan Konan Denis, qui siègent dans le conseil municipal de l'actuel Maire Fanny Ibrahima à la faveur des proportionnelles et qui sont toujours prêts avec 1'esprit clanique et de division qui les caractérise à plonger encore cette zone hier bastion imprenable mais aujourd'hui pour diverses raisons devenue favorable au PDCI dans l'incertitude totale.

"Ces mêmes récidivistes n'ont pas encore tiré des leçons de nos erreurs du passé récent (2001)
Ayant pris le pouls de la situation, nos adversaires politiques jouent sur nos divisions internes pour s'accaparer de notre Bouaké.

Faut-il encore rééditer les fameux primaires de la direction transitoire d'alors qui ont fait plus de mal que de bien à l'intérieur du parti mettant les militants en campagne les uns contre les autres ?
Nous militants de base, refusons de rentrer dans les compromissions compromettantes.
Acteur et témoin de la chute de Bouaké à l'élection municipale de 2001 due à certains intérêts claniques, d'une part, et surtout au manque de courage politique de la direction d'alors dirigée par M. Fologo, d'autre part, le temps m'a permis de tirer des leçons du passé et donc plus aguerri pour jouer le jeu de la modération de l'unité et de la solidarité pourvu que tout se déroule dans le respect de la légalité, le respect de l'autre et non dans l'indiscipline et le désordre caractérisés qui se profilent à l'horizon.

Nous avons été approché par les populations de partout (Belleville, Sokoura, Dar-es-salam, Djamourou et nos parents des villages faisant partie de ces zones nous demandant de nous prononcer sur nos intentions de candidature.

Nous leur avions humblement dit que malgré nos ambitions politiques, la seule campagne ou pré campagne qui vaille la peine d'être menée aujourd'hui est celle de la présidentielle où nous avons un candidat désigné en la personne de : Aimé Henri Konan Bédié injustement chassé du pouvoir par un coup d'état stupide et insensé qui a entraîné le pays dans ce gouffre.
Il faut sortir de cette crise profonde et infernale avec pour seule voie, le PDCI /RDA et ses alliés au pouvoir.

Après quoi toutes les voies seront dégagées pour nos ambitions personnelles et nous viendrons leur exprimer notre volonté.


Sinon quel mollet attendez vous de quelqu'un qui n'a pas un bon postérieur ?

Pour édifier les uns et les autres, voici un document dont la véracité peut être établie dans les archives de la commission électorale d'alors pour illustrer mon amertume.


Faut-il rééditer cet exploit hors du commun je dirai même cette bêtise humaine que nous avons tous commise chacun à son niveau pour perdre définitivement notre Bouaké ville cosmopolite ?

Nous disons non, non, et non.


COMMENT CANALISER LES AMBITIONS AUX POSTES ELECTIFS ?

Nous nous inspirons de la parfaite maîtrise des multiples intentions de candidature enregistrées lors des élections municipales de 1996. Voici le décor comme planté :

- feu Konan Antoine (Maire sortant, candidat à sa propre succession)

- le député Maire Konan Konan Denis

- Mme Djibo née Djè Aya Martine (actuelle membre fondatrice de PURCI)

- Le député Brou Koffi René de Toumodi (ex propriétaire de la phcie nimbo à Bouaké

Tous convoqués à Daoukro le choix à été porté sur le député Maire Konan Denis et le président Bédié leur a demandé de former une liste d'union. Ce qui a été fait et nous avons gagné les élections à plus de74% de voix exprimées à notre faveur.

Nous arrivons en 1999 avec le coup d'état stupide.

Au lieu de (04) quatre nous avons (03) trois intentions de candidatures qui sollicitent l'investiture du parti en 2001.

- Mr Konan Denis (Maire sortant, candidat à sa propre succession)

- Le Ministre Jean Claude Kouassi

Le Ministre Joël N'guessan (transfuge du pdci au mfa.)

Manquant de courage politique la direction d'alors tenue par Mr Fologo n'a pas pu concilier les candidats. Nous sommes partis en rang dispersé et cela a donné le résultat que vous savez.
Trois mois après les élections au conseil général que nous avons gagné à plus de 64% de voix la crise survint avec son cortège de déplacés estimé à hauteur d'au moins 30 % de notre électoral.


Qu'a-t-on fait de l'électorat resté sur place et quelle politique de retour avions nous envisagé pour nos déplacés de guerre ?

Ce sont là les difficultés auxquelles, je pense, nous devrions nous attaquer prioritairement, les élus en premier lieu.

Nous interpellons très vivement la haute direction du parti, le Président Bédié en premier à intervenir maintenant avec la promptitude qui le caractérise pour endiguer les conséquences prévisibles et tangibles avec des relents incalculables qui se profilent à l'horizon.

Enfin nous lançons un appel pressant aux natifs de Bké, cadres, travailleurs de tous bords, aux personnes de bonnes volontés, à tous ceux qui ont un intérêt, aux âmes sensibles à nos cris de cœur et tous ceux et toutes celles qui partagent notre vision de se joindre à nous pour la modernisation du paysage politique à Bké. Nous savons ce débat très enrichissant et porteur d'espoir pour nos populations dès lors nous nous tenons prêts à toutes contradictions possibles.
Bonne et heureuse année 2009 à tous et à toutes.

Dieu bénisse la Côte d'Ivoire.

M. Kouamé Kouadio Denis

-Chef d'entreprise
-Membre du grand conseil PDCI/RDA
-Membre du comité de base de Golikro (Assanmlan1) dans le canton Pharis sur 1 axe Bouaké Katiola derrière IDESSA.
-Président de la mutuelle de développement de Pharis Golikro /Bké