L’édition 2013 du Maoulid international Bayé Niass, une initiative du cercle spirituel Nasryl Ilm Côte d’Ivoire, s’est achevée dans la nuit du mardi au mercredi 18 Septembre à la mosquée Al Ghadir sise à Marcory par la nuit du Zikr. A l’occasion de ce festival du chant Soufi, dédié au rappel du souvenir de l’engagement d’œuvrer à la proximité et à l’intimité avec Dieu, les hôtes du Cheikh Abdel-Aziz Oumar Chérif ont fait des prières pour une Côte d’Ivoire réconciliée qui renoue avec la stabilité et la prospérité. Dans une salle de spectacles archi-comble du centre culturel Al Ghadir, le Cheick Taha, (petit fils de Cheick Ibrahima Niass), par ailleurs chantre spirituel et le Cheikh Chérif Arazimit (petit fils de Cheick Ali Arazine, l’un des premiers khalifes de Cheick Ahmed Tijani, père de la Tidjaniya), ont, tour à tour, imploré la main de Dieu sur ce pays qui se relève d’une crise aigüe pour sortir des cœurs la haine et les rancunes. Afin que le processus de réconciliation nationale aboutisse. Et que la croissance économique, gage d’un mieux-être, soit au rendez-vous. Ces prières ont été précédées des prestations émouvantes des chantres Taha et Mohamed Thiam du Sénégal, Ikline du Ghana, Zakrirou et Abdallah Cissé dit «Cissé Sariman» de Côte d’Ivoire et Mohamed Sani du Niger. Qui ont tenu le public en haleine pendant plus de deux heures de spectacles. Se réjouissant de la forte mobilisation des fidèles musulmans en général et des disciples Tidjanites, en particulier, le Cheik Abdel-Aziz Chérif, Guide de Nasryl-Ilm a précisé que cette nuit de la poésie Soufi, inspirée des textes du Cheikh Ibrahima Niass, participe du souvenir de l’engagement de tout musulman de sa servitude devant Allah. Qui reste, dira-t-il «seulement l’invoqué de la part de disciples sincères et endurants qui en deviennent des amis».
Sercom Nasryl Ilm
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