Les Etats du fleuve Mano ont décidé de s'appuyer sur l'expertise des investisseurs de cette union pour lutter efficacement contre la pauvreté. A cet effet, depuis hier, le sujet est au centre de discussions à Yamoussoukro.
Les investisseurs privés des pays membres de l'union du fleuve Mano, qui comprend la Guinée , le Liberia, la Sierra Leone et la Côte d'Ivoire tiennent depuis hier, à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d'Ivoire, une table ronde. Objectifs : Examiner ensemble et adopter si possible, un projet de protocole qu'ils soumettront par la suite aux différents chefs d'Etat, à l'effet de mettre en place, une véritable politique d'investissements sans frontières entre ces quatre pays membres. A l'ouverture de cette rencontre présidée par le ministère des Affaires étrangères, M. Raymond Sibailly, le Commissaire général et conseiller spécial du chef de l'Etat, chargé des questions économiques et de l'intégration a indiqué que cette idée est née des délibérations des chefs d'Etat et de gouvernement de l'union, lors de leur dernier sommet en 2008, qui était consacré à la recherche de solutions aux effets de la crise alimentaire mondiale dans les pays membres. Pour le Commissaire général, il s'agit pour les pays de l'union de créer les conditions d'une réhabilitation de leurs économies par la mobilisation de l'épargne et la stimulation des investissements des opérateurs économiques des pays de la sous-région. A travers la création des richesses et des emplois nouveaux, afin de réduire considérablement la pauvreté et le chômage, en particulier chez les jeunes et les femmes. Ce qui, selon lui, devra contribuer à la consolidation de la paix et de la stabilité politique, grâce à la stabilisation des populations vulnérables servant habituellement de réservoir de mercenaires. Pour lui, ce nouveau concept d'économie mixte à travers ce protocole d'accord va permettre aux hommes d'affaires d'être des principaux acteurs dans cet espace et non des faire-valoir. Docteur Richard V. Tolbert, le Représentant de la Présidente de la République du Liberia qui assure la présidence de cette organisation, s'est réjoui de cette rencontre. Qui, selon lui, consacre un nouvel élan dans le processus de développement économique de ces quatre pays membres qui partagent plusieurs ressources naturelles. Nous, au Liberia, dit-il, la redynamisation de cet espace avec l'appui du secteur privé constitue l'élément moteur de la reconstruction de l'intégration économique et de la réhabilitation de notre nation pour créer les emplois nécessaires et la lutte contre la pauvreté. Mais aussi de l'ouverture d'un marché commun pour une économie durable pour cet espace peuplé de 40 millions de personnes. Pour sa part, le Secrétaire général de l'Union, M. Abraham Bouré, a vu cette rencontre de Yamoussoukro comme un grand espoir pour ces quatre nations. Car, elle démontre d'une volonté commune de ses dirigeants à avoir une vision commune fondée sur le développement. Clôturant la série des allocutions, Sem Kouassi Bilé Sylvestre, au nom du ministre des Affaires étrangères de la Côte d'Ivoire, s'est dit convaincu que ce nouveau vent qui souffle sur l'union des Etats du fleuve Mano va faire entendre la voix de ces quatre nations qui ont décidé de conjuguer leurs efforts pour sortir leurs populations des difficultés. Après cette ouverture solennelle, les hommes d'affaires venus des quatre pays, ont planché sur cinq thèmes, à savoir : la gestion intégrée de l'économie minière et énergétique, le développement industriel et des services, la sécurité alimentaire, les infrastructures et services de transport et les affaires juridiques et institutionnelles. A rappeler que cette rencontre prend fin ce mardi 27 octobre, avec l'adoption du protocole qui sera remis au mois de décembre prochain, aux chefs de l'Etat de l'union.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Envoyé spécial à Yamoussoukro
Les investisseurs privés des pays membres de l'union du fleuve Mano, qui comprend la Guinée , le Liberia, la Sierra Leone et la Côte d'Ivoire tiennent depuis hier, à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d'Ivoire, une table ronde. Objectifs : Examiner ensemble et adopter si possible, un projet de protocole qu'ils soumettront par la suite aux différents chefs d'Etat, à l'effet de mettre en place, une véritable politique d'investissements sans frontières entre ces quatre pays membres. A l'ouverture de cette rencontre présidée par le ministère des Affaires étrangères, M. Raymond Sibailly, le Commissaire général et conseiller spécial du chef de l'Etat, chargé des questions économiques et de l'intégration a indiqué que cette idée est née des délibérations des chefs d'Etat et de gouvernement de l'union, lors de leur dernier sommet en 2008, qui était consacré à la recherche de solutions aux effets de la crise alimentaire mondiale dans les pays membres. Pour le Commissaire général, il s'agit pour les pays de l'union de créer les conditions d'une réhabilitation de leurs économies par la mobilisation de l'épargne et la stimulation des investissements des opérateurs économiques des pays de la sous-région. A travers la création des richesses et des emplois nouveaux, afin de réduire considérablement la pauvreté et le chômage, en particulier chez les jeunes et les femmes. Ce qui, selon lui, devra contribuer à la consolidation de la paix et de la stabilité politique, grâce à la stabilisation des populations vulnérables servant habituellement de réservoir de mercenaires. Pour lui, ce nouveau concept d'économie mixte à travers ce protocole d'accord va permettre aux hommes d'affaires d'être des principaux acteurs dans cet espace et non des faire-valoir. Docteur Richard V. Tolbert, le Représentant de la Présidente de la République du Liberia qui assure la présidence de cette organisation, s'est réjoui de cette rencontre. Qui, selon lui, consacre un nouvel élan dans le processus de développement économique de ces quatre pays membres qui partagent plusieurs ressources naturelles. Nous, au Liberia, dit-il, la redynamisation de cet espace avec l'appui du secteur privé constitue l'élément moteur de la reconstruction de l'intégration économique et de la réhabilitation de notre nation pour créer les emplois nécessaires et la lutte contre la pauvreté. Mais aussi de l'ouverture d'un marché commun pour une économie durable pour cet espace peuplé de 40 millions de personnes. Pour sa part, le Secrétaire général de l'Union, M. Abraham Bouré, a vu cette rencontre de Yamoussoukro comme un grand espoir pour ces quatre nations. Car, elle démontre d'une volonté commune de ses dirigeants à avoir une vision commune fondée sur le développement. Clôturant la série des allocutions, Sem Kouassi Bilé Sylvestre, au nom du ministre des Affaires étrangères de la Côte d'Ivoire, s'est dit convaincu que ce nouveau vent qui souffle sur l'union des Etats du fleuve Mano va faire entendre la voix de ces quatre nations qui ont décidé de conjuguer leurs efforts pour sortir leurs populations des difficultés. Après cette ouverture solennelle, les hommes d'affaires venus des quatre pays, ont planché sur cinq thèmes, à savoir : la gestion intégrée de l'économie minière et énergétique, le développement industriel et des services, la sécurité alimentaire, les infrastructures et services de transport et les affaires juridiques et institutionnelles. A rappeler que cette rencontre prend fin ce mardi 27 octobre, avec l'adoption du protocole qui sera remis au mois de décembre prochain, aux chefs de l'Etat de l'union.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Envoyé spécial à Yamoussoukro
